Actualités : EL HADI KHALDI, DU MOUVEMENT DE REDRESSEMENT DU FLN :
«Seul Saâdani est actuellement légitime»


El Hadi Khaldi, du mouvement de redressement du FLN, estime que seul l’actuel secrétaire général détient la légitimité, le comité central ayant vu ses missions achevées le 19 mars dernier.

M. Kebci - Alger (Le Soir)
Pour l’ancien ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels qui était, hier lundi, l’invité du forum du quotidien El Wassat, tous les détracteurs de Amar Saâdani, Abada, Belayat et autres doivent se mettre à cette évidence. Car, estimera-t-il, il n’est plus «opportun» de se référer à l’article 9 dont se réclame Abderrahmane Belayat pour se proclamer toujours coordinateur du bureau politique puisque le mandat de cinq ans depuis le dernier congrès a expiré le 19 mars dernier.
Autrement dit, il ne reste pour tout le monde que l’échéance du 10e Congrès du parti à même de permettre au vieux front de pouvoir retrouver son unité. D’où l’invitation faite par Khaldi à Saâdani de se conformer au deal concocté la veille de la tenue de la dernière session du comité central. Un accord qui a vu le groupe de Abdelkrim Abada prendre part aux travaux de cette session, boudée, faut-il le rappeler, par les autres contestataires. Un appel qui se veut l’expression d’un renoncement de l’actuel secrétaire général à ses engagements pris concernant, précisera Khaldi, la transparence et l’association de tout le monde aux travaux de préparation du prochain congrès, le report de tous les problèmes à cette échéance organique et rendre le front à ses militants. Et d’estimer que Saâdani a tout le «courage» de convoquer la commission nationale de préparation du prochain congrès, en fait, le comité central, auquel le secrétaire général a statutairement le pouvoir d’associer des cadres du parti. Soit l’exact contraire de ce que le successeur de Abdelaziz Belkhadem entreprend actuellement, lui qui a tout récemment élargi «unilatéralement» le bureau politique de cinq nouveaux membres et désigné les cadres devant superviser les opérations d’élection des délégués au prochain congrès, le 10e du rang.
Une démarche que Khaldi dira «récuser», estimant que ce sont là des prérogatives relevant de la commission de préparation dudit congrès à laquelle, précisera-t-il, «tout le monde doit être associé, sans exclusion aucune».
Et si Saâdani s’en tenait à sa feuille de route ? «Que chacun assume ses responsabilités. Me concernant, je ne changerai pas et le cas échéant, le rentrerai chez moi», répliquera Khaldi.
M. K.



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