Régions : Hôpital du 1er-Novembre d’Oran
440 cas d’intoxication en une semaine
La boulimie de la consommation durant ce mois de
Ramadhan n’a pas été freinée par la hausse des températures que connaît
la wilaya d’Oran. Un excès dans la consommation alimentaire qui n’est
pas sans conséquences.
Ainsi à lui seul, le service des urgences médicales relevant de
l’Etablissement hospitalier et universitaire 1er-Novembre d’Oran «EHUO»
a enregistré durant la première semaine de ce mois pas moins de 440 cas
d’intoxication. Signalons que 74 cas ont été enregistrés durant la nuit
du premier jour de jeûne. Si pour certains c’est la qualité de l’eau
douteuse consommée qui est à blâmer, pour d’autres il s’agit d’aliments
mal conservés ou achetés sans prendre en considération les dates de
péremption ou encore leur exposition trop longtemps au soleil par les
revendeurs qui attirent leurs clients en baissant les prix.
D’autres patients ont reconnu avoir consommé des viandes grillées après
le ftor durant leurs balades nocturnes. Une tendance qui semble plaire à
beaucoup de personnes qui sont attirées par les odeurs de viande et de
foie grillés par des vendeurs qui s’installent à tout coin de rue. Les
gâteaux orientaux ne sont pas en reste de ces mets qui causent les
intoxications, car trop souvent proposés à la vente sans être recouverts
ou frais. Le client lui, souvent aveuglé par sa faim et sa soif ne
réfléchit pas trop avant d’acheter. Ce n’est qu’après consommation que
son estomac le rappelle à l’ordre.
D’autres sont tout simplement victimes de leur cocktail explosif de
mélange de différents mets après une table garnie, les gâteaux, les
fruits, les glaces, le lait, le couscous, et à nouveau le s’hour.
L’estomac ne peut pas tout digérer et il le fait savoir à son
«propriétaire» qui se retrouve finalement aux urgences.
Amel Bentolba
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