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Rubrique Constances

1- Les arrestations 2- L’arrestation 3- Bengrina le pitre 4- Le vaccin-surprise

La semaine a été pénible. Les services de sécurité ont procédé jeudi à l’arrestation des journalistes Ihsane El-Kadi et Khaled Drareni, ainsi que l’homme politique Karim Tabbou. Plusieurs activistes du Hirak ont été également interpellés. Ce n’est jamais bon signe, ce genre d’informations. La semaine a été pénible. Ce n’est pas un bon signe non plus qu’un pitre politique continue à occuper les devants de l’actualité nationale. Abdelkader Bengrina, ministre de Bouteflika dont on tient un accablant forcing en faveur du cinquième mandat en... duo avec Ould Abbès est toujours là. Avec quasiment autant d’emphase que de ridicule, il est maintenant dans les louanges en avant toutes pour… Abdelmadjid Tebboune dont il a même «oublié qu’il était son… adversaire à la présidentielle, tout récemment ! Mais ça on le savait, du moins on le devinait, puisqu’on connaît depuis longtemps les formidables capacités d’adaptation des clients du système. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’un pitre puisse aller aussi loin, avec en plus chaque jour plus de mépris à l’égard de ceux dont il sollicite l’agrément. Après sa sortie sur une « région» du pays, la Kabylie pour ne pas la nommer qui aurait retardé le déclenchement de la guerre de Libération par ses hésitations (!), le voilà parti à Oran lancer ses bonbons comme le fait le marié à l’endroit des invités mais surtout comme le fait le colon envers les indigènes ! Vous pensez qu’il va faire quoi à l’Assemblée nationale, celui-là, si, à Dieu ne plaise, on ne le neutralise pas avant ?
La semaine aurait pu être moins pénible. À propos d’Ould Abbès, l’un de ses rejetons qui a fait des ravages dans son pays du temps où son père «la danseuse» comme l’appelait Boutef, vient d’être arrêté par Interpol quelque part en Amérique du Sud, dans la pure tradition des grands malfrats ou des petits tyrans. Le rejeton Ould Abbès, dont il est difficile de retenir le prénom tellement il sonne faux, rappelle de sombres souvenirs pour ses compatriotes qui voient en lui l’incarnation du niveau de déliquescence de leur pays, le signe caractéristique de leur désespoir. Dommage que le fait n’ait pas occupé la place qu’il mérite dans l’actualité, c’était un vraiment un événement. Surtout que les interpellations par Interpol de ceux qui ont saigné l’Algérie, on commençait à en désespérer.
La semaine a été moins pénible avec ce déploiement d’«hôpitaux de campagne» dans plusieurs endroits d’Alger et d’autres villes du pays. Des chapiteaux sont en effet érigés çà et là pour proposer à tous les passants de se faire vacciner contre la Covid-19. C’est bien, c’est même très bien. On peut se faire vacciner et se mettre à l’abri de la maladie mais on vient aussi à bout de l’idée selon laquelle, le vaccin n’est disponible que pour les privilégiés, dans la… tradition, quoi. Il faut dire que le scepticisme dans le cas précis n’est pas vraiment volé, il s’explique même largement. Des milliers d’Algériens se sont inscrits depuis des mois sur la plateforme électronique et ils n’ont pas eu de réponse. D’autres se présentent tous les jours dans les structures de santé pour recevoir «leur dose», vainement. Et quand ils découvrent par un petit matin un chapiteau où on les invite à tendre le bras, il y a de quoi susciter leur surprise. Agréable quand même, quoi qu’on dise, non ?
S. L.

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