
Actualités : Pêche artisanale
Pour un plan d’action pour la mise en œuvre des directives volontaires
de la FAO
Des professionnels du secteur de la pêche plaident
pour l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre des
directives volontaires de la FAO. Selon eux, il est question d’assurer
la durabilité de la pêche artisanale tant marginalisée en Algérie.
En dépit de sa contribution à l’économie et à la sécurité alimentaire de
nombreuses familles, la pêche artisanale reste marginalisée en Algérie.
Pourtant, elle constitue la principale source de revenus pour plus de la
moitié des professionnels du secteur de la pêche et des ressources
halieutiques. Une activité qui, selon les chiffres officiels, emploie
plus de 20 000 personnes pour une flottille de plus de 3 000
embarcations. Face aux nombreuses contraintes que rencontre cette
activité, des professionnels du secteur de la pêche ont proposé ce jeudi
à Alger, des solutions pour le développement de ce métier.
L’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre des directives
volontaires de la FAO (Organisation des Nations-Unies pour
l’alimentation et l’agriculture) sur la pêche artisanale a été justement
mise en exergue. Inspiré du plan d’actions de la plateforme maghrébine
sur la pêche artisanale qui forme un réseau sous-régional composé
d’organisations professionnelles et celles de la société civile, le plan
d’action proposé cible justement à pérenniser la pêche artisanale.
Les professionnels algériens plaident ainsi pour le renforcement des
capacités techniques et des programmes de formation et insistent sur la
nécessité de s’organiser en coopératives pour pouvoir gérer et défendre
leur profession.
Ils rappellent, à cet effet, la diminution de la ressource, le manque de
moyens, la cherté du matériel de pêche et l’absence d'espaces de
commercialisation dédiés à leur métier dont souffrent les pêcheurs
artisans algériens.
Le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, a souligné pour sa
part, la nécessité d’organiser ce type de pêche pour le rendre
«durable».
«Les directives volontaires de la FAO insistent sur la durabilité de la
ressource, étant donné que cela touche directement la sécurité
alimentaire des générations actuelles et futures», dit-il.
Une démarche qu’appuie le responsable sous-régional au sein de la FAO,
Chérif Touileb, qui assure que l’objectif d’organisation est d’«appuyer
la société civile, l’administration et les acteurs à participer à la
mise en œuvre de ces directives qui concernent aussi bien le pêcheur que
l’environnement».
Ry. N.
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