Régions : Le Soir de l’Ouest
TLEMCEN
Béni Bahdel, clôture de la deuxième édition du festival des sports de la nature



On peut dire que le défi a été relevé : la plus petite commune d’Algérie est sortie de l’anonymat, de fort belle manière. Qui aurait pu croire, un jour, que Béni Bahdel, cette localité nichée sur les hauteurs des monts de Béni Snous, allait connaître un événement de cette dimension.
Inaugurée par le chef de l’exécutif, dans la matinée du jeudi 25 mars, en présence de nombreuses délégations nationales, cette manifestation a tenu toutes ses promesses, de l’avis même des participants qui ont été émerveillés par le décor naturel et l’immensité du barrage hydraulique, construit au lendemain de la seconde Guerre mondiale.
Onze disciplines étaient inscrites à cette deuxième édition des sports de la nature dont l’inauguration fut grandiose. Le clou de cette entrée en matière était incontestablement la cavalerie de l’école des arts et des métiers de Tlemcen, qui fut accueillie par des youyous stridents, qui allaient annoncer la couleur.
Le wali de Tlemcen était très satisfait de cet événement, il dira «nous ne pouvons qu’être fiers d’un tel événement de développement des sports de la nature qui peut être un élément catalyseur pour la promotion touristique de la région». Pendant toute la durée du festival, plus de 3 000 manifestants étaient présents au pays amazigh, la présence du conseiller de Nicolas Hulot n’est pas passée inaperçue. Les participants de plus de 20 wilayas ont fait le déplacement à Tlemcen, et ce malgré une météo des plus capricieuses.
Finalement au deuxième jour, la nature s’est montrée clémente, ce qui a permis le lancement de plusieurs épreuves, telles que la randonnée équestre, la randonnée pédestre, l’aviron, l’escalade, le vtt et le paramoteur.
Pour l’apc de Béni Bahdel et l’agence Eventos, c’est donc mission accomplie.
La troisième édition du festival est pour 2016, en attendant la désignation du lieu. Des hauteurs de Tlemcen et de ses 1 200 m d’altitude, l’appel de la nature a été entendu.
M. Zenasni

MECHERIA
Quatre jeunes périssent après consommation de la chicha

Quatre jeunes, la vingtaine, ont trouvé la mort suite à de fortes prises de bouffées de chicha «ringuila ou narguilé», alors qu’un autre se trouve dans un état grave, a-t-on appris.
II semblerait que les consommateurs ont utilisé un autre liquide stupéfiant avec la chicha pour pouvoir bien se soûler, mais leurs poumons n’ont pu résister à la forte dose consommable.
Après leur évacuation à l’hôpital suite à une intoxication extrême, ils ont fini par périr l’un après l’autre.
Notons que ce mode de consommation de tabac commence à prendre de l’ampleur dans la société algérienne. Une enquête a été aussitôt ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame qui a bouleversé la ville de Mécheria.
B. Henine

AÏN-SEFRA
Un mort et trois blessés dans un accident de la route

Un cheïkh de la zaouia tariqia a trouvé la mort dans un tragique accident de la route survenu sur les hauteurs du hameau Abdelmoula, sur la RN22.
Trois de ses proches ont été grièvement blessés, dont un fut évacué dans un état comateux vers le CHU de Tlemcen, a-t-on appris. Le drame s’est produit suite à une crevaison causant ainsi une perte de contrôle du véhicule qui a fini par se renverser sur le bas-côté de la chaussée. C’est toute une famille, originaire de Tiout-Aïn-Sefra, qui était à bord du véhicule. Il s’agit de Mohamed Henine, âgé de 77 ans, cheïkh de la zaouia tariqia (décédé sur les lieux), M. H., 61 ans, qui se trouve dans un état critique, K. H. 52 ans et A. H. 24 ans grièvement blessés.
Une enquête a été aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de ce tragique accident.
B. H.

Zoonoses
Un premier foyer de fièvre aphteuse chez les ovins décelé à Tissemsilt

Un premier foyer de fièvre aphteuse affectant trois ovins a été décelé mardi dans la commune de Khemisti (Tissemsilt), a-t-on appris hier du responsable de l’inspection vétérinaire de la wilaya.
Ces cas, les premiers du genre dans la wilaya, ont été relevés à Aïn El Hamra, a indiqué le vétérinaire Hocine Ould Amara. Du sang a été prélevé sur les ovins affectés et envoyé pour analyses au laboratoire régional vétérinaire de Mostaganem en vue de confirmer ou d'infirmer le diagnostic.
En attendant le résultat des analyses, l’inspection vétérinaire de la wilaya a pris des mesures préventives au niveau et autour du foyer portant notamment sur l’isolement sanitaire des têtes atteintes, un contrôle sanitaire dans les zones avoisinantes à Khemisti et la délimitation du déplacement du cheptel. La même instance compte acquérir, dans les prochains jours, un lot de doses de vaccin contre la fièvre aphteuse auprès du laboratoire régional précité, en prévision d'une opération préventive de vaccination dans la wilaya. Par ailleurs, la wilaya de Tissemsilt a dénombré, la semaine dernière à El Braka, dans la commune de Layoune, quatre cas de fièvre aphteuse chez les bovins, selon le même responsable qui a affirmé que ces bêtes ont été traitées et ne présentent pas de danger. Avec ces quatre nouveaux cas, le nombre de bovins atteints de fièvre aphteuse dans les communes de Sidi Boutouchent et Layoune est de 10 cas, a-t-il relevé.
La wilaya de Tissemsilt recense environ 300 000 têtes ovines et 18 000 têtes bovines, selon la Direction des services agricoles (DSA).
APS

Droit de réponse de la Sarl Famag
Suite à l’article paru dans le journal Le Soir d’Algérie, le 25/03/2015, la Sarl Famag précise que c’est un feu qui a été déclenché au niveau de la cabine de peinture le 24/03/2015 et non pas «une explosion qui a secoué l’usine projetant des ouvriers très loin», comme mentionné dans votre article et c’est grâce à la vigilance des employés que le feu a été éteint, et que la situation a été maîtrisée, avant l’arrivée même des pompiers.
Compte tenu des grosses fumées dégagées par le feu, 54 employés ont eu des malaises en raison de la quantité de fumée inhalée, ils furent évacués aux urgences du CHU de Sidi-Bel-Abbès avec les moyens de la société pour y recevoir les premiers soins, tous les employés ont été libérés le jour même, seul un a été mis en surveillance pour une durée de 48 heures pour un complément d’examen médical.
P/Gérant





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/04/02/article.php?sid=176753&cid=4