Régions : Le Soir du Centre
Djelida (Aïn Defla)
Pour une histoire de stationnement, deux personnes décèdent
C’est une triste histoire que vient de connaître Djelida, le chef-lieu
de daïra situé à 15 km au sud-est de Aïn Defla.
Les faits remontent, de source policière, à la nuit de lundi à mardi,
bien après la rupture du jeûne. Une voiture légère, une Logan, s’arrête
près du siège de la daïra, et le conducteur, un homme de 54 ans qui
était avec son fils, un jeune homme, s’apprête à stationner.
Sur le moment, intervient un agent de police en faction non loin de là
et demande au conducteur d’aller stationner son véhicule, un peu plus
loin.
On indique que le père allait obtempérer quand son fils lui dit de n’en
rien faire, «on laisse le véhicule ici» intime-t-il a son géniteur. Le
policier tente de faire entendre raison au fils qui répond «le véhicule
restera ici et vous pouvez faire intervenir celui sur qui vous comptez».
Le simple rappel à l’ordre tourne en un échange verbal qui, très vite,
génère un attroupement. Toujours selon la source policière, une voiture
de patrouille passe par la et vient aux nouvelles. Le policier qui est
intervenu fait son rapport à l’officier de permanence en patrouille. Ce
dernier demande alors au fils de présenter ses papiers d’identité et
ceux du véhicule. Comme il s’obstinait à ne pas obtempérer, il déclare
aux policiers qu’il était militaire. On lui demande alors de présenter
sa carte. L’interpelé déclare alors qu’il ne l’avait pas sur lui. Les
policiers lui demandent alors de les suivre au siège de la Sûreté de
daïra situé non loin de là, pour des vérifications d’identité. Après
beaucoup de palabres indique-t-on, les policiers arrivent à
l’interpeller. C’est le moment que choisit le père pour ne pas laisser
son fils partir au commissariat seul et tout le monde monte dans le
véhicule de la police où se trouvaient déjà d’autres agents en service.
Arrivés sur les lieux, tout le monde se dirige vers l’escalier qui mène
au bureau. Là, le père est pris alors d’un malaise et se plaint d’une
douleur au niveau du thorax et s’affaisse. Un appel d’urgence est lancé
pour demander une ambulance. Comme il n’existe pas d’unité de Protection
civile à Djelida, on fait intervenir l’ambulance de la polyclinique. Et
c’est sur la route qui mène vers les UMC de l’hôpital de Aïn Defla que
le père rend son dernier soupir.
Par ailleurs plus tard, un parent du défunt, âgé de 65 ans, demeurant
dans la commune mais éloigné, est informé du décès. A son tour, le
parent est pris d’un malaise cardiaque et décède sous le choc émotif.
Sur ordre du procureur de la République, une enquête a été ouverte et
une autopsie a été pratiquée pour déterminer les causes de la mort du
conducteur de la Logan. Selon la même source, le rapport signé du
médecin légiste est catégorique, «mort de cause naturelle et aucune
trace de violence».
Le défunt a été inhumé mardi en début d’après-midi dans le cimetière de
commune
En conclusion, deux drames, deux décès deux familles endeuillées en
plein Ramadhan, à la veille de l’Aïd pour une histoire de stationnement.
Karim O.
Médéa
Les commerces ne seront pas fermés les jours de l'Aïd
En prévision de l'Aïd el Fitr, des dispositions ont été prises par la
direction du commerce de Médéa visant à pallier toute rupture
d'approvisionnement en denrées alimentaires et autres services utiles à
l'adresse des citoyens. Dans ce sens, un plan de permanence a été conçu,
lequel stipule la mobilisation de pas moins de 809 opérateurs.
Un calendrier a été confectionné pour que les 144 boulangers concernés
par la permanence se relayent de façon organisée. D'autre part, 370
vendeurs de fruits et légumes et 291 autres commerces (boucheries,
stations-services, distributeurs de lait, vulcanisation,...) ont été
astreints à des instructions similaires et devront ouvrir leurs
commerces les jours de l'Aïd aux heures et dates arrêtées par
l'administration de la direction du commerce. Il a été également
clairement signifié aux opérateurs, qu' en cas de défaillance de leur
part, ils seront passibles de sanctions pouvant atteindre 200 000 DA
d'amende en plus de la fermeture de leur commerce pour une durée de 30
jours suivant la loi du 14 août 2004 régissant les modalités des
pratiques commerciales dans son article 5.
Concernant un autre volet, la direction du commerce de Médéa a saisi,
cette dernière semaine du mois de Ramadhan, une quantité de laitage et
de poulet frais. Ainsi une quantité de 32 400 kg de yaourt (312 pots) et
36 kg de margarine ont été retirées des étals car stockées dans des
conditions déplorables, sans le moindre respect des normes d'hygiène et
de conservation si bien que la margarine s'était complètement liquéfiée.
D'un autre côté, et agissant sur information cette fois-ci, les éléments
des mêmes services de la direction du commerce ont saisi puis détruit
une quantité de poulets destinés à être commercialisés dans une wilaya
limitrophe, mais sans avoir été vidés au préalable comme le stipule la
loi.
La deuxième prise a consisté en une quantité de poulets estimée à 209
kg. Elle a été saisie au niveau de l’abattoir pour défaut de certificat
sanitaire. Cependant, ce lot de viande blanche a été acheminé vers les
restos du cœur du Croissant-Rouge, après examen vétérinaire.
M. L.
BLIDA
L’ex-directrice de l’OPGI et quatre cadres sous mandat de dépôt
L’ex-directrice de l’OPGI de Blida, quatre cadres de cet Office et un
entrepreneur ont été placés, hier à 2h du matin, sous mandat de dépôt
par le juge d’instruction du tribunal de Blida.
Ces personnes sont poursuivies pour les griefs d’association de
malfaiteurs, faux en écriture publique, dissipation de biens de l’Etat,
et passation de conventions contraires à la réglementation en vigueur,
entre autres.
L’enquête diligentée par le Groupement de gendarmerie nationale de Blida
remonte au mois de mai 2014 lorsqu’une plainte a été déposée contre la
gestion de cette entreprise. Selon une source proche du dossier, il
serait reproché à cette ex-directrice d’avoir usé des fonds de l’OPGI
pour le payement de travaux de réhabilitation de plusieurs cités suite à
un arrêté émanant de la wilaya. L’argent utilisé aurait été remboursé
par la suite par cette même wilaya.
A noter que 20 prévenus ont été présentés et entendus par le juge
instructeur dont l’audience a duré 12 heures, à savoir de 15h à 2h du
matin.
Pour rappel, l’ex-directrice de l’OPGI de Blida qui a été mutée à
Tébessa avant d’être démise de ses fonctions est détentrice d’un PHD en
architecture, veuve et mère de quatre filles.
M. B.
Affaire de la société Al Waâd essadek de Sour El Ghozlane
Des peines entre 10 et 7 ans requises par le procureur
Finalement, et malgré les demandes de report des avocats, le procès de
l’affaire Al Waâd Essadek a eu lieu, comme annoncé dans l’une de nos
précédentes éditions, à la date prévue, soit le mardi 14 juillet 2015.
Mardi au niveau du tribunal de Sour-El-Ghozlane, le procès s’est ouvert
en présences de six accusés parmi lesquels, les deux associés du patron
de la société, Moulay Salah qui est toujours en fuite, à savoir Ziani
Farid et Amara Azeddine ; ainsi que des centaines de victimes,
exactement 325 sur les 600 qui se sont constitués en victimes de cette
société qui avait utilisé le modèle Ponzi pour extorquer malicieusement
des gens. Ainsi et après avoir rappelé les circonstances dans lesquelles
a été montée cette société et les délits qui lui sont imputés après
avoir déclaré faillite, des délits qui se résument en constitution
d’association de malfaiteurs et escroquerie, et après les plaidoiries
des avocats des victimes qui ont demandé à ce que les victimes soient
indemnisées car escroquées par une société dans laquelle ils avaient
confiance en investissant leurs biens, le procureur a requis 10 ans de
prison ferme et 400 000 dinars pour le principal accusé, Moulay Salah,
et 7 ans de prison ferme pour les dix autres accusés qui étaient
présents à la barre. Le verdict sera connu dans une semaine.
Y. Y.
M'sila
Une secousse d'une magnitude de 4,1 à M'sila-Ville
Un séisme d'une magnitude de 4,1 sur l’échelle de Richter a secoué hier
matin,la ville de M'sila vers 8h 38 mn dont l'épicentre a été enregistré
selon le CRAAG à 4 km au sud-ouest de la ville.
En dépit de la frayeur qui a hanté les habitants de la ville,aucun dégât
n'a été déploré ni de victime enregistrée par la Protection civile de la
wilaya,excepté l'effondrement d'un mur d'une vétuste habitation faite en
terre ou en «Toub» située dans la localité de «Ghezal» où a été
enregistré l'épicentre de cette secousse. A rappeler que la dernière
secousse tellurique d'une magnitude de 3,5 a été ressentie au mois de
mai dernier dans la commune de Béni Ilmène située à 70 km au nord-ouest
du chef-lieu.
A. Laïdi
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