Actualités : ÉDUCATION
Un second trimestre sous le signe de la grève


Après l’Intersyndicale de l’éducation, c’est au tour du Cnapest d’annoncer une grève pour le 16 février prochain. Le département de Benghebrit réagit par communiqué et rappelle que toute grève doit être précédée d’une rencontre de conciliation.

Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Le conseil national du Cnapest a tranché. Ses membres appellent les enseignants des trois paliers de l’éducation à observer une journée de grève renouvelable automatiquement à compter du 16 février prochain.
Le syndicat mené par Nouar Larbi ne rejoint ainsi pas la coordination des syndicats de l’éducation.
Dans un communiqué rendu public à l’issue des travaux du conseil national qui a duré près de 48 heures, le syndicat autonome fait savoir que sa décision est motivée par «l’absence de rapport de confiance avec la tutelle» qui ajoute que le communiqué ne respecte pas le contenu des procès-verbaux pourtant signés entre les deux parties.
Le Cnapest considère qu’en dépit de plusieurs rencontres avec la tutelle, des dossiers lourds restent toujours en attente de solution. C’est le cas pour les catégories «en voie d’extinction», les logements de fonction, les primes du Sud sans compter les nombreux dysfonctionnements dans le statut particulier.
De son côté, le Conseil des lycées d’Alger a déposé hier un préavis de grève pour les 10 et 11 février prochains.
Une démarche qui s’inscrit en droite ligne avec les décisions de la coordination des sept syndicats qui avaient décidé d’unir leurs forces pour faire pression sur le ministère de l’Education.
Le Cla, le Snapap, le Snapep, l’Unpef, le Satef et le Snapest ont en effet signé un pacte au terme duquel ils ont adopté une plateforme de revendications communes.
Le ministère de l’Education a réagi hier via un communiqué dans lequel il fait savoir qu’il venait d’être informé «par voie de presse et par un fax datant du 27 janvier que sept syndicats avaient signé un communiqué commun annonçant un mouvement de protestation pour les 10 et 11 février prochains».
Dans ce même communiqué, le département de Benghebrit rappelle que tout préavis de grève devait faire l’objet de négociations et doit être précédé d’une rencontre de conciliation. Le ministère de l’Education rappelle qu’il restait «ouvert au dialogue» et se tenait prêt à recevoir «individuellement» les syndicats pour tenter de parvenir à un règlement des revendications en suspens.
N. I.



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