Actualités : Œuvres sociales de l’éducation
Plus de 2 780 milliards de centimes dépensés


La Commission nationale des œuvres sociales du secteur de l’éducation a rendu public hier son bilan de fin de mandat. Une enveloppe de plus de 2 780 milliards de centimes a été dépensée au profit de 643 000 fonctionnaires du secteur depuis l’année 2012.

Salima Akkouche – Alger (le Soir)
Pas question de les accuser de mauvaise gestion. «La gestion de la manne des œuvres sociales s’est faite dans la totale transparence», répondent à leurs détracteurs les membres de la Commission nationale des œuvres sociales du secteur de l’éducation. D’ailleurs, ces derniers ont rendu public hier le bilan des dépenses effectuées pendant trois ans, la période durant laquelle, ils ont dû gérer les œuvres sociales. Un bilan qui a été auparavant exposé à la ministre de l’Education nationale et les syndicats autonomes du secteur. Plus de 2 780 milliards de centimes des œuvres sociales ont été mis au profit des travailleurs du secteur depuis 2012, a déclaré hier lors d’une conférence de presse le président de cette commission, Benmechri Abderrahmane.
Une enveloppe dépensée dans les attributions des prêts (266 milliards de centimes), dans les primes de retraite (1458 milliards de centimes), des aides sociales (146 milliards de centimes), des activités culturelles (191 milliards), des soins (106 milliards), séjours à l’étranger et investissements dans des projets et complexes de loisirs. Défendant la formule de la gestion centralisée des œuvres sociales, Benmechri Abderrahmane, estime que la gestion centralisée a fait ses preuves et n’a pas lieu d’être critiquée. « Il y a eu plus de 58 000 départs à la retraite depuis 2012 et chacun a bénéficié de 25 millions de centimes. Cette prime n’aurait jamais atteint cette somme si la gestion était décentralisée», a-t-il soutenu. D’ailleurs, dit-il «je ne sais pas ce que les syndicats demandent à décentraliser puisque seuls les prêts sociaux pour l’achat d’un logement ou d’un véhicule et les voyages à l’étranger sont centralisés, tout le reste est décentralisé».
Selon M. Benmecheri, ces syndicats qui réclament la décentralisation de la gestion des œuvres sociales «aurait dû la réclamer durant les dix-sept ans de monopole de la FNT de l’Ugta. Aujourd’hui les choses ont été tranchées et nous avons donné une leçon historique de la démocratie lors du scrutin de 2012 qui a fait son choix».
S. A.



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