Faits divers : LE PHÉNOMÈNE PREND DE L’AMPLEUR
Un agent de sécurité du CHU Annaba agressé
Certains énergumènes refusant l’ordre et la
discipline n’hésitent pas à recourir à la violence pour arriver à leur
fin. C’est le cas d’un accompagnateur d’une femme qui devait accoucher
au service de gynécologie obstétrique de l’hôpital Ibn-Rochd de Annaba.
Se présentant à la porte d’entrée principale de cet établissement
sanitaire en véhicule, il a refusé de se plier aux dispositifs mis en
place par la direction générale interdisant aux véhicules particuliers
de pénétrer à l’intérieur de l’enceinte hospitalière. D’autant plus que
l’agent de sécurité lui a fait comprendre que des ambulances avec
aide-soignant sont mises à la disposition des malades pour les
acheminer, avec leur accompagnateur, de la porte d’entrée vers les
services concernés.
Ceci en application des instructions émanant de la tutelle dans le but
d’éviter les désagréments que peuvent causer les va-et-vient de
vehicules particuliers aux malades hospitalisés, outre l’encombrement
qu’ils créent à l’intérieur de l’hôpital. Arguments qui n’ont pas
convaincu cet adepte de l’anarchie. Il a commencé à proférer des
insultes avant d’agresser physiquement l’agent de sécurité qui n’a dû
son salut qu’à l’intervention du policier en faction à l’entrée de
l’hôpital.
Les mesures strictes qui ont été prises vont dans l’intérêt du malade.
Elles doivent être respectées par tous. Il est inconcevable qu’ un
malade à hospitaliser au service des urgences soit accompagné par une
dizaine de personnes créant un climat insupportable d’autant plus que
certains accompagnateurs interfèrent dans le travail du médecin par des
injonctions pour la prescription de tel ou tel médicament ou
radiographie, ce qui rend la prise en charge de leur malade très pénible
pour le praticien, estime un chef de service de cet hôpital .
Des exemples d’atteintes morales et physiques contre des praticiens,
paramédicaux et agents hospitaliers, principalement au service des
urgences et à l’entrée principale des établissements hospitaliers, sont
fréquents ces derniers temps. Ce qui nécessite, selon les hospitaliers,
des mesures urgentes plus rigoureuses pour dissuader ces exaltés qui
recourent facilement à la violence.
A. Bouacha
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