Le Soir d'Algérie

L’évolution rapide des nouvelles technologies, si elle réduit les coûts de gestion, induit de nouveaux sinistres et appelle les assureurs à adapter leurs stratégies commerciales et de gestion des risques.
C’est ce qu’ont préconisé les spécialistes intervenant hier au séminaire sur les nouvelles tendances du marché de la réassurance organisé hier à l’hôtel El-Aurassi par la compagnie d’assurances Cash, filiale de major énergétique national Sonatrach.
Il s’agit de nouveaux risques liés à cybernétique ainsi que du changement climatique auxquels les assureurs doivent faire face.
En effet, les nouvelles technologies permettent désormais la gestion des sinistres à distance et selon Ronald Chidiac, président de Broktech, 25% des emplois du secteur des assurances devront être robotisés d’ici 2025.
Cela se traduirait, selon ses termes, par un gain de temps mais aussi une réduction des coûts.
L’expert a également noté la forte croissance de la réassurance non traditionnelle qui représente les formes de transfert des risques financiers ou le transfert alternatif de risque qui passe de 4,5% de parts de marché en 2007 à 15% en 2016.
Aussi, la forte chute des tarifs de réassurance ont baissé sur la même période de près de 40%.
Il a, enfin, souligné le fort potentiel de la micro-assurance (services destinés essentiellement aux travailleurs du marché informel) en Algérie dont les services alternatifs à la sécurité sociale peuvent booster la croissance des marchés des assurances qui stagne ces dernières années.
L. H.