Actualités : MARCHÉ DES VÉHICULES
Les importations plafonnées à 400 000 unités par an
Le recours aux licences d’importation et
d’exportation prévues dans le cadre du projet de loi sur les opérations
d'importation et d'exportation vise, selon le ministre du Commerce, à
assurer une «gestion rationnelle du commerce extérieur», faisant part,
dans ce sens, du plafonnement de l’importation des véhicules à 400 000
unités par an.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
Selon Amara Benyounès qui répondait, hier, aux membres du Conseil de
la nation qui discutaient en plénière ledit projet complétant et
modifiant l’ordonnance 03-04 du 19 juillet 2003, une commission
interministérielle pilotée par son département et intégrant les
ministères de l’Agriculture, de l’Industrie et de celui des Finances,
aura la mission d’octroi de ces licences d’importation qui ne concernera
qu’une vingtaine de produits.
Des importations qui, concernant les véhicules, «ne devront pas dépasser
les 400 000 unités annuellement pour, explique-t-il, assainir la filière
de l'importation des véhicules qui connaît», selon une récente étude
menée par son département, plusieurs irrégularités et
dysfonctionnements.
Et les professionnels parmi les nationaux seront «prioritaires» dans le
bénéfice de ces licences d’importation qui constituent, ajoute Benyounès
pour qui le commerce extérieur est en butte à deux fléaux majeurs, la
surfacturation et la contrefaçon. Le ministre du Commerce joindra sa
voix à celle d’un sénateur pour plaider pour une culture d’exportation,
estimant que sans une diversification de notre économie, toute mesure
protectionniste du produit local n’aurait aucun sens.
Concernant les négociations en vue de l’adhésion à l’OMC, Benyounès
avoue ne pas avoir plus d’arguments qu’il n’en a déjà avancés,
regrettant que notre pays soit devenu le «doyen» des négociateurs avec
l’OMC puisque bien de plus récents candidats, dont le Yémen y ont
accédé.
«97% du commerce international est dans l’OMC et 80% de l’humanité est
dans l’OMC», dit-il, rappelant les directives «claires» du président de
la République concernant ces négociations d’adhésion à l’OMC qui doivent
tenir compte de la préservation des intérêts du pays.
«Nous ne pouvons pas rester en marge», soutient-il. Il fera part, par
ailleurs, d’une prochaine évaluation quinquennale de l’accord
d’association avec l’Union européenne.
M. K.
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