Bélaïb Bakhti déjà oublié ?
Le ministère du Commerce n’a pas encore pensé à
honorer la mémoire de l’ancien ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb. A
rappeler que ce dernier est décédé alors qu’il occupait le poste de
ministre du Commerce. N’y a-t-il pas un édifice relevant de ce secteur
qui pourrait porter son nom ? |
Paris clandestins
L’information circule désormais sur les réseaux
sociaux : les paris clandestins font leur apparition dans le football
algérien.
Certains vont jusqu’à affirmer que ces paris concernent les équipes
réserves de la Ligue 1. La FAF va-t-elle ouvrir une enquête ? |
Violence à l’égard des femmes
Le Fonds des Nations-Unies pour la population va
lancer en Algérie une étude sur la prévalence de la violence à l’égard
des femmes et la perception des hommes, avons-nous appris auprès de cet
organisme onusien. |
DIGOUTAGE
Le temps
Par Arris Touffan
Les pouvoirs forts, genre dictatures ou système basé sur l’autoritarisme, sont
arrivés à trouver des solutions à quasiment tous les problèmes, sauf à celui du…
temps. C’est le casse-tête chinois. Comment faire pour que même le temps se
soumette au cours politique ? On sait que les idées peuvent être tordues et même
torturées, les fleuves détournés, mais le temps ? Le suspendre ? C’est plus
facile dans un poème que dans la réalité car le temps est l’essence de la
réalité. Chez nous, on est plus inventif que la fatalité. On a su domestiquer le
temps. Comment ? C’était tout simple, il fallait juste y penser. Faut mettre une
photo à sa place. Et le tour est joué. Une photo du temps ? Beau ou mauvais ?
Bof !
A. T.
digoutagesoir@yahoo.fr
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SOIT DIT EN PASSANT
Benghabrit à court d’arguments ?
Par Malika Boussouf
malikaboussouf@yahoo.fr
Sous prétexte qu’elle a reçu avant eux d’autres représentants de la
société civile, la ministre de l’Education s’est sentie contrainte d’en
faire autant pour le pan religieux. Il ne lui manquait plus que cela à
Nouria Benghabrit !
Un imam pour lui faire comprendre que l’islamisme a bel et bien gagné, y
compris les esprits qui font mine de ne revendiquer qu’une amélioration
du pouvoir d’achat et donc une révision de leurs salaires.
Personne en haut lieu pour contrer le statu quo. Personne pour
s’investir en vue de promouvoir un mieux-être ou le développement d’une
pensée novatrice parce que personne ne possède les armes intellectuelles
requises pour tenir tête à l’offensive d’héritiers de cordonniers
orientaux importés pour succéder à l’école coloniale et conforter ainsi
l’Algérie dans son indépendance.
Au fil des semaines, des mois et des années, on imagine de mieux en
mieux la solitude d’une femme qui fait front seule à des résistances qui
rivalisent en ingéniosité pour l’empêcher d’aller de l’avant.
Combien de celles et ceux qui réclament aujourd’hui une meilleure
rémunération approuvent les réformes qu’elle tente de mettre en place et
de faire triompher ? Pourquoi a-t-on si souvent la vilaine impression
qu’il y a elle d’un côté et les autres à l’opposé ? Qu’est-ce qui fait
cette hostilité à son égard au-delà du fait que les islamistes veillent
au grain et qu’ils ne comptent en aucune façon se laisser dépouiller de
ce qu’ils ont réussi à cumuler comme pouvoir au sein du système éducatif
? Et personne parmi les hauts responsables n’osera les affronter.
Ils ont pour eux le souvenir des horreurs commises en leur nom par le
bras armé des penseurs du Fis, durant les années rouges.
L’Exécutif est à l’arrêt. En panne d’idées. Maintenant que des
salafistes relayés par le HCI se proposent de prendre les choses en
main, les espoirs de voir l’enseignement s’affranchir de la faiblesse
dans laquelle il s’est enfoncé au fil des ans et de se libérer enfin des
griffes de l’islamisme triomphant s’amenuisent, sans que cela ébranle le
sommet de l’Etat. L’essentiel étant que le mécontentement n’aille pas
s’exprimer dans la rue.
M. B.
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