Régions : Le Soir de l’Est
APC DE ANNABA
Le budget complémentaire adopté
Réuni en session ordinaire sous la présidence du premier magistrat de la
commune, Farid Merabet, le conseil de l’Assemblée populaire communale de
la ville de Annaba a adopté à l’unanimité le budget complémentaire pour
l’exercice 2015, estimé à 3,12 milliards de dinars.
Ce budget est destiné à financer plusieurs opérations d’intérêt public
dont la réalisation d’un laboratoire de contrôle sanitaire ayant pour
tâche principale l’analyse bactériologique et physicochimique de l’eau
potable, de celle utilisée dans l’irrigation et celle usée pour éviter
les cross connexions et autres maladies à transmission hydrique (MTH),
mais également de l’eau de mer et des piscines pouvant être à l’origine
de maladies de la peau.
Le conseil a aussi adopté des opérations pour l’équipement et
l’aménagement de plusieurs locaux et services. Il s’agit du siège de
l’hôtel de ville, dont la vétusté est apparente, pour 100 millions de
dinars, la réalisation du nouveau siège du secteur communal pour 50
millions de dinars, la réhabilitation de l’annexe communale de la cité
Seybouse pour 6 millions de dinars et l’équipement du nouveau siège de
la Direction de la réglementation et l’administration générale (Drag) de
la commune pour 16 millions de dinars. Ce service attendu par la
population viendra mettre un terme notamment à l’encombrement constaté à
longueur de journée devant le service actuel de l’état civil dans les
anciens locaux, servant également à d’autres services communaux.
Par ailleurs, le conseil communal a adopté neuf demandes de modification
partielle du plan d’occupation de sol (POS). D’autre part, des aides aux
associations culturelles et clubs sportifs de la ville ont été adoptées
par les membres du conseil. A cet effet, les clubs de Hamra Annaba et
USMAnnaba ont bénéficié chacun de 40 millions de dinars alors qu’une
enveloppe de 5 millions de dinars a été octroyée au club de handball
Olympique Madinet Annaba (OMA), qui vient d’accéder en nationale II.
A. Bouacha
RHP à Guelma
Relogement des 81 familles de Mérabet-Messaoud
Le relogement de 81 familles dans des logements publics locatifs du
POS-SUD de la ville de Guelma, a débuté ce mercredi matin.
Cette opération intervient dans le cadre de la résorption de l’habitat
précaire (RHP) qui prend fin dans cette wilaya, «Il s’agit du dernier
quota distribué, sur les 815 unités prévues pour notre circonscription»,
nous déclare L. Bouzegza, chef de daïra de Guelma.
L’ensemble des familles bénéficiaires de cette opération habitaient le
quartier populaire de Mérabet-Messaoud, sur les hauteurs de la ville.
Selon la même source, des agents des services concernés, encadrés par
des éléments des corps de sécurité ont été mobilisés pour cette
opération qui s’est déroulée dans les meilleures conditions.
Par ailleurs, le wali de Guelma a insisté, mardi, lors des travaux de l'APW,
auprès des chefs de daïra pour exiger la démolition des habitations
évacuées, «condition sine qua non pour la remise des clés des nouveaux
logements», déclare-t-il devant les élus locaux.
N. Guergour
Bilan du premier semestre des activités de la DGSN à l’Est du pays
Rassurant, mais pas suffisant
Avec plus de 1 500 affaires liées au trafic de drogue traitée et la
saisie de 656 kilogrammes de kif ainsi que 46 000 comprimés
psychotropes, l’inspection régionale de la Sûreté de l’Est voudrait être
rassurante quant aux efforts consentis pour lutter contre toute forme de
délinquance.
C’est ce qui ressort du point de presse animé, hier, au siège de
l’inspection régionale de la Sûreté de l’Est, sis à la zone industrielle
Palma à Constantine par le commissaire Rachid Belaïli, chargé des
relations publiques.
L’orateur devait passer en revue l’ensemble des activités de
l’inspection de l’Est, tout en rappelant l’importance géographique de la
circonscription territoriale qui s’étale sur plus de 83 000 km2 avec pas
moins de 15 wilayas, 178 daïras, 12 ports et 7 aéroports et plus de 12
millions d’habitants. Il est à noter en outre que l’inspection régionale
de l’Est dispose d’une frontière longue de 489 kilomètres et d’un
littoral de 530 kilomètres, c’est dire toute la complexité de la tâche
des policiers à faire régner l’ordre et lutter efficacement contre
plusieurs formes de criminalité, la drogue, les crimes et les fuites de
capitaux, sans omettre le trafic à grande échelle qui s’opère au niveau
des frontières, notamment le trafic de carburant et celui des denrées
alimentaires.
Ainsi pour les crimes commis durant le premier semestre 2015, l’on note
le chiffre de 43 dont 41 ont été résolus, un chiffre en baisse par
rapport à l’exercice précédent. L’autre statistique marquante concerne
l’émigration clandestine qui suscite ces dernières années une attention
toute particulière des services de police, pour endiguer un phénomène en
perpétuelle évolution, au regard de la situation qui prévaut notamment
au Sahel et en Syrie. Le dernier recensement des émigrés clandestins est
estimé à 814 Africains et 1 974 Syriens.
Sur un autre registre, la délinquance routière continue de sévir avec,
pour le premier semestre 2015, 4 072 accidents pour 128 morts et plus de
3 000 blessés. Sur ce point, l’orateur dira : «beaucoup de travail reste
à faire, notamment à l’approche de la saison estivale qui génère un
afflux considérable sur les routes, le travail de sensibilisation au
même titre que la rigueur qui doivent prévaloir, n’en seront que
bénéfiques pour permettre à nos estivants un bon séjour». L’autre point
devait concerner la manifestation culturelle de 2015, Constantine
capitale de la culture arabe, où la DGSN a mis énormément de moyens,
tant humains que matériels pour la réussite de cet événement d’un point
de vue sécuritaire en prévision d’un afflux de touristes aussi bien
locaux qu’étrangers en plus des délégations étrangères, notamment durant
la cérémonie de clôture.
En revanche, l’on notera qu’en ce qui concerne le commerce informel,
source de plusieurs maux, notamment avec le squat des espaces publics,
le chargé des relations publiques de l’inspection régionale de la Sûreté
dira : «Effectivement, nous faisons face à ce phénomène récurrent pour
lequel nous continuons âprement le combat, car nous estimons qu’il
participe à une forme de délinquance, souvent fatale, s’agissant
d’empoisonnement liés aux intoxications alimentaires».
En effet, ce phénomène, longtemps décrié par les pouvoirs publics,
concerne surtout ces commerces qui étalent leurs marchandises à même le
sol, exposées au soleil, notamment des boissons d’origine douteuse.
N. Benouar
JIJEL
Une forte tension sur le lait en sachet
Le lait en sachet est un produit rarissime en cette fin de mois de
Ramadhan
Ce produit de large consommation qui est prisé en cette période connaît
une forte pénurie qui est l’origine d’interminables files devant les
commerces d’alimentation générale.
Une situation qui a lourdement pénalisé les consommateurs en quête de ce
produit précieux en ces temps de grandes chaleurs. Interrogé par nos
soins, un connaisseur au fait du commerce de cette filière nous a
affirmé que la production des unités de la wilaya ne dépasse pas les 30
000 litres par jour alors que la demande est de l’ordre de 60 000
litres, soit un déficit de 50%, ce qui explique cette tension qui risque
de s’accentuer, notamment avec la prochaine arrivée de milliers
d’estivants.
Notre interlocuteur attribue cette situation aussi à la baisse des
opérations de collecte de lait qui est passée de 11 millions de litres
en 2013 à 10,8 millions l’an dernier. Face à cette pénurie, les
commerçants de la wilaya s’approvisionnent dans les wilayas de Béjaïa,
de M’sila et de Constantine. Notons, enfin, que deux dossiers
d’investissement relatifs à la réalisation de deux laiteries ont été
validés par le Calpiref, ce qui contribue à la prise en charge de
l’approvisionnement du marché local en ce produit alimentaire
subventionné par l’Etat.
B. M. C.
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