Chronique du jour : DIGOUTAGE
Le «ni de près ni de loin» de Sellal


Par Arriis Touffan
Abdelmalek Sellal, déniant l’existence des représentants du calife sur nos terres, a déclaré quelque chose comme «l’Algérie ne connaît pas le Daesh». Et il ajoute une de ces expressions si caractéristiques aux hommes au pouvoir : «Ni de près ni de loin !». Voilà, c’est dit ! Ni de près ni de loin ! Aït Ouabane, où Jund el Khalifah, ce groupe terroriste qui se revendique du Daesh, a enlevé et décapité Hervé Gourdel, ce n’est ni de près ni de loin. En réalité, c’est nulle part. De deux choses l’une, si l’on en croit le «ni de près ni de loin» de Sellal : soit, le groupe qui s’est réclamé du Daesh n’en fait pas partie et en s’en revendiquant, il a menti dans le but de manipuler l’opinion. Soit, il n’existe pas simplement et quelqu’un quelque part veut nous faire croire qu’il existe. Dans tous les cas, le «ni de près ni de loin» de Sellal n’est pas suffisant pour nous édifier.
A. T.
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