Femme magazine : Vrai/faux
Savez-vous tout sur les muscles ?
Les muscles consomment beaucoup de calories
VRAI.
Les muscles sont les premiers consommateurs d'énergie de l'organisme,
même quand nous dormons !
Ils restent en effet dans un état permanent de contraction : c'est ce
qu'on appelle le maintien du tonus musculaire. Cette fonction a un rôle
majeur dans le métabolisme de base, qui représente le minimum d'énergie
requise par le corps pour assurer ses fonctions vitales (activités
cardiaque, respiratoire, circulatoire, nerveuse, digestive,
musculaire...).
Pour une personne très sédentaire, le métabolisme de base (par exemple
la respiration) mobilise environ 60% des dépenses quotidiennes et 45 à
50% pour une personne très active ; la digestion prend 10% et le reste
est dédié à l'activité physique et intellectuelle supplémentaire. Bien
sûr, plus l'activité physique est intense, plus nos muscles travaillent
et consomment des calories.
Cela permet donc de maintenir ou d'accroître la masse musculaire, ainsi
que le nombre de calories consommées chaque jour ! Voilà pourquoi
l'exercice physique est un bon moyen de ne pas prendre de kilos.
Les muscles pèsent lourd
VRAI.
Les muscles, composés à 75% d'eau, sont plus denses que la graisse. Ils
représentent 35 à 40% de notre poids. Mais un kilo de muscle occupe bien
moins de volume qu'un kilo de graisse. Ainsi, à poids égal, plus la
masse musculaire est développée, plus la silhouette est fine. Pour juger
de la corpulence d'une personne, la balance ne peut donc pas être la
seule référence! Contrairement aux idées reçues, le muscle ne se
transforme pas en graisse, ni la graisse en muscle. Ce sont deux tissus
différents. Si les muscles ne sont plus sollicités, ils «fondent»
rapidement et le corps perd de sa fermeté. Parallèlement à cela, les
dépenses énergétiques diminuent. Si le régime alimentaire n'est pas
adapté en conséquence, nous prenons de la graisse. En revanche, prendre
du muscle augmente les dépenses caloriques quotidiennes et favorise la
perte de la masse grasse, à condition de ne pas compenser en mangeant
davantage.
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