Culture : Théâtre
El Harag sur les planches
Le réalisateur Saâdoune Bouabdellah est l'auteur du
texte de la pièce El Harag. Selon la présidente Halimi Driza, la troupe
a représenté la wilaya de Chlef aux sélections régionales du théâtre
amateur à Tlemcen et Maghnia le 29 avril.Toutes les wilayas de l'Ouest
ont été concernées par l'événement. Chlef a joué le même jour que Sidi
Bel-Abbès. La pièce aborde la malvie de la jeunesse. Elle met en scène
un adolescent surnommé Mroufez pour son absence de volonté et qui n'est
pas du tout content de son sort. En compagnie de 5 sœurs et un frère, il
habite un bidonville. Malgré cet environnement défavorable, il rêve
d'épouser une Française et se prononce pour une vie à l'occidentale.
Mroufez arrive à mettre son projet à exécution et se retrouve dans une
barque à destination de «l'eldorado». Les parents sont traumatisés par
la nouvelle. Quelques jours plus tard, la grande sœur, policière,
découvre le cadavre de son jeune frère sur une plage.
S'ensuit un récital poétique pendant lequel les acteurs déclament des
vers conseillant aux jeunes d'essayer d'entreprendre pour essayer de
s'en sortir. Les poèmes invitent à lutter contre le signe indien et
mettent surtout en garde contre le mirage de la vie en Europe. Côté
distribution, on retrouve Ghoulem Larbi dans le rôle de Mroufez. Khalifa
Djamila campe le rôle de la mère. Halimi Mustapha est le père tandis que
Benmansour Halima incarne la sœur policière.
Le sujet traité, bien que récurrent, est d'actualité, mais l'auteur
n'aborde qu'une partie du malaise des jeunes. La présidente justifie la
frugalité du décor au manque de moyens et à l'insuffisance de
subventions.
Medjdoub Ali
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