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Rubrique Constances

1- Torture : alerte et vérité 2- Élections : ça parle 3- Covid : le sondage 4- Constantine : les salles et le cinéma

La semaine a été pénible. C’est toujours une horreur de parler de torture au XXe siècle. Surtout qu’en Algérie, on ne fait pas qu’en parler, on accuse. C’est encore plus horrible quand c’est un ado de 15 ans qui aurait subi des sévices sexuels dans un commissariat de police. Mais rien de tout ça n’est avéré. On peut toujours soutenir que l’horreur n’est pas vraiment étrangère à nos institutions. On peut aussi soutenir que la manipulation non plus n’est pas exclue, surtout que les seuls éléments matériels rendus publics jusque-là sur la question sont douteux et c’est le moins qu’on puisse dire. En attendant que la lumière, toute la lumière soit faite sur ce douloureux épisode de la vie nationale, il faut que tout le monde se mobilise pour qu’éclate la vérité. Il n’y a pas de vertu en dehors de la vérité. Il n’y a même pas de révolution, pour paraphraser l’autre.
La semaine a été pénible. Il a été aussi question d’élections ces derniers jours et comme à chaque fois, le « débat » se fait radotant et redondant. La voilà, revenue, fatale, la vieille équation de la participation ou du boycott. Curieusement, le débat n’est pas toujours lié à la régularité et la transparence du scrutin. L’explication ? Pour la majorité des Algériens, la question ne se pose pas, convaincus, à juste titre d’ailleurs, que les élections dans notre pays n’ont jamais été loin de la parodie. Problème, il y en a qui le savent, le disent et y vont quand même. Ou proposent d’y aller avec une mobilisation populaire qui en contrôlerait la régularité. Utopie ? C’est possible mais c’est un son de cloche qu’on a entendu dans les bouches les moins attendues.
La semaine a été pénible. Quand on commençait à annoncer la disponibilité (enfin !) du vaccin contre la Covid-19, on avait bien entendu toutes sortes de formules sceptiques quant aux capacités du pouvoir en place à en acquérir pour ses citoyens dans ce qui allait être une ruée féroce vers le produit salutaire. Puis, sur les moyens disponibles dans notre système de santé pour en assurer le transport, la répartition, l’équité… En fait, les Algériens, du moins ceux qui s’exprimaient en l’occurrence, redoutaient tous les problèmes. Sauf celui-là : il n’y a finalement pas beaucoup d’entre eux qui sont prêts à tendre le bras pour la petite piqûre comme vient de le révéler le sondage du Soir d’Algérie. Les chiffres les plus importants : 53% ne veulent pas se faire vacciner, 28% le souhaitent et 19% sont hésitants. Surprenant, non?
La semaine a été moins pénible. Un salon du livre à At Yenni pour honorer la mémoire de Mammeri, c’est un vrai bonheur. À Constantine, c’est l’APW qui demande la réhabilitation de 7 salles de cinéma de la ville. Et du coup, la réhabilitation du… cinéma. C’est aussi un bonheur, mais il faut d’abord que ça se fasse, on ne sait jamais.
S. L.

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