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Rubrique Constances

La pluie, un péril algérien ?

Samedi, il a plu sur une partie du vaste et beau pays qui est le nôtre. La pluie est tombée quelques jours auparavant mais ce n’est pas très agréable d’y revenir parce qu’il y a eu des inondations à Illizi. Des crues dangereuses et des sauvetages par hélico dans une immensité désertique qui inspire plutôt la peur de la sécheresse, c’est quand même curieux, même si les spécialistes vous expliqueront que c’est normal. Passons. Samedi, c’est Alger qui a fait peur. Comme toujours ? Pas vraiment, parce qu’il a beaucoup plu, c’était carrément des tonneaux qui se déversaient sur une ville qui a été noyée, parfois avec des conséquences dramatiques, avec beaucoup moins que ça. Quelques jours avant ça, il y a eu une prière de la pluie. On en a l’habitude depuis longtemps, quand il pleut, c’est qu’il y a eu une sécheresse inquiétante. On surveille le « niveau de remplissage » des barrages en premier. Puis on spécule un peu, parce qu’il le faut bien, sur les prévisions de production des céréales. Les mauvaises langues qui, au fond ne sont pas si mauvaises que ça, disent que pour le blé et l’orge, il n’y a pas de souci à se faire, il pleut toujours suffisamment au Canada et de toute façon, nous avons le… blé du pétrole pour casquer. Parenthèse fermée. Il a donc plu à Alger, pas longtemps mais violemment et une fois n’est pas coutume, on peut comprendre la panique qui s’est emparée de la cité. Normal, quand on connaît ce que nous a coûté la pluie dans la capitale. Bien sûr, les effondrements, les glissements de terrain, les noyades, les morts sous les décombres, c’est plutôt le prix de l’incurie, de l’incompétence et de la cupidité criminelles et souvent, la pluie n’y est pour rien. Il aurait suffi d’un système d’évacuation correctement fait et régulièrement entretenu et on aurait évité bien des malheurs. Il aurait suffi de construire des immeubles aux normes, retaper le vieux bâti ou en finir et on aurait fait l’économie de bien des tragédies. Mais pourquoi, « que Dieu ait clémence et miséricorde pour vos parents », les automobilistes paniquent-ils sur l’autoroute à la première ondée alors qu’ils devraient plutôt la saluer, avec des bras et des yeux dirigés vers le ciel en signe de bonheur et de reconnaissance ? La réponse à la question paraît compliquée. On peut aller la chercher dans des considérations psychosomatiques, dans la peur maladive et dans plein d’autres explications savantes. En fait, elle est très simple, évidente, basique : on n’est jamais à l’abri de la pluie. Surtout pas quand on est… chez soi ou dans son véhicule !
S. L.

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