Chronique du jour : DIGOUTAGE
Ordinaire
Par Arris Touffan
Un fait récent de viol d’une réfugiée camerounaise à Oran nous interroge sur
deux points… D’abord sur le viol lui-même. Comment, grand Dieu, un tel fait
puisse se produire sans que cela soulève un tollé d’indignation. Quand l’horreur
est versée dans la banalité, rien à espérer d’une société : elle est malade…
L’autre truc, c’est le racisme. Faut l’admettre. Nous autres Algériens qui nous
plaignons du racisme en Europe, nous le pratiquons gaiement chez nous. Oui,
monsieur ! Le pire est qu’on ne s’en rend même pas compte.
A. T.
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