Culture : Patrimoine subaquatique à l’Unesco
Toufik Hammoum représentant de l’Algérie
Le chercheur en archéologie, Toufik Hamoum, vient
d’être élu représentant de l’Algérie au Conseil consultatif scientifique
et technique de la Convention de l’Unesco sur la protection du
patrimoine culturel subaquatique.
Actuellement directeur général du Centre national de recherche en
archéologie, le Dr Toufik Hammoum a été élu lors de la 6e session de la
Conférence des pays signataires du traité, tenue les 30 et 31 mai au
siège de l’Unesco à Paris, lit-on dans un communiqué du ministère de la
culture. Faisant partie des six membres de ce Conseil consultatif, le
chercheur algérien est épigraphiste et archéologue spécialiste de la
civilisation romaine et des colonies de la Numidie antique. Il est
également maître-assistant pour l’histoire de l’art et de l’archéologie
romaines à l’Institut d’archéologie de l’Université d’Alger.
En tant que directeur du CNRA, il supervise les recherches scientifiques
dans le domaine de l’archéologie, les travaux scientifiques et
techniques ayant pour objectif la connaissance et la délimitation des
espaces archéologiques considérés comme lieux d’interaction entre
l’Homme et son environnement, l’élaboration de cartographies et atlas
archéologiques nécessaires à la détermination des priorités en matière
d’aménagement et de mise en valeur du patrimoine national, contribution
aux programmes d’enseignement de l’archéologie et à la socialisation du
savoir dans ce domaine.
Le centre fournit également des formations aux chercheurs en archéologie
à travers l’organisation de séminaires avec des cycles de conférences et
de workshops, ainsi que par l’intégration des jeunes chercheurs et
étudiants aux travaux de terrain et de chantiers de fouille. Par
ailleurs, le CNRA collabore avec des institutions et des centres de
recherche nationaux et internationaux.
Pour rappel, la dernière découverte dont le Centre s’est rendu célèbre
est l’exhumation d’un trésor archéologique inestimable au niveau de la
place des Martyrs dans le cadre des travaux du Métro d’Alger. Tout un
arsenal scientifique, technique et humain a été mis en branle suite à
cette trouvaille fortuite et dont le résultat des travaux de
restauration et de conservation se verra bientôt sous forme de musée
souterrain où les Algériens découvriront un large pan inédit de
l’histoire romaine en Afrique du Nord.
S. H.
|