Régions : MOSTAGANEM
Enquête suite à une plainte pour bavure policière


«Où a-t-on vu un agent de police, censé représenter la loi et veiller à son application, se comporter de manière odieuse», s’indigne le docteur K. N. «De toute façon, dit-elle, la cellule de contrôle et d’inspection de la Sûreté de wilaya où je me suis rendue m’a promis d’ouvrir une enquête.»
D’après le témoignage de cette femme médecin, l’incident s’est produit le 3 mai dernier quand une policière en treillis, assurant la sécurité à la daïra de Mostaganem, lui avait fait une observation, celle d’avoir utilisé son portable dans une administration. Elle dira : qu’elle n’aurait pas compris réellement sa remarque car elle criait fort et qu’elle lui aurait tout simplement répondu qu’elle était une citoyenne algérienne.
«Ainsi, l’agent de l’ordre a fini par s’énerver et perdre son contrôle en s’acharnant sur moi, en me rouant de coups de pied à la jambe et à l’épaule, si bien que mon foulard et ma veste ont été arrachés et jetés à terre avec, en plus, une humiliation devant un grand nombre de témoins médusés par cette scène. Mais que personne n’a intervenu pour me porter secours.» Puis, dit-elle, la mise en cause l’a emmenée de force dans une salle qui semblait être un réfectoire avant qu’un fourgon de police n’arrive pour l’évacuer au commissariat. Cette femme parvint, tout de même, à alerter son époux se trouvant dans le parking de la daïra et qui a réussi à ramener le calme et apaiser les esprits au sein même de la 4e Sûreté urbaine de la Salamandre. L’affaire a été réglée à l’amiable.
Mais la femme médecin quand elle fut dirigée vers l’U.M.C. pour y être soignée, l’urgentiste de permanence a diagnostiqué une entorse et des ecchymoses.
Avec une jambe droite plâtrée et un certificat médical de 15 jours établi dans la foulée, la femme médecin changea alors d’avis et est allée déposer une plainte auprès de la cellule de contrôle et d’inspection du commissariat central.
Pour en savoir davantage sur cette affaire, nous avons rencontré le responsable de la cellule de communication de la Sûreté nationale. Il s’est prononcé sur le sujet en déclarant qu’une enquête est ouverte par le CCI et qu’elle suit son cours pour faire toute la lumière sur cet incident.

Démoustication des quartiers et des cités
La ville de Mostaganem dont la population s’élève à plus de 300 000 habitants se trouve quotidiennement envahie par des nuées de moustiques.
Depuis la nuit de dimanche dernier, une campagne de démoustication est menée dans tous les quartiers et cités de la Perle de la Méditerranée. Durant cette saison de grandes chaleurs, l’existence de caves inondées d’eaux usées dans les cités du 5-Juillet et de Chemouma, aident à la prolifération des moustiques qui narguent la population dans leur sommeil, malgré l’usage des pastilles anti-moustiques. Ainsi, des équipes relevant des 32 communes des APC munis de pulvérisateurs avec 18 000 litres de produits chimiques ont sillonné de nuit, les différents sites ciblés par cette campagne pour y éradiquer les moustiques et autres bestioles qui prolifèrent à la faveur des grandes chaleurs. Cette opération tant attendue par les habitants est intervenue, grâce au concours de M. le wali, dans le cadre de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles par les moustiques.
A. B.



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