Sports : Handball : mondial-2015
Algérie 20 - Égypte 34
Les Verts humiliés !
De nos envoyés spéciaux au Qatar :
Chabaraka Hamid et Ammour Ahmed
Le Sept national a raté son entame aux Championnats du monde de
handball, encaissant une lourde défaite face à la sélection égyptienne
sur le score de 20 à 34 en match d'ouverture pour le groupe C. L’absence
de Chahbour et de Rahim a beaucoup pesé sur l’efficacité du Sept
algérien.
L'équipe égyptienne a pu compter sur son gardien Karim El Handaoui, ses
parades ont permis à son équipe de très vite creuser l’écart et aussi
grâce aux contre-attaques conclues par le talentueux attaquant égyptien
Abderrahmen. La première période a pris fin sur un score de 9-17 en
faveur des Pharaons.
L’Egypte a continué sur la même cadence, jusqu'à compter 11 buts
d'avance (11-22). Le technicien national Réda Zeguili demande un temps
mort mais les choses ne s’améliorent guère pour les camarades de Mokrani.
Nos attaquants s’emmêlaient les pinceaux, manquant terriblement
d’efficacité et d’inspiration alors qu’en défense, on n’arrivait pas à
contrer les Egyptiens qui s’en donnèrent à cœur joie pour remporter une
large victoire sur la marque de 20-34. Les Verts ont hérité d'un groupe
C très relevé avec la présence de la France, la Suède, l'Islande et la
République tchèque. La mission des champions d’Afrique s’annonce très
difficile pour espérer une qualification au second tour.
Amine A.
Après une féerique cérémonie d’ouverture
Le Mondial démarre en trombe
Attendue depuis le 27 janvier 2011, date de l’attribution du 24e
Mondial au Qatar, cette compétition a démarré avec faste, avant-hier au
«Lusail Multipurpose Hall» de Doha. Dans cette magnifique infrastructure
sportive ultramoderne où les 5 000 places étaient occupées, une
somptueuse cérémonie d’ouverture a ébahi les milliers de spectateurs et
les participants à cette compétition planétaire.
Durant près d’une heure et en présence de l’Emir du Qatar, Tamim ben
Hamad Al Thani, les centaines de jeunes participants aux multiples
tableaux ont émerveillé les présents, sous la férule des managers de «
David Atkins Entreprise », la boite spécialisée qui a mis sur pied ce
spectacle. Tout a été mis en œuvre pour donner aux différents tableaux
une touche féérique et il fallait être sur les gradins pour vivre cette
ouverture. A partir des gradins, les spectateurs ont, tout en assistant
à la cérémonie, participé aussi en contribuant, grâce à des bracelets
distribués auparavant, à donner de la lumière à ce show. En assistant au
spectacle, les facettes différaient l’une de l’autre, toujours
particulière et futuriste, allant de l’histoire du Qatar à un spectacle
musical en passant par des volets sur des disciplines sportives,
culturelles, des jeux de lumières. Les drapeaux représentant les 24 pays
ont été intégrés dans le spectacle. En effet, en deux entrées
différentes, un jeune portant le drapeau d’un pays devait retrouver sur
une scène un autre jeune portant une pancarte dudit pays alors qu’en
même temps, le drapeau et la carte géographique apparaissait sur la
surface du terrain grâce à une projection par laser. Une fois les
emblèmes des pays présentés en ligne, le petit «Fahed», mascotte de ce
Mondial, prend place sur la scène construite en forme d’étoile à huit
branches. Aussi, les organisateurs qataris, en portant leur choix sur
cette géométrie de la scène lançaient un message très fort à l’ensemble
des participants venus du monde entier et issus d’origines culturelles
et religieuses diverses. En effet, un responsable qatari nous rappela
que, dans la plupart des anciennes civilisations et religieuses
islamique et chrétienne. Quant à l’hymne officiel de la compétition,
«Live», il a été interprété par 24 chanteurs des 24 pays qualifiés, dont
notre compatriote Amine du groupe Babylone. Avant le tomber de rideau de
ce show, le président de la Fédération internationale de handball (IHF),
l’Egyptien Hassan Moustafa s’est adressé à l’assistance, remerciant le
Qatar pour les grands efforts dans les moyens mis en œuvre pour la bonne
organisation de cette compétition. Juste après, Tamim ben Hamad Al Thani
déclare ouvert ce présent Mondial. Les ultimes minutes de cette
cérémonie verront l’extérieur de la salle s’enflammer par un gigantesque
feu d’artifices que les spectateurs ont suivi sur des écrans géants
placés dans la salle.
H. C.
L’Algérie, première sélection à défiler
Durant la grandiose cérémonie d’ouverture du 24e Championnat du
monde de handball à Doha, c’est le drapeau algérien qui a été appelé en
premier lors de la présentation des 24 sélections qualifiées avant que
le président de la Fédération internationale de handball et celui du
comité d’organisation ne prononcent les discours d’ouverture. Et c’est
le prince du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thaniqui, qui a donné le coup
d’envoi du tournoi.
Deux champions «africains» et deux champions du «monde et d’Europe»
dans le groupe C
Le groupe C (Algérie, egypte, Suède, France, Islande et la République
tchèque) du 24e championnat du monde de handball qui se déroule à Doha
est sans doute celui qui renferme le plus de champions, que ce soit au
niveau continental ou mondial. Et pour cause, la Suède est 4 fois
championne du monde (1954-1958-1990-1999 et 4 fois championne d’Europe
(1994, 1998, 2000, 2002), la France (4 fois championne du monde
(1995-2001-2009-2011), 3 fois championne d’Europe (2006-2010-2014) et 2
fois championne olympique (2008-2012), l’Algérie, 1 fois championne
d’Afrique (2014) et l’egypte avec ses 5 titres de champion d’Afrique
(1991-1992-2000-2004-2008). C’est le seul groupe qui renferme autant de
champions !
A. A.
Entre 8 et 118 euros les billets d’accès
Pour pouvoir suivre les matches de la 24e édition du Mondial 2015 de
handball qui se déroule à Doha, le comité d’organisation a fixé les prix
d’entrée entre 8 euros (35 QR) et 118 euros (500 QR) la place, selon la
salle et la formule choisie (Premium, Gold, Silver), alors que pour la
cérémonie d’ouverture, les prix variaient entre 17.5 euros (75 QR) et
94.5 euros (400 QR).
A. A.
Première participation de l’Iran…
La sélection iranienne de handball est présente au Championnat du
monde de handball pour la première fois de son histoire. Les Iraniens,
conduits par le technicien slovène Borut Maček, ne comptent pas réaliser
des miracles, avec une participation honorable devant des adversaires
huppés dont la Croatie, la Tunisie ou encore l’Autriche.
… et de la Bosnie-Herzégovine
Comme l’Iran, la sélection de la Bosnie-Herzégovine est présente pour la
première fois de son histoire dans une phase finale de Coupe du monde de
handball. Et c’était grâce à son dernier match nul contre l’Islande en
juin dernier que la Bosnie-Herzégovine a arraché sa première
qualification. Pour cette 24e édition du championnat du monde, les
Bosniaques sont dans le groupe B avec la Tunisie, l’Autriche, la
Croatie, la Macédoine et l’Iran.
A. A.
Réunion technique d’avant compétition à l’hôtel Ritz-Carlton
Comme le veut la réglementation, une réunion technique a regroupé,
hier matin, à l’hôtel «Ritz-Carlton» de Doha, les responsables de la
Fédération internationale de handball (IHF) et les représentants
techniques des 24 pays participants. Etaient présents, du côté de l’IHF,
l’Espagnol Michel Roca Mas, les Allemands Manfred Prause et Peter
Sichelschmidt, le Qatari Naser Abou El Marzouqui, le Français Patric
Strub et l’égyptien Hosny Ahmed Abderrahmane. Les travaux étaient
précédés par l’officialisation des listes des joueurs et membres de
chacun des 24 pays présents à ce Mondial. Ensuite, tous les
représentants se sont regroupés dans une autre salle mitoyenne pour
prendre connaissance de la présentation du guide de la compétition dans
tous les aspects inhérents à la compétition. En outre, chaque
représentant de pays a présenté les tenues sportives officielles que
porteront les joueurs et les membres des staffs techniques.
H. C.
Protestation des représentants des équipes arabes présentes
Bien que se déroulant dans un pays arabe et malgré la présence d’un
égyptien, nommé Hassan Moustapha, les représentants des cinq pays
participant à ce Mondial, à savoir l’Algérie, le Qatar, l’Egypte, la
Tunisie et l’Arabie Saoudite ont été déçus de ne pouvoir suivre les
interventions des représentants de l’IHF qu’en anglais. Le comble et que
même les documents officiels de cette instance sont rédigés dans la
langue de Shakespeare. Aussi, le représentant saoudien a vivement
protesté auprès des représentants de l’instance mondiale de handball sur
ce fait.
H. C.
Echos de Doha
M. Bouamra Saïd et Kheraïfia Habib sont encore à Alger
Alors que l’équipe nationale se trouve depuis mardi dernier dans la
capitale du Qatar, M. Bouamra Saïd et Kheraïfia Habib sont encore à
Alger, retenus par des affaires familiales. Des circonstances de
dernière minute les ont obligés à différer leur arrivée à Doha.
Des équipements supplémentaires pour les Verts
En plus de l’équipement sportif emmené dans les bagages de notre
équipe nationale à Doha, un lot d’équipement supplémentaire a été ramené
d’Alger. Cet équipement a été remis par M. Toufik Khelifi qui a rallié
Doha dans une deuxième délégation de la FAHB. Ces tenues ont été
réceptionnées par M. Herdjani Mustapha, l’administrateur de l’équipe
nationale messieurs.
Les délégations en un immense convoi
Obligées par les responsables de la Fédération internationale de
handball à assister à la cérémonie d’ouverture de ce Mondial abritée par
la salle Lusail Multipurpose Hall de Doha, toutes les délégations ont
été obligées de partir dans leurs bus vers cette infrastructure située à
plusieurs kilomètres de leurs hôtels respectifs. Pour permettre que ce
convoi puisse arriver le plus tôt possible et ne pas être bloqué dans
les immenses encombrements que connaît cette ville du Qatar, des motards
de la police qatarie ont accompagné les bus et libéré la route.
Retrouvailles des anciennes stars de la petite balle algérienne
C’est avec un grand plaisir que les membres de la délégation algérienne
présente à la salle Lusail Multipurpose Hall de Doha ont retrouvé
quelques anciennes stars de la petite balle algérienne à l’image de Omar
Azeb, Sofiane Draouci et Selim Nedjal. Coup dur pour les Verts
Chehbour Omar out pour ce Mondial
Le coach national Zeguili Réda devra se passer des
services de Chehbour Omar. Suite à un choc avec le gardien de but
Benmenni, lors de la séance d’entraînement de mercredi dernier à la
salle Ali-Ben-Hamad-El-Attiya, Chehbour a chuté lourdement et a ressenti
des douleurs à l’épaule et la cheville droites. Soigné sur place, par
Melal Youcef, médecin de l’équipe, Chehbour Omar a été ménagé pour les
séances d’entraînement suivantes. Malheureusement, le médecin a
diagnostiqué une entorse «claviculaire» à l’épaule droite et aussi l’enflement
de la cheville droite. Déjà «secoué» par le forfait de Rahim Abdelkader,
voilà que le coach national sera contraint, la mort dans l’âme, de
revoir encore une fois sa stratégie. Dans cette perspective,
l’entraîneur national pourrait faire appel à un joueur inscrit sur la
liste élargie transmise à l’IHF.
H. C. Paroles des anciens internationaux
Djeffal Ahcène : «L’édition à laquelle j’ai
participé était celle de 1986 en Suisse sous la houlette de Derouaz. A
cette époque, la préparation était correcte avec tous les moyens
matériels et beaucoup de rencontres amicales internationales face à de
bonnes formations étrangères. L’ambiance au sein du groupe de joueurs
était sympathique. Il faut dire que nous nous connaissions fort bien
entre nous, car nous évoluions tous en Algérie. Durant la première phase
du Mondial, nous étions très motivés mais les équipes rencontrées
étaient d’un autre niveau supérieur. Je dois avouer que nous avions un
complexe d’infériorité devant nos adversaires. Mais malgré tout, nous
faisions de notre mieux pour défendre les couleurs algériennes. Sur le
terrain, nous ne maîtrisions pas les contres. A cette compétition, j’ai
évolué au côté de Bendjemil, Mokhnache, Boussebt, Ouchia, Mohammed
Seghir… Lors de ce Mondial au Qatar, je pense que les adversaires de
l’Algérie sont redoutables mais rien n’est impossible.»
Abdeslam Benmaghsoula : «J’ai participé à trois éditions. Lors
des éditions de 1982 en ex-République fédérale allemande et de 1986 en
Suisse avec le même entraîneur qui était Derouaz. En 1990, j’ai disputé
le Mondial en ex-République tchécoslovaque sous la férule de Bouzerar
Azzedine. Avant de participer à ces éditions, nous avions effectué de
très bonnes préparations. Comme notre équipe nationale avait une grande
notoriété, les sollicitations de beaucoup de grandes équipes nationales
arrivaient à la FAHB. Lors du déroulement de chacune des éditions, les
conditions de séjour et de travail étaient excellentes. Durant les
matches du premier tour, nous avions tenu la dragée haute à nos
adversaires qui ont sué pour parvenir à s’imposer. Face aux Hongrois,
nous avons mené au score en première mi-temps avant de flancher ensuite.
Lors de l’édition de 1990, nous n’avons perdu qu’avec un but d’écart la
rencontre face aux Suédois qui avaient remporté le trophée de cette
édition-là. Au cours de ces matches, la morphologie des joueurs
algériens était insuffisante alors que l’application de la défense
avancée exigeait une très grande dépense d’énergie. Pour ce qui est des
joueurs ayant disputé ces éditions, je cite entre autres Bendjemil,
Mokhnache, Bergheul, Hammiche, Doballah, Abdi, Boussebt, Bakir, Ouchia ,
Benhamza, Mokrani, Bouhalissa, Beklhocine. Par la suite, d’autres jeunes
sont venus comme Boudrali, Bouanik, El Mouheb, Aït El Hocine, Akkeb…
Pour ce Mondial, je pense que les adversaires de l’Algérie sont d’un
niveau mondial et il va falloir que les joueurs algériens se défoncent
pour tenter la qualification. Le premier match devant les Egyptiens sera
déterminant. Bonne chance aux Verts !»
H. C.
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