Régions : Le Soir du Centre
Aïn Defla
Le programme de gaz naturel élargi à de nouveaux quartiers
Un avenant à la convention tripartite entre le ministère de l’Energie et
des Mines, la SDO (Société de distribution de l’ouest, ex-Sonelgaz) et
le G R T G (Groupe de réalisation des réseaux de transport du gaz) vient
d’être avalisé par les trois parties concernées.
La convention dont l’exécution a été déjà lancée, concerne 8 communes.
Pour répondre à la demande des populations, la Wilaya a décidé
d’intégrer par le biais de cet avenant deux communes, en l’occurrence
Tachta-Zougagha et Aïn-Lechiakh en plus des localités de Zaouia, Oued B’
da, Sidi Hamou, Oued Hellil et Chaïba ainsi que l’ex-VSA de Oued El
Djemaâ. Tout comme ont été intégrés dans le cadre de cet avenant, les
quartiers de Sidi Menad 2, Aâdja est et ouest et Oued Rihane nord à
Khemis Miliana. Les quartiers de Beni Naghlane 1 et 2 et M’regueb 2 de
Aïn Defla, les quartier Ouled Salem, Khouel 2 et Ghenadja de Arrib, sont
intégrés dans le programme de cet avenant. Il en est de même des
quartiers Istiqlal et Krabech d’El Attaf.
Cette convention prévoit de raccorder au réseau de distribution du gaz
naturel les foyers dans trois quartiers de la commune de Aïn Defla, deux
quartiers d’El Attaf, un quartier dans la commune de Rouina, quatre
quartiers à Arrib et l’extension à quatre nouveaux quartiers de la
commune de Khemis Miliana. Ainsi, sur la base de cette convention, ce
sont 2 764 foyers qui vont être raccordés au réseau de distribution du
gaz naturel, 2 764 foyers qui n’auront plus à subir le calvaire inhérent
à l’approvisionnement en bouteilles. Selon la Direction de l’énergie,
après que l’avenant à la convention fut avalisé, les deux entreprises,
le GTRG (réseau de transport) et la SDO (distribution) ont été chargées
de la réalisation de ces réseaux.
On indique que la procédure d’appel d’offres est en cours et que ces
opérations seront réalisées durant l’année 2015. Selon des chiffres
rendus publics, de 1962 à 2010, seules quatorze communes sur les
trente-six ont été raccordées au réseau de distribution du gaz naturel.
De 2010 à 2014, ce sont quatorze nouvelles communes qui sont raccordées
soit le double en l’espace de trois ans.
Par ailleurs, toujours selon les chiffres connus, en 2009 ce taux était
de 33% ; fin 2014, la dotation de la commune de Mekhatria, avec ses 1000
foyers, a atteint un taux de 52%.
On indique que pour ces huit communes où les entreprises sont à pied
d’œuvre pour la réalisation des raccordements, le taux atteindra les 60%
fin 2015. Ainsi, dans le cadre global de cette convention et de son
avenant, ce sera 14 885 foyers qui seront raccordés au réseau de
distribution.
Karim O.
M’sila
Rencontre de 17 wilayas pour développer la formation paramédicale
L’Institut national pédagogique de la formation paramédicale a organisé,
cette semaine à M’sila, un séminaire de trois jours ayant pour intitulé
«le projet de l’établissement» au profit des directeurs et directeurs
des études, des stages de formation paramédicale et sages-femmes venus
de 17 wilayas de l’est et le sud-est du pays.
Cette rencontre rentre dans le cadre de la formation continue, la mise
en place d’une gestion managériale des établissements de formation,
ainsi que la mise en cohérence du fonctionnement des établissements de
formation avec la politique nationale de la
santé ; initié par le ministère de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière pour débattre dans la wilaya du Hodna le thème
ayant pour un premier objectif qui consiste à une étape en présentiel,«emmener
les participants à capitaliser les concepts et s’approprier la démarche
du projet», le second «emmener les participants à élaborer leurs projets
d’établissement».
Les deux phases intermédiaires seront réservées à l’accompagnement à
distance via la plateforme de formation programmée au mois de septembre
et décembre prochains à Alger et seront scindées en deux étapes,
comportant un premier thème : «élaboration du projet d’établissement.»
Par ailleurs, la seconde comportera deux points, à savoir : «emmener les
participants à identifier les points à améliorer dans le travail
réalisé» et «emmener les participants à identifier les réajustements
appropriés».
Avant de clore ce parcours de formation réservé, pour cette année en
premier lieu, à une évaluation des projets d’établissements réalisés et
évaluer les compétences développées par les participants.
Le département de formation et de l’ingénierie à l’Institut national
pédagogique de la formation paramédicale compte 35 établissements de
formation au niveau national dont trois instituts de formation de
sages-femmes répartis à Tlemcen, Tizi-Ouzou et Annaba ; 24 instituts de
formation supérieure, ouverts aux stagiaires titulaires d’un bac+trois
en vue de postuler à une licence professionnalisante, une nouvelle
filière lancée depuis l’an 2011 et, enfin, 7 instituts de formation
paramédicale pour les aidessoignants, assistante fauteuil dentaire et
auxiliaire puéricultrice.
A. Laïdi
TIPASA
Nouvelles dotations et acquisitions pour les pompiers
La cellule de communication de la Protection civile de Tipasa vient de
révéler, dans un communiqué rendu public récemment, qu’il a été procédé
à la réception et à la mise en service d’une unité de la Protection
civile dans la ville de Hadjret Ennous.
Toujours dans le cadre de ses activités, la Direction de la Protection
civile a révélé que 54 citoyens ont été formés aux interventions aux
premiers secours. Ces formations eurent lieu par brigades de 10 à 12
citoyens, qui reçurent les rudiments des premiers cours d’aide et
d’assistance aux victimes d’accidents et de sinistres, permettant des
interventions d’urgence, dans tous les périmètres des unités de la
Protection civile de la wilaya de Tipasa. La cellule de communication de
la Protection civile révéla, en outre, que cette institution vient de
recevoir en dotation quatre motocyclettes, dédiées aux interventions
urgentes dans le cas de sinistres, d’accidents et d’incendies.
Houari Larbi
Bouira
Le P/APC de Bir-Ghbalou agressé par des citoyens
La situation de crise que vit l’APC de Bir-Ghbalou, située à 40
kilomètres au sud-est de Bouira, depuis près d’un mois, a connu de
nouveaux rebondissements mardi dernier: les protestataires, en sit-in
permanent depuis le 7 mars dernier pour réclamer le départ du maire pour
cause de blocage total de développement dans cette commune, sont passés
à un autre stade en agressant verbalement le maire.
D’après les informations que nous avons eues de la part du P/APC en
personne, il était près de 16 heures lorsque celui-ci fut attaqué par
derrière par trois individus, dont deux frères, au moment où il venait
de quitter son bureau en compagnie d’un de ses adjoints. Ils l’ont
accablé d’insultes et traité de fils de harki et craché sur sa figure.
Le P/APC nous dira qu’après cette agression verbale, il a pris le
véhicule de service avec son compagnon en verrouillant les portes pour
éviter que ses agresseurs ne montent dans le véhicule, et partit,
ensuite, déposer plainte au commissariat. Là, nous dira le maire, alors
qu'il était seul à l’intérieur en train de faire sa déposition, et son
adjoint dans la salle d’attente pour témoigner, des voix se faisaient
entendre à l’extérieur. C’étaient ses agresseurs qui l’avaient poursuivi
jusqu’au commissariat sans que les policiers ne fassent quoi que ce soit
contre eux.
Une impunité qui a poussé son adjoint, intimidé par ses agresseurs, à
renoncer au témoignage exigé par la police alors qu'il est le premier
magistrat de la commune. Cela étant, rappelons que l’APC de Bir-Ghbalou
connaît un mouvement de colère depuis début mars dernier, ponctué par
des fermetures du siège et des protestations pacifiques devant le siège
de l’APC par des citoyens qui réclament le départ du P/APC, accusé
d’être toujours absent car habitant Alger et, depuis un certain temps,
malade.
Ces absences sont, selon les contestataires, la principale cause du
blocage total de leur commune qui connaît un manque flagrant de projets
de développement et ce, dans tous les domaines. Des accusations rejetées
en bloc par le P/APC qui se dit toujours présent dans la commune en
niant, au passage, habiter Alger.
Cela étant, entre les accusations des citoyens et les réponses du P/APC,
il existe une réalité tangible : celle d’un pourrissement au niveau de
cette APC qui est un chef-lieu de daïra, mais un chef-lieu où même la
Sûreté de daïra n’arrive pas à asseoir son autorité dans la ville pour
faire respecter la loi, pas même dans sa simple expression.
L’envahissement du siège de la Sûreté de daïra par des agresseurs du P/APC
mardi dernier veut tout dire …
Y. Y.
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