Le Soir d'Algérie

Le groupe Volkswagen vient de lever le voile sur sa nouvelle Polo Sedan produite au Brésil et destinée principalement aux marchés de l’Amérique du Sud. Selon les premières images relayées par la presse, le changement est profond. On est loin du style de l’ancienne version qui n’avait pas, rappelons-le, fait l’unanimité et avait même accéléré la fin de sa carrière.
Et même en Algérie, où ce type de carrosserie suscite généralement de l’engouement auprès d’une clientèle variée, familles, chauffeurs de taxi, entreprises, la Polo Sedan a été un flop commercial.
Un design qui avait péché par un manque d’imagination et dégageait plutôt l’image d’un véhicule sur lequel on a tout
simplement voulu greffé d’une manière inappropriée, du reste, un volume supplémentaire.
C’est l’effet «sac à dos» qui a pénalisé beaucoup de constructeurs ayant opté pour un raccourci architectural, à partir d’un modèle originel coupé, à deux volumes, connu le plus souvent sous l’appellation générique de «hatchback».
Ceci dit, c’est désormais sous le nom de Virtus que la Polo Sedan se dévoile. Une précaution supplémentaire de la part de ses concepteurs pour consolider son nouveau statut de modèle à part entière aux lieu et place d’une déclinaison dénuée de tout attrait stylistique.
Dans sa nouvelle conception, Virtus arbore une élégance toute germanique avec un profil qui dissimule mal une référence à une certaine Audi A3 Sedan. Avec des dimensions revues à la hausse, notamment au niveau de la longueur, elle fait la part belle à l’habitabilité, au bien-être des passagers à bord et aux capacités de chargement avec un coffre qui gagne en volume. Sous son capot, le constructeur annonce un bloc essence de 1.0 L de cylindrée et délivrant une puissance de 115 Ch.
De même qu’il est fait état d’une large palette d’équipements de confort et de sécurité ainsi que des aides à la conduite, généralement réservées aux modèles de gamme supérieure.
En attendant de la voir dans les show-rooms de Sovac, représentant du groupe allemand en Algérie, Virtus promet déjà de corriger les impertinences stylistiques de sa devancière.
B. B.