Sports : LES «DÉCIDEURS» SONT AU GABON POUR ASSISTER AU TIRAGE AU SORT DE LA CAN-2017
L’annonce du futur sélectionneur des Verts retardée


Alors que tout plaidait pour que le nom du nouveau sélectionneur des Verts soit connu aujourd’hui ou, au plus tard, jeudi, il semble bien que la FAF et son président Mohamed Raouraoua cherchent à «temporiser » afin de «ne pas commettre de nouvelles erreurs de casting».
Mohamed Raouraoua et son principal lieutenant Walid Sadi sont au Gabon pour les besoins de la cérémonie du tirage au sort de la CAN-2017 dont la tenue n’est pas certaine au pays des Bongo en dépit des assurances des uns et des autres. Les deux responsables algériens devront, outre l’acte de présence à la cérémonie de ce mercredi soir, inspecter les éventuels QG de la sélection pendant la Coupe d’Afrique si celle-ci est maintenue sur le sol gabonais. Deux villes, Oyem et Port-Gentil en l’occurrence, peuvent accueillir la délégation algérienne pendant une partie de la phase finale. Dans ces agglomérations retenues pour abriter des matchs du premier tour ainsi que des quarts de finale, beaucoup d’imperfections sont signalées. L’accueil des hôtes du Gabon semble préoccuper au plus haut point le nouveau gouvernement gabonais. La ville d’Oyem, proche des villes frontalières avec la Guinée équatoriale, Mongomo et Ebebyin qui avaient abrité des matchs de la dernière CAN en 2015, n’a pas les infrastructures hôtelières à même d’accueillir toutes les délégations. Distante de Port-Gentil de plus 400 kilomètres, la capitale provençale du Woleu-Ntem est surnommée la ville-poubelle tant elle croupit sous le poids de l’insalubrité. Sur le plan sportif, les deux stades de la ville Gaston Peyrille et Akouakam qui abritent les rencontres de l’US Oyem et de l’US Bitam, et qui feront office de terrains d’entraînement pour les sélections domiciliées, font l’objet de travaux de réhabilitation de leur pelouse, le nouveau stade d’Oyem sera, lui, réservé à la compétition africaine. Une nouvelle infrastructure «inaccessible» du fait d’un réseau routier disparate ; les responsables gabonais qui attendent la livraison du nouveau stade en novembre-décembre 2016 doivent s’activer pour relier le lieu de la compétition, situé dans l’axe Bitam- Oyem, avec la capitale du Woleu-Ntem où sont édifiés une dizaine d’hôtels bas de gamme. A Port-Gentil, ville-côtière, la situation n’est pas si reluisante avec un nouveau stade dont les travaux ont souffert des derniers événements post-électoral. La livraison de la nouvelle enceinte par l’entreprise chinoise dépendra de nombre de considérations, notamment l’achèvement des travaux d’une voie express. Question hébergement, cette ville semble mieux nantie qu’Oyem. Exit la piste française ? La mission d’inspection des membres de la FAF au Gabon n’occulte pas le souci du premier responsable de la Fédération algérienne de football de poursuivre l’étude des CV ainsi que l’approfondissement des négociations avec les candidats à la succession de Milovan Rajevac. Depuis le Gabon, Mohamed Raouraoua maintient les contacts avec les trois principaux postulants. Entretemps, des CV envoyés par des managers à la FAF lui parviennent. Ce qui semble un élément «perturbateur » pour l’annonce imminente du futur sélectionneur des Verts. Celle-ci devait intervenir aujourd’hui ou au plus tard jeudi. C’était compter sans l’apparition de nouvelles pistes à l’instar de l’ex-entraîneur de l’Academica Coimbra, Guimaraes et le Standard de Liège, le portugais Sergio Conceicao. Des profils qui peuvent intéresser la FAF acculée de partout, même de la part de hautes sphères du pays apparemment peu enclines à comprendre l’éventualité de voir Mohamed Raouraoua recourir à l’école française. Cette «injonction » fait office de motif supplémentaire ayant retardé l’annonce du nom du prochain entraîneur de la sélection, lequel pourrait faire le déplacement au Nigeria. Alors qui d’Alain Perrin, Paul Le Guen ou Rolland Courbis ?
M. B.





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