Béjaïa
Menacés d’expulsion, les habitants des chalets des 13 Martyrs crient
leur colère
Sous la menace judiciaire d'une expulsion de leurs
logements, 13 résidents des chalets de la base-vie de l’ex-ENCG,
aujourd’hui COGB la Belle, fermement soutenus et encadrés par leur
association appelée «13 Martyrs», ainsi que de nombreuses associations
de quartiers de la ville de Béjaïa, se sont regroupés, dans la matinée
d’hier mardi, devant le siège de la Wilaya.
A travers ce rassemblement, les animateurs du mouvement associatif de la
ville de Béjaïa et les habitants menacés d’expulsion entendent s'élever
contre le comportement de l’administration des Domaines qui, a-t-on
dénoncé, «change de position comme ça lui plaît» et exprimer haut et
fort «le refus de quitter les logements qu’ils occupent depuis des
années».
Sur les banderoles accrochées devant le portail du siège de la Wilaya,
l'on pouvait lire, entre autres : «Non au bradage du foncier, protégeons
la nature», «Annulation de l’illégale concession», «Non au déni de
justice» et «Rétablissement des résidents dans leurs droits». Les
chalets de la base-vie de l’ex-ENCG en question, explique l'un des
habitants sur lequel pèse la menace d’expulsion, ont été attribués dans
le passé aux cadres de l’ENCG qui sont aujourd’hui à la retraite, avec
des certificats qui attestent qu’ils sont libres de tout engagement. Les
chalets abritent 16 familles comprenant un total de 53 personnes.
En 2001, précise le même habitant, «l’ENCG décide de supprimer la prise
en charge des fournitures de l’eau et de l’électricité. En 2008, à la
faveur de la loi 08/15, les occupants des chalets introduisent auprès de
l’administration des Domaines une cession de ces biens de l’Etat. Ils
ont obtenu des baux de location pour la période de 9 ans, soit de 2008 à
2017. Or, en décembre 2014, alors que les bails étaient toujours en
vigueur, l’administration des Domaines a établi pour COGB la Belle une
concession de 33 ans renouvelable par tacite reconduction. Et c’est à
partir de là que COGB la Belle a commencé à ester en justice les
occupants des chalets, sous la motivation que ces derniers faisaient
partie «des actifs du bilan de transfert à COGB la Belle».
Selon les affirmations du président de l’association des «13 Martyrs»
qui détiendrait une copie de ce bilan, «ces chalets ne figurent pas dans
le bilan de transfert». «La décision de nous expulser a été prise par
voie de justice alors que COCG la Belle n’a de relation ni avec les
chalets ni avec le terrain. C’est pour toutes ces raisons que nous avons
choisi de sortir dans la rue pour dénoncer cette injustice et défendre
nos droits», poursuit le même manifestant.
A. Kersani |
TIPASA
Une école paramédicale avec un internat de 120 lits à Hadjout
Lors du périple qu’il avait effectué récemment au
niveau des villes de Hadjout et Meurad, dans le cadre de la
commémoration de la Journée nationale du chahid, le wali de Tipasa a
inauguré une vaste opération de débaptisations-rebaptisations de
plusieurs quartiers et placettes de la ville de Hadjout, nous a indiqué
la cellule de communication de la wilaya de Tipasa.
C’est ainsi que l’Ecole paramédicale de Hadjout a pris l’appellation du
chahid Belkacem Hellal. On a appris à ce titre que cette école, d’une
capacité de 400 places pédagogiques avec un internat de 120 lits, sera
opérationnelle dès la prochaine rentrée scolaire. Plus loin, dans la
ville de Meurad, distante de 3 km de Hadjout, un autre événement a eu
lieu ; il s’agit de la remise des clés de 305 logements publics locatifs
(LPL) au profit des bénéficiaires figurant sur la liste affichée
récemment au siège de la commune.
Dans le cadre de ce périple, le wali de Tipasa a également rendu visite
à une exposition de travaux d’artisanat traditionnels placés sous
l’égide de la Maison de l’artisanat.
Houari Larbi |
SAÏDA
20 ans de réclusion criminelle pour un terroriste
Le tribunal criminel de Saïda a statué, lundi
dernier, sur une affaire criminelle liée au terrorisme, dans laquelle
est impliqué le terroriste répondant aux initiales de B. M., alias
Zoubir Ibn-Aouâm qui a passé cinq années au maquis avec un groupe armé.
Les faits remontent à l’année 2000, quand ce jeune lycéen originaire de
Sidi-Aïssa (commune de Sidi-Amar) a rejoint ses deux frères (le plus
grand et le cadet) qui activaient avec une organisation terroriste entre
le djebel de Tafrent et la forêt de Bouatrousse, dans la région de
Saïda.
Or, les deux frères ont été abattus par les éléments de l’ANP, alors que
leur frère junior a été déjà condamné à la peine capitale en 2009, comme
le lui rappellera le président du tribunal, pour l’assassinat de
gendarmes à Rabahia (Saïda).
L’accusé a avoué à la barre qu’il n’a jamais participé à des attentats
terroristes, qu’il a toujours tenté de fuir les rangs de cette
organisation et que ces années ont été passées au ménage (cuisine,
nettoyage, chercher de l’eau et du bois …), alors que son avocat, qui a
demandé les circonstances atténuantes, dira que son client a été induit
en erreur par son frère aîné.
A l’issue des délibérations, le tribunal criminel, qui n'a accordé
aucune circonstance, a requis une peine de 20 ans de réclusion
criminelle à l’encontre du terroriste, a-t-on appris.
B. Henine |
Relizane
L’appel des villageois du douar El-Chehaïdia
Les villageois du douar El-Chehaïdia, situé à 12 km
environ de la commune d’Oued-Djemaâ, rattaché à la daïra de H’madna,
interpellent les responsables de la Direction du transport de la wilaya
pour mettre fin au calvaire qu’ils endurent depuis déjà une semaine.
En effet, chaque jour qui passe, ils sont confrontés au manque de
transport urbain pour rejoindre leurs destinations respectives et
doivent utiliser tous les moyens possibles pour pouvoir s’adonner à
leurs activités. Cette situation a été l’occasion recherchée par les
transporteurs clandestins qui n’hésitent pas à imposer leur diktat en
fixant le prix de la course qui dépasse l’entendement, à l’exemple des
trajets vers El-Chehaïdia en allant à Oued-Djemaâ qui sont fixés
respectivement à 80 et 100 DA la place et ce, sans tenir compte de la
situation du citoyen.
Et même les malades sont soumis à cette tarification qui ne dit pas son
nom. Et pour mettre un terme définitif à ce calvaire quotidien, les
habitants de cette localité demandent aux responsables chargés de gérer
ce secteur névralgique d’intervenir rapidement en renforçant cette ligne
en bus.
A. Rahmane |
Mostaganem
Le wali se substitue à l’APC de Saf-Saf
Constatant les différentes dissensions au sein de l’APC
de Saf-Saf, relevant de la daïra de Bouguirat qui a été maintes fois
secouée par des luttes politiciennes et intestines des élus des
différentes mouvances, le chef de l’exécutif de la wilaya a décidé de
réagir en gelant les activités de l’Assemblée populaire communale avec
maintien du président de l’APC à son poste afin de gérer les affaires
courantes conformément à la loi.
Ce conflit mine l’Assemblée populaire communale depuis 3 mois et vient
de connaître son épilogue grâce à l’intervention de M. Mohamed-Abdenour
Rabhi, le wali de Mostaganem, qui a décidé de mettre fin à cette
impasse.
Le blocage de l’APC de Saf-Saf est dû essentiellement à une discorde
entre les élus ; suite à cela la décision de geler l’APC a été établie
pour exécution sine qua non, et ce, en application des articles 100 et
102 chapitre 3 de la loi sur la commune relatifs au pouvoir de
substitution. Ainsi, on entend par substitution des pouvoirs, le
transfert des attributions de gestion de cette collectivité au chef de
daïra représentant légal du wali.
Le premier responsable de la wilaya, avant cette prise de décision,
avait intercédé auprès de tous les membres élus pour trouver une
solution correcte et équitable qui mettrait fin à cet imbroglio.
Tous les efforts ont été vains. Ainsi, depuis hier, l’APC sera
reconduite par le maire dans l’exercice de ses fonctions et le chef de
daïra en application de la loi en attendant un arrangement entre les
élus. Dans le cas contraire, le wali se réserve le droit de prendre
d’autres mesures sévères allant jusqu’à proposer la dissolution de l’APC
conformément à l’article 46 de la loi sur la commune.
Dans ce cas, le chef de daïra, un administrateur et deux assistants
seront chargés de la gestion de la commune jusqu’à l’installation d’une
nouvelle Assemblée communale.
Cette situation est née suite à différentes cacophonies et les
situations de blocage de dossiers entre les élus, autrement dit une
guerre de clans entre partis politiques qui n’a que trop duré.
Ce qui a engendré de nombreux problèmes en matière de développement
local.
A. B. |
L’école en deuil à Mostaganem
Un égyptien souffrant de troubles psychologiques tue son épouse
professeur d’anglais
Le directeur de l’éducation de wilaya qui s’est rendu
sur place a rendu hommage à une «enseignante exemplaire», âgée de 32 ans
et mère d’un nourrisson de 5 mois.
L’enseignante a été tuée par son mari de nationalité égyptienne lundi en
début de soirée, aux environs de 20 heures. Un meurtre qui a suscité une
forte émotion dans le quartier tranquille de la Pépinière, en contrebas
du centre-ville.
Le drame s’est déroulé dans l’appartement de la famille. Dès la
nouvelle, nous nous sommes rendus sur les lieux. Les enseignants, les
syndicats de l’enseignement, l’association des parents d’élèves, le
voisinage, et de nombreux badauds étaient sur les lieux du domicile
mortuaire pour présenter les condoléances à son père et à ses proches.
Son père éploré, un retraité du secteur de l’éducation, nous dira que le
meurtrier qui est âgé de 34 ans, sans aucune raison apparente ou
conflit, s’en est pris à son unique fille Nabi Karima-Khadidja en lui
assénant plusieurs coups avec un vase sur la tête tandis que sa
grand-mère qui a assisté à la scène d’horreur s’est interposée et a été
blessée par ce déséquilibré.
Elle est actuellement hospitalisée au service de réanimation des UMC. La
victime est décédée dès son arrivée à l’hôpital.
Ce geste fou n’a laissé aucune chance à la victime, qui cumule 8 années
d’expérience en qualité de professeur d’anglais au CEM Ouréah.
Ses collègues, choqués, disent d’elle que c’est une enseignante
extraordinaire qui n’a jamais eu de problème dans le milieu de
l’enseignement. «Elle était reconnue et appréciée pour ses compétences»
résume, choquée, une de ses collègues professeur en littérature.
La victime se trouvait hier au service de la médecine légale à des fins
d’autopsie tandis que son bourreau a été interpellé et fait l’objet
d’une hospitalisation d’office en unité psychiatrique.
L’enquête est confiée à la police judiciaire.
A. B. |
VICTIME D’UN ACCIDENT D’ASCENSEUR À L’HÔPITAL OKBI DE
GUELMA
Un chirurgien évacué par hélicoptère à l’hôpital militaire de
Constantine
Les messages de soutien affluent souhaitant un prompt
rétablissement au docteur Madi Mohamed, chef de service de chirurgie
générale et président du Conseil médical de l'EPH Okbi de la ville de
Guelma.
Ce praticien spécialiste est dans un état critique après sa grave chute
accidentelle dans une cage vide d'un ascenseur de la même structure de
santé publique, survenue lundi 12 février dans la soirée. Une nouvelle
qui a fait l'effet d'un choc et l'inquiétude a grandi autour de ce
chirurgien «respectueux des règles imposées par la loi médicale» et
connu pour ses compétences.
Pour ses médecins, il s’agit d’un «polytraumatisme sévère». Après une
hospitalisation d'une semaine au service de réanimation de l'hôpital
Okbi et face à la gravité de son état, décision a été prise de le
transférer au service des soins intensifs à l'hôpital militaire Ali-Mendjeli
de Constantine.
Toutes les dispositions ont été prises par le ministre de la Santé, «un
geste salutaire du premier responsable du secteur», estiment les
riverains. L'état de santé de ce praticien spécialiste qui est toujours
incertain a demandé un héliportage par un appareil des services centraux
de la Protection civile, qui a été envoyé à Guelma, a rapporté la
cellule de communication de la Protection civile de la wilaya.
Le patient a été admis lundi en fin d'après-midi. Une source
hospitalière a indiqué qu'il «souffrait, à son arrivée, d'un traumatisme
crânien, des contusions pulmonaires, et de multiples fractures, qui ont
nécessité immédiatement une prise en charge spécialisée, par une équipe
pluridisciplinaire».
Noureddine Guergour |
ACCIDENTS DE LA ROUTE
Un mort et 5 blessés à El-Bayadh
Une personne a trouvé la mort et cinq autres ont été
grièvement blessées dans une violente collision entre deux véhicules
légers, survenue sur la RN6, à quelques encablures de la ville d’El-Kheïter,
a-t-on appris de la protection civile d'El-Bayadh. Le drame a eu lieu
dans la journée de dimanche dernier, lorsque les deux véhicules légers
sont entrés en collision frontale, causant des dégâts importants. On
déplore, malheureusement, le décès d’une femme peu après son admission à
l’hôpital de Bougtob, alors que les autres victimes blessées ont été
également évacuées vers le même hôpital. Une enquête a été aussitôt
ouverte par la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances
exactes de ce drame.
B. Henine |
Relizane
Une voiture percutée de plein fouet par un train
Le paisible village de Touahria, relevant de la
municipalité de Sidi-Saâda, a été secoué, hier aux environs de 8h30, par
un drame qui a mis en émoi toute sa population. En effet, une voiture de
marque Hilux a été percutée par un train, ce qui occasionné trois
blessés jugés graves, indique une source locale jointe par téléphone.
Les trois victimes étaient à bord de ladite voiture qui voulait
traverser vers l’autre côté dans un passage non surveillé et ce fut
l’irréparable, ajoute notre source. Les victimes ont été transportées
vers les urgences médicales de l’hôpital de Yellel. Une enquête a été
aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale.
A. Rahmane |
Sidi-Bel-Abbès
Un jeune arrêté en possession de psychotropes
Les éléments de la gendarmerie de Sidi-Bel-Abbès ont,
en fin de semaine écoulée, intercepté trois jeunes au niveau du lac de
Sidi-Mohamed-Benali.
La fouille corporelle de ces individus a permis la découverte de
comprimés psychotropes chez l’un d’eux, le nommé N. M., âgé de 23 ans.
Présentés en début de semaine devant le procureur de la République de
Sidi-Bel-Abbès, ce dernier a bénéficié d’une citation directe alors que
les deux autres ont été relâchés, faute d’indice compromettant.
A. M. |