Actualités : LE RECTEUR DE LA TROISIÈME UNIVERSITÉ SCIENTIFIQUE D’AFRIQUE ADMET :
«L’USTHB a un sacré retard dans le numérique»


Le recteur de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB), Mohamed Saïdi, a déclaré, hier lors d’une conférence de presse qu’il a animée au sein de l’établissement, que les manquements de l’USTHB en matière de numérique sont considérables.
Naouel Boukir – Alger (Le Soir) – Les procédures d’inscription pour cette rentrée ont été totalement numérisées dans la mesure où les candidats ne devaient se présenter qu’avec leur relevé de notes original du bac ainsi que les tarifs d’inscriptions pour avoir immédiatement leur carte d’étudiant. En effet, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a partagé avec les universités sa base de données sur les bacheliers afin que les inscriptions se passent avec plus de fluidité et moins de bureaucratie. Ce qui n’empêche pas que la troisième université scientifique d’Afrique reste à la traîne pour ce qui est du numérique. Le recteur de l’USTHB a concédé que son établissement admet «un retard numérique important». Surtout que l’une des spécialités clés de l’université en question est l’informatique, entre autres. M.Saïdi dit être conscient que l’intégration du numérique dans les processus d’enseignement est «un avantage de taille» et correspond à un apprentissage connecté à la réalité du terrain. Selon lui, «les enseignants doivent s’y mettre également », puisque le blocage vient souvent de ce côté-là et creuse certainement le fossé intergénérationnel entre les étudiants et ces derniers. Pour ce qui est de la connexion avec les opérateurs économiques, le recteur a rappelé que l’USTHB organise chaque deux ans le forum entreprise-université qui réunit plus de 40 chefs d’entreprise. En plus de cet évènement, plusieurs conventions sont signées avec des partenaires étrangers et entreprises nationales dans le cadre du partenariat dans divers secteurs (médical et pharmaceutique, météorologique, télécommunication, aquaculture et agriculture…). Dans ce sens, l’intervenant a précisé que des étudiants de l’USTHB ont entamé des travaux de recherches avec la Sonatrach et Sonelgaz pour ce qui est des énergies renouvelables notamment. D’autres domaines sont également concernés par cette coopération, à savoir celui de la téléphonie mobile et de l’informatique, à travers les conventions signées avec Ooredoo, Mobilis et Microsoft Algérie ; ou encore du secteur relevant de l’astronomie par l’alliance ratifiée avec l’Agence spatiale algérienne (ASA).
N. B.





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