Régions : Le Soir de l’Est
Le monoxyde de carbone continue à faire des victimes à Oum El Bouaghi
Quatre membres d'une même famille asphyxiés


La saison hivernale touche à sa fin, mais malheureusement en laissant de très mauvais souvenirs. Pas plus tard qu'avant hier, le quartier «L'EPLF» situé en plein centre-ville a connu un regrettable incident. Les habitants de cette cité se sont réveillés avant-hier avec la nouvelle de la découverte de quatre cadavres.
Les corps des victimes, le père, un magistrat en retraite, sa femme et leurs deux gosses en bas âge ont été découverts dans un état de décomposition avancée par le maçon venu reprendre les travaux dans le domicile des victimes.
Les premières constatations des éléments de la Protection civile et des services de sécurité accourus sur les lieux font apparaître des séquelles de gaz brûlés dégagés par les installations du chauffage central qui aurait eu raison des membres de la famille qui se trouvaient autour d'une table.
Le lieu de cet horrible accident s'est produit non loin de l'annexe de l'école nationale de la Protection civile et dont la découverte a été faite par le maçon chargé par le défunt propriétaire pour des travaux de réaménagement d'un niveau du domicile en une garderie, malheureusement le sort en a décidé autrement et les quatre membres de cette famille ont péri depuis plus d'une semaine. Le jour de la découverte, voisins et autres curieux étaient présents à cette macabre découverte, certains se sont même déplacés vers l'EPH où les corps furent déposés par la Protection civile pour les derniers hommages.
La Protection civile et la police scientifique ont accompagné les corps des victimes pour déterminer les causes exactes de cet horrible accident.
Les victimes du gaz, le père R. S. âgé de 43 ans, la mère B. F. âgée de 39 ans, les enfants R. K. âgé de 9 ans et R. S. âgé de 5 ans ont laissé une situation de consternation générale dans le quartier EPLF et des membres des deux familles du couple.
Pour rappel, il y a moins d'une dizaine de jours, la ville d’Oum-El-Bouaghi a connu un autre accident dû au monoxyde de carbone qui a fait une victime, une femme âgée de 40 ans ainsi que ses deux fils trentenaires qui ont été transférés dans des conditions difficiles vers le CHU de Constantine.
Moussa C.

ANNABA
Nouvelles solutions pour l’aménagement urbain

Promoteurs, architectes, experts et autres professionnels du secteur du bâtiment ont pris part, à l’hôtel Sabri de Annaba, à un séminaire sur les nouvelles solutions pour l’aménagement urbain et l’embellissement de la ville.
Organisée sous le haut patronage du wali de Annaba par une entreprise productrice de ciment, béton et autres matériaux de construction, Lafarge, en l’occurrence, cette manifestation technique ambitionne de proposer aux professionnels de ce secteur des solutions véritablement innovantes. Des propositions à destination des entreprises et autres acteurs à la recherche de solutions évolutives et adaptées aux besoins d’un marché en constante évolution. C’est en tout cas l’objectif que s’assignent les initiateurs de cet événement.
Dans cet esprit, des solutions portant sur des bétons décoratifs pour l’embellissement urbain durable, béton drainant pour zones inondables, bétons autoplaçant et autonivelant ainsi que des bétons pour façades matricées destinés aux travaux artistiques des constructions ont été proposés aux utilisateurs. D’autant plus que ces solutions sont disponibles en Algérie. La wilaya de Annaba n’a pas été choisie fortuitement pour accueillir ce séminaire, premier du genre en Algérie. Outre le programme de réhabilitation et de rénovation du vieux bâti, cette wilaya dispose d’un ambitieux programme de logements dont le nouveau pôle urbain intégré de Draâ Errich est le plus important. Avec ses
50 000 logements tous segments confondus mais aussi ses centaines d’équipements publics, ce mégaprojet attire des fabricants de matériaux de construction, des promoteurs immobiliers des secteurs public et privé, des entreprises réalisatrices nationales et étrangères. Il y a un grand besoin également pour les corps des architectes, ingénieurs, artisans… pour Rachid Bouguedah, directeur général de l’Entreprise publique à caractère, industriel et économique (Epic) qui gère le nouveau pôle urbain intégré de Draâ Errich, cette nouvelle ville, une fois achevée, constituera avec ses différents segments d’habitat de qualité un espace harmonieux du vivre ensemble. Elle viendra desserrer l’étreinte mais avec un plus en espaces verts, équipements modernes, réseau de voies urbaines larges et des moyens de transport intégrant des navettes vers la majorité des centres urbains de la wilaya et interwilayas. En un mot, la nécessité d’un développement urbanistique anticipant, afin d’éviter les erreurs constatées au niveau de certains pôles urbains réalisés par le passé.
Lors du débat, des précisions ont été fournies par l’entreprise organisatrice du séminaire aux participants sur les nombreuses références en aménagement urbain, ouvrages d’art et réalisation de maisons individuelles. Des réponses claires et détaillées portant principalement sur les nouvelles solutions offertes par l’entreprise pour les différentes conceptions techniques et de réalisation en BTP et l’approche nouvelle adoptée en urbanisme pour relever le défi environnemental ont été fournies aux participants.
A. Bouacha

Université de Sétif
Le département d’architecture se distingue

L’université Ferhat-Abbas Sétif 1 est une fois encore à l’honneur. C’est le moins que l’on puisse dire de cette excellente réalisation que viennent de matérialiser deux étudiantes, Rahma Saraoui et Rania Mechiche de 2e année Master «patrimoine architectural et urbain» de l’Institut d’architecture et des sciences de la terre, université Ferhat-Abbas, Sétif 1.
Leurs travaux en architecture ont été sélectionnés par l’Agence universitaire de la francophonie, suite à l’appel à candidatures pour le troisième Forum universitaire maghrébin des arts qui se déroulera du 17 au 20 mars 2015 à Rabat et placé sous le signe de la communication interculturelle. Ces étudiantes ont confectionné un poster scientifique intitulé «Le Patrimoine matériel/ immatériel entre équité et conciliation de l’Algérie post indépendante».
Le travail en question fait partie d’un atelier master en patrimoine architectural dirigé par une équipe d’enseignants (Mrs M. Bousnina, S. Chouadra, et N. Ali Khodja) sous la direction scientifique du Pr Hamza Zeghlache. Ce travail concerne l’étude de la place mythique de Aïn Fouara de Sétif par le biais d’une analyse socioanthropologique faisant appel au processus symbolique de l’espace.
Pour rappel, le troisième Forum universitaire maghrébin des arts est une initiative adressée aux étudiants des universités et autres institutions d’enseignement supérieur de la région Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie) membres de l'AUF.
Les étudiants maghrébins (niveaux master et doctorat) de toutes disciplines sont invités à illustrer et commenter, au moyen d’un poster scientifique, l’idée de conciliation, harmonieuse ou discutée, de valeurs et d’aspects, de décors et de modes de vie, dont le Maghreb contemporain tire son originalité.
Il est à noter que l’Institut d’architecture de l’université Ferhat-Abbas s’est distingué par un enseignement d’excellence plus d’une fois à travers la qualité de ses enseignants et chercheurs impliqués dans des projets de recherches tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Imed Sellami

sDans une pétition dont nous détenons une copie, les locataires de la cité 520 logements de l’OPGI, sise dans la commune d’El-Tarf, interpellent le wali afin d’intercéder auprès des directions concernées pour abréger un calvaire qui dure depuis 2012 et qui a trait, principalement, à l’alimentation en gaz naturel dans ladite cité.
En effet, les citoyens estiment qu’ils sont en droit de bénéficier de cette énergie de confort dès lors que les réseaux secondaires nécessaires existent et que les colonnes montantes sont déjà installées dans toutes les bâtisses.
Malheureusement, les locataires relèvent que la société Sonelgaz a rejeté catégoriquement l’alimentation de la cité en gaz à cause de la non-conformité des colonnes montantes avec les normes techniques et juridiques imposées par les pouvoirs publics, récemment.
Quoi qu’il en soit, une solution médiane doit être trouvée pour que les habitants de la cité 520 logements accèdent à l’énergie du gaz qui devient une commodité indispensable dans la vie de tous les jours.
Daoud Allam





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/03/04/article.php?sid=175487&cid=4