Contribution : EL DJAZAïR, Récit d’un roman national
L’Algérie ottomane
(2e partie)
Par Ammar Koroghli
À partir du milieu du XIVe siècle, le Maghreb central connut les affres
de la décadence, face à l’offensive hispanique, avec une nette
marginalisation dans le commerce mondial ; son agriculture aboutit à une
régression sans précédent. Et la scène politique fut marquée par les
rivalités entre les dynasties («clans»), les guerres intérieures
(«guerres civiles») et les révoltes à caractère social. Que de
similitudes avec El Djazaïr post-indépendance !
Désormais, les États mis en place périclitaient. A cela s’ajoutèrent les
famines, le repli démographique et le recul de la citadinité. De 1350 à
1450, des maladies (telle que la peste noire) apparurent ; il semblerait
également que les sécheresses répétées engendrèrent une diminution de la
population de 30 à 50%... Cette crise multiple engendra le nomadisme,
favorisant entre autres l’apparition du maraboutisme. Au Maghreb
central, le royaume zianide s'affaiblit sous les querelles intestines.
Au royaume hafside, les émirs de Béjaïa et de Constantine régnaient déjà
de façon autonome. Libres de toute autorité, les villes de Collo et
Annaba le furent également comme les ports d’Alger, de Jijel et de
Dellys. On rapporte également qu’Alger fut administrée par une
aristocratie marchande d'origine andalouse. Indépendants également du
pouvoir central fut le cas des Hauts-Plateaux, des Aurès, de la Kabylie
et du sud d’El Djazaïr.
En 1492, la Reconquista fut parachevée avec la chute de Grenade. Entre
le XIIIe et le début du XVIe siècle, il y eut un afflux considérable
d’immigrés andalous suite à l'expulsion des musulmans et des juifs de
l’Espagne. Ils s'installèrent à l’ouest de l’actuelle Algérie (Oran,
Tlemcen, Nedroma, Mostaganem, Cherchell), mais également à Alger, Koléa,
Béjaïa, Dellys et Médéa. Leur apport fut incontestable autant
économiquement que culturellement. Il est vrai que la présence des
Andalous est plus ancienne en territoire d’El Djazaïr ; ainsi, à
l'époque des Omeyyades de Cordoue, ils établirent des comptoirs à
finalité commerciale sur le littoral, notamment à Ténès et Oran. De
même, durant la période almohade, il y eut un grand afflux d'immigrés
andalous. Il semblerait même que Tlemcen ait accueilli quelque cinquante
mille Andalous de Cordoue dont la ville bénéficia en matière de savoir
et d’art issus de la fine civilisation de l’Espagne musulmane.
L'élite andalouse contribua également à la fortune des villes où ils
s’installèrent, ainsi qu’à l’apparition de l’orthodoxie malékite. De
même, l'expulsion des Morisques vers la régence d'Alger eut des effets
positifs pour les villes d’Alger, Cherchell, Ténès et Dellys (de
l'espagnol morisco qui désigne les musulmans d'Espagne qui se sont
convertis au catholicisme et les descendants de ces convertis). Et
plusieurs familles juives d'Espagne trouvèrent refuge au Maghreb
central, notamment à Tlemcen, Constantine et Oran.
Durant le début du XVIe siècle, l'Espagne entreprit la conquête des
ports algériens (Mers El Kébir et Oran notamment) avec massacre des
populations.
Le même sort fut réservé à Béjaïa, ses habitants ayant dû quitter la
ville pour s’éloigner des atrocités commises par les Espagnols à Oran.
Sous la menace espagnole, d'autres villes subirent de grandes pertes :
Dellys, Cherchell et Mostaganem ; Alger dut livrer l'îlot qui contrôlait
son port : le Peñon d'Alger.
Les Hafsides chargèrent les gouvernants de la Kalaâ des Beni Abbès et de
Koukou pour défendre l'intérieur du pays. Le royaume de Koukou a été
fondé à partir de 1513 par Ahmed Ibn El Kadhi qui fut juge à la cour des
derniers rois de Béjaïa ; ce fut une principauté berbère issue de la
désagrégation du royaume hafside de Béjaïa et qui régna sur une grande
partie de la Kabylie du XVIe au XVIIIe siècle)… Cette période vit
l'apparition d'une littérature incitant à la résistance et fit appel aux
Turcs, considérés alors comme la seule force pouvant mener une force
homogène. C’est ainsi qu’on fit appel aux corsaires ottomans pour
écarter la menace espagnole. Kheir-Eddine Barberousse eut pour mission
d'organiser la résistance ; il parcourut le pays (notamment la Kabylie)
pour recruter Lalla Khadidja qui accepta de combattre à ses côtés les
Espagnols au XVIe siècle. D’autres figures de proue de la résistance :
Sidi Ahmed Benyoucef, le «saint patron» de Miliana, et Lalla Gouraya, la
«sainte patronne» de Béjaïa.
El Djazaïr de 1516 à 1830
Dès le début du XVIe siècle, le Maghreb central connut la décadence,
accentuée par l’occupation espagnole de plusieurs villes côtières. Les
Espagnols construisirent une forteresse sur un des îlots face à Alger :
le Peñon d'Alger. Les habitants d’Alger firent donc appel aux frères
Barberousse pour avoir une protection similaire à celle dont
bénéficiaient déjà leurs homologues de Djidjell. En 1516, Aroudj
Barberousse se proclama sultan d’Alger ; il s'empara de Ténès, Miliana
et Médéa. Il en confia l’administration à son frère Kheir-Eddine ; après
la mort de ce dernier, il lui succéda. Il se tourna alors vers Selim
1er, sultan de Constantinople, pour lui demander de reconnaître son
pouvoir en lui confiant la défense d’Alger. Il put ainsi diriger la
régence ottomane d'Alger qui sera officialisé en 1520. Il fut nommé
beylerbey et reçut une aide militaire ottomane ; il put ainsi conquérir
le Constantinois et chasser les Espagnols du Peñon d'Alger.
Au même moment, la Kabylie était le théâtre d'une farouche lutte entre
Espagnols et Ottomans qui s’appuyaient sur les corsaires ayant pris le
pouvoir à Alger. L'autorité des beylerbeys s’étendit à celle d’Alger
(outre celles de Tunis et de Tripoli) d’autant que Hassan Agha qui
succéda à Kheir-Eddine Barberousse triompha de Charles Quint lors de
l'attaque d'Alger en 1541. Les beylerbeys («émir des émirs», équivalant
à un poste de gouverneur général) furent à l'origine de l'organisation
des beyliks dans les provinces. La Régence d'Alger était organisée en
trois beyliks : l'Est, l'Ouest et le Titteri ; chaque beylik était
gouverné par un bey inféodé au dey d'Alger, lui-même soumis au sultan
ottoman. La bataille contre les Espagnols s’accentua ; Tlemcen fut prise
définitivement en 1554 et Béjaïa en 1555. Les Espagnols furent
définitivement vaincus en 1558 lors de la bataille de Mazaghran, près de
Mostaganem. Ils y nommèrent des hakems, ainsi que des caïds dans les
tribus soumises. Les Béni Abbès furent soumis et le Royaume de Koukou en
Kabylie fut défait.
Plus tard, le sultan ottoman supprima la fonction de beylerbey craignant
l’autonomisation des beylerbeys. Ils furent remplacés par des pachas
triennaux nommés par la Sublime Porte, leur pouvoir étant limité pas
celui exercé par les Raïs et les janissaires (ces derniers étaient des
esclaves d'origine européenne et de confession chrétienne, kidnappés et
forcés de se convertir à l’Islam, ils constituaient alors l'élite de
l'infanterie de l'armée ottomane. Ils occupèrent les postes les plus
influents dans l'administration et l'armée). Désigné par le sultan, le
pacha disposait de prérogatives honorifiques : «un palais, une garde,
des chaouchs, la place de l’honneur dans les cérémonies publiques».
Les pachas appliquèrent une politique fiscale très dure envers les
tribus afin de pourvoir les caisses de la Régence. S’ensuivirent alors
de nombreuses révoltes, notamment en Kabylie et dans le Constantinois.
Les Kouloughlis, réclamant alors les mêmes droits que les janissaires,
soutinrent les insurgés ; ils obtinrent l'administration des beyliks, le
pouvoir à Alger demeurant l’exclusivité de l’odjak (terme turc
signifiant le foyer et la famille ; il semble que dans la régence
d'Alger, ce vocable avait une acception inconnue à Constantinople ; il
désignait de petites unités au sein d'un même corps de troupe).
Les raïs perdirent peu à peu leur influence alors que les Morisques
acquirent une influence politique et économique décisive. A la lueur
d’une révolte, le pouvoir revint en 1659 à l’agha, chef des janissaires.
Naquit alors une sorte de «pouvoir militarisé» où le chef de la Régence
était élu. L’anarchie s’installa alors dans le pays, quatre aghas furent
assassinés. Pour affaiblir les effets de la «course» menée par les
«barbaresques» sur le commerce maritime en Méditerranée occidentale, les
Européens dont les Français, les Italiens, les Espagnols et les Anglais,
lancèrent des opérations militaires d’envergure durant le XVIIe siècle
sans pour autant arriver à y faire cesser la piraterie (outre la prise
des navires, les pirates d’alors réalisaient un grand nombre de razzias,
principalement en Espagne et au Portugal, en Italie et en France, sur
les îles Britanniques, aux Pays-Bas et en Islande).
Régence et Kouloughli
L'histoire des Kouloughlis date de 1596. Le plus célèbre des Kouloughlis,
Hassan Pacha, était le fils du célèbre Kheïr-Eddine (fondateur de la
Régence). Ils étaient alors considérés comme des Turcs d'origine et, à
ce titre, bénéficiaient d’avantages. On appelait Kouloughlis les enfants
nés d'unions entre les Turcs et les femmes d’El Djazaïr. Ce qu’il a été
convenu d’appeler alors la milice turque s'empara du pouvoir et se
retourna contre les Kouloughlis. En effet, il semblerait qu’en 1621, on
comptait déjà rien qu’à Alger 5 000 Kouloughlis face à 10 000 Turcs.
A contrario des Turcs, ils étaient considérés comme des enfants du pays
auquel ils étaient très attachés. Et jusqu'en 1629, les Kouloughlis
avaient amassé les fortunes héritées de leurs pères. Il semble qu’ils
aient pensé alors à renverser sinon le pouvoir turc, tout au moins celui
de la milice. Le sort de la Régence d'Alger était donc sérieusement en
jeu. D’aucuns prédisaient alors que l’action des Kouloughlis pouvait dès
cette époque déboucher sur une sorte d'Etat national. Hélas, suite à ce
qui «s’apparentait à une sédition, les janissaires turcs préparèrent
leur expulsion de la Régence. Il semble que la plupart des Kouloughli
prirent le chemin de la Kabylie dont certains s'installèrent sur les
bords de l'oued Zitoun (où ils formèrent la tribu des Zouatna), et aux
alentours de Zemmoura (Kabylie constantinoise)».
En 1633, les Kouloughlis tentèrent de s'emparer d'Alger ; ils se
retrouvèrent en mauvaise posture. Désormais on leur ferma l’accès au
Divan (administration) et à l'Odjak (milice des janissaires). On ne les
accepta que dans ce qu’il fut appelé alors la Course. En 1650, certains
étaient encore exilés. Il faudra attendre l'année 1693 pour que le dey
Chaâbane les rétablisse dans leurs droits ; il en résulta alors une
certaine libéralisation dans l'accès aux dignités pour les Kouloughlis.
Toutefois, les deys turcs restèrent intransigeants quant à la
prééminence des Turcs. Ainsi, «les Kouloughlis ne peuvent jamais
posséder certaines charges par la crainte qu'on a qu'ils envahissent la
suprême autorité et que l'amour de la patrie ne les porte à secouer le
joug des Turcs» (Peysonnel).
C’est ainsi que les Kouloughlis furent écartés des grandes charges du
gouvernement central ; ils ne pouvaient devenir ni dey, ni khasnadji
(trésorier), ni vekil hardji (responsable de la marine), ni agha des
Arabes (chef de l'armée). Ils étaient ainsi éloignés de tous les
commandements militaires. Aussi, furent-ils exclus des garnisons de La
Casbah où siège le Divan et de la Jenina où habitait le dey et où l'on
conservait le trésor de l'Etat.
Les Kouloughlis purent s’installer dans les principales villes d’Algérie
: Tlemcen, Mascara, Mostaganem, Médéa, Miliana, Constantine, Annaba...
Ils furent recrutés en tant que personnel administratif et militaire des
beyliks. Il semble même qu’à Tlemcen, ils s'étaient presque constitués
en communauté indépendante ; ils avaient leur divan et gouvernaient la
ville. Ainsi, en accord avec les Turcs, ils étaient chargés de percevoir
l'impôt dans des zones délimitées. Ils purent également accéder à la
dignité de bey, autorité suprême des gouvernements provinciaux. Ainsi,
de 1700 à 1713, il semble qu’à Constantine on compta quatre beys
kouloughlis.
A Oran, Mostefa El Amr (1736-1748) était également kouloughli. Le
Titteri connut également un Kouloughli en la personne de Mohammed Debbah.
Toutefois, ces nominations furent stoppées et ne reprirent qu’à partir
du dernier quart du XVIIIe siècle.
En Oranie, les Kouloughlis ont été au pouvoir de 1780 à 1799 et de 1805
à 1812. Ils l’ont été dans le Constantinois de 1792 à 1795, de 1803 à
1807 et de 1812 à 1815. Et il n’est pas superfétatoire de rappeler que
c'est un Kouloughli, El Hadj Ahmed, qui assura la souveraineté du sultan
de Constantinople sur le beylik de l'Est jusqu’en 1837. Mais la Régence
avait toujours la volonté de stopper la croissance démographique des
Kouloughlis en poussant les janissaires au célibat, ainsi que de limiter
leur influence politique pour éviter d’avoir des Kouloughlis en marche
vers le pouvoir, à en croire les historiens de cette période d’El
Djazaïr. S’étant manifestés par un mouvement tendant à une révolte
générale, ils furent éloignés des grandes charges, limitant ainsi leurs
actions.
En 1830, à la veille de la colonisation de l’Algérie par la France, on
dénombra quelque 15 000 Kouloughlis. En tout état de cause, il
semblerait que sans les Kouloughlis, il était difficile aux deys
d’asseoir leur autorité sur les provinces. Ainsi, les Kouloughlis purent
empêcher le pillage de la ville d'Alger en 1808 par les janissaires. Ils
jouèrent les intermédiaires entre les Turcs, maîtres du pays alors, et
les Djazaïris ; ce qui leur aurait permis de réclamer un partage
équitable du pouvoir.
Excédés par la volonté politique turque qui tendait à écarter du pouvoir
les «Non-Turcs», ils finirent même pas se soulever contre ce qu’ils
considéraient «l'étranger». Ils trouvèrent de larges appuis dans toutes
les couches de la population. Ce qui leur valu d’ailleurs d’être mis
hors course... En tout état de cause, vers 1600, la milice turque
(janissaires) qui résidait à Alger (jusque-là sous l'autorité d'un pacha
envoyé de Constantinople) obtint du sultan la permission de se donner un
dey afin de lui servir d'appui dans ses revendications contre les pachas
gouverneurs.
Elu en 1710, Baba Ali obtint du sultan Ahmet III l'investiture de la
Régence et régna quelque vingt-cinq ans, mais les deys demeuraient
toujours à la merci des janissaires qui les déposaient selon leur bon
vouloir. On rapporte même qu’à cette période, le même jour, six d’entre
eux furent installés et assassinés… Et le dernier dey d'Alger, Hussein,
régna durant douze ans (en 1830, il était encore au pouvoir lors de la
conquête française).
En effet, les puissances occidentales ont toujours cherché à se libérer
de la «prédation maritime» (voire de la traite d’esclaves de leurs
ressortissants). C’est ainsi que les expéditions contre Alger se
succédèrent.
L'autorité des Ottomans qui s'étendait sur l'ensemble de la Régence
d'Alger ne résista que peu face à la conquête française qui s’annonçait.
Des régions montagneuses comme la Kabylie et les Aurès étaient souvent
en révolte contre cette autorité qui n’arrivait également pas à
s’étendre aux régions sahariennes.
Pour l’exemple, le royaume de Koukou (une sorte de principauté berbère),
fondé au XVIe siècle par Ahmed Ibn El Kadhi, a duré deux siècles. Il
semble également que les Kouloughlis aient pensé renverser le pouvoir de
l'odjak des janissaires (terme désignant tantôt l’armée, tantôt l’Etat)
; ce qui aurait alors permis la genèse d’un Etat-nation algérien.
En mai 1629, la répression s’abattit contre les Kouloughlis avec leur
expulsion d'Alger et la confiscation de leurs biens. Ils rejoignirent la
Kabylie où d’aucuns formèrent la tribu des Zouatna, et d'autres les
environs de Zemmoura, comme sus-indiqué. Cette politique les exclut des
grandes charges de l’Etat central dont la fonction de dey et des
commandements militaires.
Toutefois, ils eurent de l’influence sur les beyliks ; ainsi, il y eut
de fortes populations kouloughlies dans les villes de Tlemcen, Médéa,
Mascara, Mostaganem, Constantine… Ils fournirent de nombreux beys ;
l'exemple le plus cité est celui d’Ahmed Bey, bey de Constantine qui
résista à la conquête française jusqu'en 1848 suite à la reddition du
dey Hussein.
A. K.
(A suivre)
Bibliographie (non exhaustive)
• Mahfoud Kaddache : L'Algérie des Algériens de la Préhistoire à 1954,
Ed. Paris Méditerranée Edif, 2003.
• Paul Balta (sous la direction de) : Algérie, Ed. Nathan-Enal, 1988.
• Gilbert Meynier : L’Algérie des origines. De la préhistoire à
l’avènement de l’islam, 2007).
• Ibn Khaldoun : Histoire des Berbères (Traduction, William Mac-Guckin
de Slane, Éd Berti, Alger 2003).
• Serge Lancel : L’Algérie antique : De Massinissa à saint Augustin
(Éditions Mengès, 2003).
• Charles-André Julien, Histoire de l’Afrique du Nord, Payot et Rivages
1994 ;
• Charles-Robert Ageron : Histoire de l’Algérie contemporaine, (Presses
universitaires de France - PUF, 1990).
• Benjamin Stora : Histoire de l’Algérie coloniale : 1830-1954 (La
Découverte, 2004).
• Pierre Bourdieu : Sociologie de l’Algérie, (Ed. PUF 1958, réédition de
2001).
• Salem Chaker : Berbères aujourd’hui, (Ed. L’Harmattan, 1999).
• Renaud de Rochebrune, Benjamin Stora, Mohamed Harbi : La guerre
d'Algérie vue par les Algériens. 1, Des origines à la bataille d'Alger
(Ed. Denoël, 2011).
• Rédha Malek : L'Algérie à Evian : histoire des négociations secrètes :
1956-1962 (Ed. du Seuil, 1995).
• Lounis Aggoun, Jean-Baptiste Rivoire : Françalgérie : crimes et
mensonges d'Etats : histoire secrète, de la guerre d'indépendance à la
«troisième guerre» d'Algérie ; (Ed. La Découverte, 2004).
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