Actualités : PROGRAMMES AADL
Les souscripteurs 2001 et 2002 d’abord


Les souscripteurs du programme AADL 2 doivent attendre encore pour verser la deuxième tranche et ainsi pouvoir choisir les sites de leurs futurs logements.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
- La priorité étant actuellement au niveau du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, et de ladite Agence de l’amélioration et du développement du logement, d’en finir avec le programme 2001-2002 dont nombre de nombreux retardataires, parmi ceux qui ont présenté des recours au refus qui leur a été signifié au préalable pour divers motifs, viennent tout juste d’être invités à honorer leurs toutes premières tranches.
Ces derniers devront, selon le premier responsable du secteur, Abdelmadjid Tebboune, qui s’exprimait, avant-hier jeudi, en marge d’une séance de questions orales au Conseil de la nation, choisir leurs futurs toits et leurs sites tout prochainement avant de «se faire délivrer leurs préaffectations fin décembre ou au plus tard au tout début de l’année prochaine, 2016. Des préaffectations qui, a-t-il tenu à préciser, «ne concernent que les projets ayant atteint un taux d'avancement de 70%». Et ce n’est qu’après que les nombreux souscripteurs du programme 2 de l’année 2013 seront invités progressivement à payer la seconde tranche et choisir, à leur tour, les sites d’implantations de leurs logements.
Par ailleurs, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a réfuté l’existence d’une quelconque décision au niveau de son département quant au gel du programme de l'aide de l'Etat destinée à l'auto-construction au titre de la formule de l’habitat rural. Et à Tebboune de mettre le retard accusé dans l’exécution dudit programme au niveau de certaines wilayas du pays, à une «suspension de l'opération dans certaines wilayas par arrêtés des walis aux fins de vérification des listes des bénéficiaires suite à des rapports faisant état de dépassements». Il a exclu, par ailleurs, tout impact sur le secteur de l’habitat en général et le programme de l’habitat rural plus particulièrement, consécutivement à la chute des cours du pétrole.
Il a avoué, sur un autre plan, que près de 29 000 unités d’habitation, toutes formules confondues, relevant de l’actuel programme du secteur, sont encore au stade de projet, les travaux de leur réalisation tardant à être lancés, pour des «considérations d'ordre technique liées au foncier ou à l'infructuosité des appels d'offres relatifs aux entreprises chargées de la réalisation».
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a évoqué le problème des retards immenses accusés dans la concrétisation des programmes LSP (Logements sociaux- participatifs).
«Un état des lieux sera établi d’ici la fin du mois en cours», ce qui permettra, a-t-il poursuivi, «d'évaluer l'état d'avancement réel du programme au niveau de chaque chantier» à même de dicter les mesures à prendre au cas par cas.
M. K.



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