
Régions : HATATBA (TIPASA)
L’UGCAA s’implique
L’Union générale des commerçants et artisans
algériens, UGCAA, a révélé récemment, lors d’une déclaration faite au
sein du marché de gros de Hatatba, et par le biais de son porte-parole,
Hadj Tahar Boulenouar que le gouvernement algérien a été interpellé sur
la situation créée par la mévente des produits agricoles, et a demandé
que des efforts soient entrepris afin d'accélérer la création de centres
nationaux de régulation de la production agricole et la création
d’unités de transformation dédiées à l’utilisation de l'excédent de la
production agricole de fruits et légumes.
L’orateur a précisé, par ailleurs, que cette initiative a été motivée
par la mévente de la production agricole mais aussi par la faiblesse des
prix observés au sein des marchés de gros de fruits et légumes lors de
cette deuxième semaine du mois de jeûne, en ajoutant qu'une énorme
quantité de la production agricole des fellahs a pourri et a été jetée.
Ainsi, Hadj Tahar Boulenouar, le porte-parole officiel de l'Union
générale des artisans et commerçants algériens, outre qu’il a exprimé sa
satisfaction sur l’abondance des fruits et légumes sur le marché
national depuis le début du mois de Ramadhan, déplore et regrette la
perte de la production agricole, invendue et qui pourrissait en grande
quantité, malgré que la mercuriale des prix des produits affichait des
prix très bas, qui ne compensaient nullement les dépenses engagées par
les fellahs dans l’achat des intrants agricoles à l’instar des engrais,
produits phytosanitaires, semences et films plastiques.
Selon l’orateur, l’Etat devra intervenir pour le soutien des prix de ces
intrants et encourager le fellah à produire mieux et plus, en quantité
et en qualité
Hadj Tahar Boulenouar estime, en outre, dans sa déclaration que lors de
la saison prochaine, l’Etat devra intervenir dans la régulation des prix
des intrants agricoles et à défaut compenser les pertes induites en
raison de la baisse des prix de vente, qui ne compensent pas les frais
faramineux engagés par les fellahs dans l’acquisition de ces intrants
agricoles.
De même, Hadj Tahar Boulenouar demande à ce qu’il y ait une réflexion
sur la création d'usines de transformation des produits agricoles ainsi
que d’industries alimentaires qui utiliseraient les productions
excédentaires de l’agriculture et permettront aux agriculteurs touchés
de sauver leur production d'une part, et de parvenir à l'autosuffisance
dans différents produits agricoles de large consommation au profit de
citoyens.
Houari Larbi
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