Actualités : QUELQUES SEMAINES APRÈS LE RETOUR DE OUYAHIA À LA
TÊTE DU PARTI
Premières purges au RND
Aussitôt son retour à la tête du parti entériné, le
secrétaire général intérimaire s’est attelé à «mettre de l’ordre» dans
la maison.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
Certes, Ahmed Ouyahia a, le temps d’une conférence de presse animée
le lendemain de son plébiscite par les membres du Conseil national du
parti, tenté de rendre le RND plus visible qu’il ne l’a été durant le
court règne de Abdelkader Bensalah, en proposant la réactivation de la
défunte alliance présidentielle, mais il a vite fait de s’éclipser pour
se consacrer aux choses purement domestiques. Surtout que son offre
avait été contrariée le surlendemain même par le secrétaire général du
FLN et que beaucoup de travail organique l’attendait, lui qui devait
faire le ménage. Mission à laquelle il s’attelle donc avec, juste après
l’installation d’un nouveau secrétariat national, des changements opérés
au niveau de certaines wilayas du pays.
Dans ce sens, Ouyahia vient de changer de coordinateurs au niveau de
quatre wilayas. Un lifting qui n’est qu’à ses débuts et qu’un membre du
secrétariat national n’a pas estimé opportun de confirmer mais qu’un
membre du conseil national du parti a attesté.
Selon Nouria Hafsi, celle qui a été parmi l’équipe qui a participé au
départ de Ouyahia en janvier 2013, le secrétaire général intérimaire du
RND a remplacé les coordinateurs au niveau des wilayas d’Illizi, Naâma,
El-Tarf et Oran. Dans la capitale de l’Ouest, c’est l’ancien député et
actuel P/APW d’Oran, Abdelhak Kazi Tani qui a succédé au député Kada
Bénatia.
Un bureau de wilaya qui, pour rappel, avait enregistré, au lendemain des
élections législatives du 10 mai 2012 à l’occasion desquelles le parti a
subi une véritable douche écossaise dans la capitale de l’Ouest, une
grogne généralisée parmi la base militante qui réclamait tout simplement
la tête de Ouyahia.
Selon notre interlocutrice, la cadence de ces changements sera
poursuivie prochainement et concernera, notamment les wilayas où des
différends n’ont jamais cessé de rythmer la vie du parti, comme
Tizi-Ouzou ou encore Béjaïa. Et le «silence radio» observé par
l’ex-secrétaire général fait partie, face à ces «grognes locales»
d’ailleurs, des griefs retenus contre Abdelkader Bensalah.
M. K.
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