Actualités : Le Bonjour du «Soir»
Tant qu'il y aura des hommes...


Par Maâmar Farah
On parle beaucoup, ces derniers temps, des «affaires» dans les milieux politico-financiers. Procès retentissants, livres sensationnels à fortes doses de «révélations» impliquant de hauts responsables, rumeurs persistantes, annonces, contre-annonces, cafouillage, délits d'initiés : ce ne sont pas les sujets qui manquent pour alimenter la chronique quotidienne des Algériens qui vivent déjà dans un stress incroyable et qui s'attendent, chaque jour, à la grande catastrophe.
Il est vrai que la corruption, le vol, la mauvaise gestion, le gaspillage style tramways dans des villes asphyxiées, les dépenses de luxe comme ces «années» culturelles qui mobilisent des centaines de milliards dont on a besoin dans des secteurs prioritaires, l'importation excessive, hors normes, absolument anti-patriotique, font que la confiance ne règne plus entre gouvernants et gouvernés.
Mais, parfois, au détour d'une discussion, sur la terrasse d'un café, vous apprenez que ce wali, sorti depuis peu en retraite, ne possède, en tout et pour tout, qu'un trois-pièces ou que ce général habite toujours son ancien immeuble. Ils sont rares. Ce n'est rien. Mais ça méritait d'être dit. Tant qu'il y aura des hommes...
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/04/28/article.php?sid=177913&cid=2