Par Maâmar Farah
Mon petit doigt me dit que les tergiversations autour de la Constitution
ne sont nullement dues aux raisons officielles évoquées, ni à l'attente
d'une implication de l'opposition nommée Désir, mais à l'absence d'un
consensus autour du nom de la personnalité appelée à occuper le poste de
vice-président qui serait le nouveau chef suprême au cas où...
Certains avancent que la mésentente est plus profonde et qu'elle
concerne même la question centrale de l'utilité d'un tel poste. Dans les
deux cas, la nouvelle Constitution apparaît comme un axe primordial de
la bataille de succession engagée par plusieurs parties au pouvoir. Il
faut savoir interpréter les déclarations des uns et des autres et quand
Saâdani se met en chef de file de ceux qui veulent retarder la
promulgation de la nouvelle Loi fondamentale, il fait comprendre que son
intérêt personnel est de ne rien changer à l'ordre et au système : il en
serait le principal bénéficiaire, à condition toutefois qu'il reste
patron du FLN.
Finalement, l'accouchement est difficile parce qu'il doit régler la
question de la succession qui se fera, nous dit-on, et pour la première
fois, loin des képis. En est-on certains ?
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PS : Bienvenue au camarade Raoul Castro ! Fiers de vous
accueillir sur la terre des révolutionnaires ! Venceremos !