Régions : Le Soir de l’Ouest
SUD-OUEST
C’est la saison des truffes
La truffe (terfess), produit de luxe par excellence, très estimé, une
espèce de champignon non-phanérogame, sans racines, sans fleurons, sans
chlorophylle, produit extrait du sous-sol, sans semences, sans
irrigation et sans labours, a fait sa parution dans les marchés de la
région à un prix avoisinant le prix de la viande rouge.
La truffe a atteint les premiers jours de sa récolte les 5 000 DA le kg,
alors qu’en ce moment, elle est affichée dans les marchés locaux et même
dans les abords des routes entre El-Kheiter, Mécheria, Naâma, Aïn-Sefra
et jusqu’à Béchar, entre 500 et 1 200 DA le kilo.
La truffe, de couleur naturelle marron ou blanche, est récoltée dans les
Hauts-Plateaux et le sud du pays. Sa récolte se fait normalement au
printemps ou en hiver quand les conditions météorologiques sont
favorables, à l’exemple des quantités de pluies enregistrées durant les
derniers mois qui sont très importantes pour une saison de bonne récolte
des truffes, nous disent certains spécialistes.
La bonne qualité est écoulée sur site d’exploitation à des prix
exorbitants, voire commercialisée même vers les pays de l'Orient, et de
l’Europe moyennant ainsi des devises importantes. En Europe,
principalement en France, la truffe est appelée communément le diamant
noir ; il existe quelque 32 variétés de truffes, mais la majorité ne
présente aucun intérêt gastronomique. Les plus connues et les plus
recherchées sont au nombre de quatre seulement. Telle la prestigieuse
truffe noire du Périgord (France) qui a été cédée entre 600 et 900
euros/kg, ou encore la truffe blanche d’Alba du Piémont (Italie) très
prisée a été vendue entre 4 000 et 15 000 euros/kg selon les saisons.
Chez nous, aucune étude n’est à mettre à l’actif de «notre truffe» pour
l’instant, on ne connaît pratiquement que 2 à 3 espèces seulement, sans
pour autant en connaître les effets de l’une ou de l’autre. En
gastronomie, sa consommation reste exceptionnelle, telle la pomme de
terre, ses différents mets sont connus par la population de la région
avec des recettes comme tagine ragoût ou potage ; purée avec du beurre
de brebis (refça) ; ragoût au court-bouillon avec du couscous.
Tandis qu’en médecine, les truffes pétries sont utilisés par les
habitants de la région, pour les opérations chirurgicales (comme
pansement compresse), alors que ses huiles sont utilisées pour les
maladies des yeux (trachome et conjonctivite) ; mais sans aucune étude
ni analyse médicale.
B. Henine
Tiaret
Ces visites de chantiers qui dévoilent les défaillances
La défaillance des bureaux d’études en termes de suivi et les défauts de
conception des projets ainsi que l’absence de coordination entre les
entreprises intervenantes au niveau des chantiers, telles sont les
principales remarques décelées à l’issue d’une visite de chantiers
effectuée mercredi dernier par les autorités locales.
L’illustre exemple n’est autre que le projet en cours de réalisation du
complexe «mère-enfants» implanté à la sortie sud de la ville.
Sur place, des anomalies de conception d’ordre architectural ainsi que
des réserves techniques concernant les travaux de différents
raccordements ont été déplorées.
Les outils de stérilisation au niveau du bloc opératoire ont été
également remis en cause, car dépassés et ne répondant plus aux normes
de l’Organisation mondiale de la santé.
A ce titre, des instructions fermes ont été données à la direction des
équipements publics en tant que maître d’ouvrage, pour remédier aux
failles aussi bien sur le plan urbanistique que sur le plan du matériel.
Idem pour ce qui est du projet du Centre de formation des cadres des
collectivités locales où une panoplie de remarques a été soulevée à
l’image de l’absence, répétée et contraignante à la fois, du bureau
d’études engagé.
Celui-ci qui assure simultanément le suivi du complexe «mère-enfant» a
été sommé par le biais du maître d’ouvrage de se présenter chaque
semaine, d’autant que les entreprises intervenantes ne cessent de mettre
à l’index celui qui est censé trouver des solutions appropriées lors des
travaux. Les projets relevant du secteur de l’enseignement supérieur,
comme la Faculté des sciences humaines située sur la route de Frenda, le
pôle universitaire de Karman et les logements de fonction, n’ont pas été
épargnés lors de cette visite.
Le renforcement humain et matériel des chantiers et la livraison de 3
000 places pédagogiques, avant la prochaine rentrée universitaire, ont
été les principales instructions du chef de l’exécutif de la wilaya.
Mourad Benameur
Lancement d’un riche programme de terrains sportifs de proximité
Un programme ambitieux dans le domaine des sports devrait voir le jour
dans la wilaya de Tiaret avant la saison estivale prochaine avec la
réalisation de plusieurs terrains sportifs de proximité (TSP) au grand
bonheur des nombreux adeptes de la balle ronde, dans la mesure où de
telles structures de quartiers accusent un déficit on ne peut plus
indubitable.
Ainsi, en plus de la «endat» où un terrain est déjà mis en fonction
depuis quelque temps non sans susciter un afflux ininterrompu des
jeunes, les cités des «330 Logements», des «700 Logements» et de «Volani»
ainsi que l’Opow Kaïd-Ahmed et le Palais des sports Belarbi-Abdellah
sont également concernés par la réalisation de ces espaces sportifs.
D’une dimension de 45m x 25m et clôturés en zimmerman, ces terrains en
gazon synthétique viennent à point nommé pour promouvoir la pratique
libre du sport sur des pelouses modernes d’une part, et multiplier
l’organisation de tournois d’autre part, car ceux-ci sont considérés
comme l’activité de prédilection pour les jeunes, plus particulièrement
en été. Les autres communes ne sont pas en reste de cette opération
inscrite au titre du programme complémentaire des Hauts-Plateaux (PCHP),
faut-il le préciser, du fait que pas moins de dix régions représentant
des chefs-lieux de daïra et des communes en ont bénéficié, à l’image de
Bouchekif, Dahmouni, Aïn-D’heb, Aïn-Kermes, Oued Lili, Ksar Chellala,
Hammada, Si-Djillali-Benamar, Medrissa, Guertoufa (Tamda)..., soit 15
stades au total pour un montant global de 70 000 000 DA. Selon nos
sources, le nombre de ces TSP est appelé à être revu à la hausse que ce
soit sur le budget du ministère des Sports ou au titre de celui de la
wilaya et du Fonds de wilaya qui en prévoient près d’une dizaine
supplémentaire, histoire d’en doter le maximum de quartiers, car au vu
de la vaste étendue de la wilaya, ces terrains demeurent sans conteste
insuffisants pour satisfaire la demande exprimée. Côté impact, la
réalisation de ces terrains est intimement liée à la découverte de
jeunes talents pourvu qu’il y ait un véritable plan de prospection par
les éducateurs. Elle permet aussi l’amélioration des conditions de jeu,
loin de la boue et de la poussière. Reste à savoir si les utilisateurs
arrivent à préserver aussi bien la pelouse que la clôture pour pouvoir
assurer une longévité à ces acquis.
M. B.
Relizane
Les habitants de haouch Ezzerarka attendent toujours leur relogement
Six familles vivant à haouch Ezzerarka, situé au village des Nègres, ex-Graba,
lancent un appel aux parties responsables pour se pencher sur leur cas,
et procéder à leur déménagement dans les plus brefs délais vers des
logements décents pour abriter leurs enfants et garder leur dignité.
Ces familles vivent depuis 40 ans dans ce haouch, qui servait à l’époque
coloniale d’entrepôt, et qui est aujourd’hui le bien de l’Office de
promotion et de gestion immobilières (OPGI).
Ces habitations sont dans un état de vétusté avancé, plusieurs
effondrements partiels ont eu lieu, et selon certaines familles, il a
été procédé à leur recensement depuis 2010.
Sans parler de l’inspection de ce lieu par les responsables concernés, à
plusieurs reprises, avec des promesses de déménagement qui n’ont jamais
été concrétisées. Comme ils ont sollicité les autorités compétentesw,
mais personne n’a répondu à leurs doléances et leur souffrance ne cesse
de s’aggraver quotidiennement dans cette bâtisse qui menace de
s’effondrer sur leurs têtes à tout moment, d'autant plus qu'elle est
classée zone rouge, selon les rapports des agents de l'expertise
technique.
En effet, certains plafonds sont fissurés et d'autres sont sur le point
de s’écrouler à tout moment, sans compter les fissurations des murs dans
chaque pièce, qui sont devenues source d'émission d'humidité, provoquant
des maladies d’allergies respiratoires et d’asthme à la plupart des
membres de ces familles.
Ce qui rend les choses encore plus difficiles, c’est l’absence de
canalisations des eaux usées, les chambres sont transformées pendant
l'hiver en piscine, et les eaux difficiles à évacuer en raison du manque
de canaux de drainage.
A. Rahmane
Mostaganem
Le secteur de l’éducation recrute
La Direction de l’éducation de la wilaya de Mostaganem prévoit
l’ouverture de 200 postes budgétaires pour la rentrée scolaire
2015-2016. A compter du 15 mars prochain, des titulaires de licences et
masters vont donc se ruer à la Direction pour le dépôt des dossiers
administratifs. Cette fois, le dossier à déposer pour le concours de
sélection est allégé puisque le postulant ne déposera qu’une demande
manuscrite et les photocopies du diplôme et de la carte nationale
d’identité.
Les épreuves se dérouleront dans les délais fixés à la fin du mois de
mars courant contrairement aux rumeurs concernant la suspension des
recrutements de la Fonction publique. Il y aura un grand nombre de
postes vacants suite aux sorties en retraite anticipée des enseignants
et l’ouverture de nombreux établissements et classes scolaires. Le
recrutement concerne les trois paliers de l’enseignement général mais le
plus gros contingent devra bénéficier au cycle primaire. Les résultats
du test de sélection des candidats postulants seront communiqués dès le
mois d’avril prochain.
Pour rappel, lors de la rentrée scolaire 2014-2015, un concours de
recrutement de plus de 500 enseignants a été organisé dans la wilaya de
Mostaganem.
A. B.
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