Actualités : SALUANT ET APPUYANT LA DEMARCHE DE SON GOUVERNEMENT
Les conseils de Hanoune à Tebboune
Le secrétariat du bureau politique considère qu’en
aucune manière la Ligue arabe ne saurait apporter une aide au peuple
palestinien, martyrisé, car composée en majorité d’alliés directs du
sionisme et agents de ses parrains US et européens. Pour le secrétariat
du bureau politique, seule la solidarité des peuples et des
gouvernements réellement indépendants des grandes puissances est à même
de stopper le bras meurtrier et aider le peuple palestinien à s’ouvrir
une issue positive.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Le Parti des travailleurs prend
acte de la poursuite par le gouvernement de mesures participant de
l’assainissement du secteur économique, de la prédation des fonds
publics et du foncier industriel, agricole et touristique, de mettre un
terme aux pratiques illégales et maffieuses érigées en système ces
derniers années et qui ont culminé dans la loi de finances
complémentaire 2015, loi de finances 2016 et celle de 2017, le code
d’investissement, la loi sur la PME/PMI, etc.
Des pratiques qui, selon le secrétariat du bureau politique, réuni, hier
en session hebdomadaire, ont permis à « une minorité d’amasser des
fortunes colossales en DA et en devises à partir des fonds publics et de
la propriété collective, en l’absence de tout contrôle».
Pour la direction nationale du PT, il s’agit en fait, d’institutions de
l’Etat qui ont été mises «au service des intérêts d’une couche
parasitaire agissant en violation des lois», recommandant à l’exécutif,
pour que sa démarche soit salvatrice pour le pays de «récupérer les
fonds et les biens de la collectivité nationale détournés massivement,
en application de la Constitution qui criminalise la fraude fiscale,
énonce la confiscation des fortunes mal acquises», ajoutant que «les
crimes économiques participent de la trahison qui est un crime
imprescriptible».
Autre recommandation du PT pour le gouvernement que coordonne
Abdelmadjid Tebboune, et pour la sympathie populaire dont bénéficie sa
démarche comme produit d’une aspiration profonde à la rupture avec la
gestion prédatrice des affaires du pays, sa poursuite pour qu’elle se
«transforme en un élan national», avec la justice qui «doit non
seulement demander des comptes aux prédateurs concernés par le
non-respect des cahiers de charges et qui ont siphonné les fonds
publics, utilisé frauduleusement le foncier, mais aussi rouvrir les
dossiers non moins scandaleux mais bâclés de Sonatrach, autoroute
Est-Ouest etc, et surtout situer les responsabilités politiques quels
qu’en soient les niveaux, car ce sont les complicités actives au sein
des institutions qui ont légalisé un hold-up à ciel ouvert n’épargnant
aucun secteur juteux et que cessent l’impunité et la justice à deux
vitesses».
Car pour la direction du PT, «les dossiers ouverts ne sont que la face
visible de l’iceberg considérant que l’oligarchie prédatrice à tissé une
toile d’araignée à l’échelle nationale soumettant les institutions à sa
gloutonnerie», estimant que réhabiliter l’Etat par la nette séparation
entre les institutions et les affaires, la lutte effective contre le
siphonnage des fonds publics, les marchés douteux, l’utilisation du
foncier à des fins illicites, implique la refonte de l’arsenal
législatif qui les a légalisés mais aussi la réhabilitation de cadres et
gestionnaires qui ont subi un véritable calvaire, pour avoir osé
résister à la machine destructrice».
Et de soutenir que «l’exécutif est face à un examen ; soit il fait
preuve de détermination et d’audace, établissant jusqu’au bout la
volonté de séparer les institutions des affaires, couper la gangrène qui
ronge les institutions en rompant avec la gestion nauséabonde des fonds
publics et du foncier et par la même sauver l’Etat d’un effondrement
certain, rétablir la confiance chez la majorité, sinon la déception
populaire pourrait prendre des formes imprévisibles, considérant la très
grande précarité sociale et le profond sentiment d’injustice chez la
très grande majorité du peuple, incluant les couches moyennes
appauvries».
M. K.
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