
Culture : 9e Festival du théâtre arabe à Oran
Parmi les nouveautés, un volet consacré au théâtre universitaire
Près de 550 artistes algériens et du monde arabe prendront part à la 9e
édition du Festival du théâtre arabe qui aura lieu du 10 au 19 janvier
2017 à Oran et Mostaganem.
Organisé par l’Arab Théâtre Institute, en collaboration en Algérie avec
l'Office national de la culture et de l'information (Onci), le festival
est dédié au comédien algérien Azzedine Medjoubi.
Dans un point de presse organisé ce mercredi à Oran, le secrétaire
général du Festival du théâtre arabe, M. Ismaïl Abdallah, a tenu à
évoquer les particularités qui entourent l’organisation de cette 9e
édition, qui a lieu chaque année, dans une capitale d’un pays arabe, et
dont le choix s’est porté cette année sur l’Algérie, représentée par
deux wilayas : Oran et Mostaganem. «Cette édition qui aura lieu en
Algérie revêt un cachet particulier de par les luttes et sacrifices de
ses hommes de théâtre et portera pour la première fois le nom d’un
artiste arabe, en hommage à un artisan du 4e art en la personne du
regretté Azzedine Medjoubi.» Autre nouveauté : la durée du festival qui
d’ordinaire est de six jours passera à 10 jours à l’initiative de
l’Algérie. «Une générosité de ce pays, qui s’investit dans le travail
que nous menons dans le domaine du théâtre», dira l’intervenant. Autre
nouveauté de ce festival : un volet consacré au théâtre universitaire.
À ce sujet M. Ghanam Saber dira : «il y aura certes 9 représentations du
théâtre universitaire mais au-delà, les participants parmi les étudiants
seront encadrés dans des ateliers tout au long des 10 jours du
festival.» Il fera savoir qu’à l’issue de ces ateliers des
représentations seront données parmi lesquelles trois pièces théâtrales
seront récompensées. Au total ce sont 33 pièces théâtrales qui seront en
représentation entre Oran et Mostaganem, dont huit pièces prévues en
compétition pour le prix Soltane Ben Mohammed Al Kacimi, estimé à 100
000 dirham émiratis (27 000 dollars environ). Il s’agit de : Tholth al
khali (No man’ land) de Tounes Aït Ali (Algérie), Al Qala’a (La
citadelle) de Ali Al Husseini (Koweït), Kharif (Automne) de Asma’a
Houari et Koul chaiy an abi (Tout sur mon père) de Al dhaif Bouselham
(Maroc), Thawrat Don Quichott (La révolte de Don Quichott) de Walid
Daghsani (Tunisie), Alors al wahchi (Les noces sauvages) de Abdelkrim Al
Jarrah (Jordanie), Ya rab (Ô, mon Dieu) de Mustafa Setar Al Rikabi
(Irak), Al khalta al sihria li saâda (La potion magique du bonheur) de
Chadi Dali (Égypte).
Abordant l’après-festival et le dynamisme qui en découlera, Lakhdar Ben
Torki, le directeur de l'ONCI a fait savoir que des accords de travail
commun seront signés avec l'Institut émirati et permettront une
continuité dans le domaine culturel. Des projets qui seront annoncés
ultérieurement, précise-t-il.
Amel Bentolba
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