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Rubrique Constances

Le FLN entre la rue et a rue

Très curieuse et un peu cocasse, la situation du FLN. Alors qu’on le dit au bord de la désintégration organique, le vieux parti unique se met en mouvement pour convaincre encore une fois qu’il a trop de tours dans sa besace pour disparaître. Pour l’heure, on ne sait pas vraiment qui tire encore les ficelles de la décision et du positionnement de «conjoncture», l’action publique et la parole à visage découvert étant toujours problématiques pour son état-major ou ce qui en fait office. Mais ça et là nous parviennent quelques agitations qui nous disent plus ou moins clairement que le FLN a beau mourir de sa belle mort, comme idée, il en restera toujours ce qui a toujours fait son centre de fonctionnement et peut-être bien sa raison d’être : un assemblage interchangeable au sommet de sa pyramide qui fédère les clientéles et détermine toutes les disponibilités à l’alignement. Ayant lamentablement raté le dernier justement, un génie tactique se déploie depuis peu à trouver la bonne alchimie pour revenir sans coup férir dans un paysage politique dont le moins qu’on puisse dire est qu’il a fait de lui un conglomérat à la rue. Une… rue justement qui demande depuis une année son rangement dans le grenier des mauvais souvenirs et qui a fini même par l’oublier, pour consacrer la totalité de son énergie aux… choses sérieuses. Toujours aussi ambitieux mais ramené par la force des choses à plus de réalisme, le FLN ne se sent pas dans la posture d’une organisation capable d’une confrontation directe avec le mouvement populaire qui lui a pourtant bien déclaré la guerre. Alors, il a fait un peu comme tout le monde, même si en l’occurrence, il a été le plus discret. Après avoir rapidement compris que rouler les mécaniques était désormais dérisoire, il est passé à autre chose. «Comme tout le monde», il a suggéré à des endroits qu’il était… partie prenante du Hirak. Puis il a essayé de convaincre comme d’autres que le Hirak n’était pas si homogène que ça, avec l’arrière-pensée que ce qu’il avait de meilleur ne lui était pas hostile. Quand le scrutin du 12 décembre approchait, il a bien pensé que c’était «maintenant ou jamais». Ce n’était pas évident que le «bon cheval» s’encombre d’un FLN à traîner comme un boulet avant et surtout après la victoire mais il n’avait pas trop le choix. Le problème est qu’il a eu tout faux et plus grave, il a été poussé à l’ultime humiliation : s’aligner derrière le candidat du RND qui… n’a même pas gagné ! Laminé, on ne sait s’il est en train de faire amende honorable ou en train d’expliquer que ce sont les différences politiques intra-muros qui auraient été à l’origine de son… erreur d’appréciation ! Et c’est apparemment sur ce terrain que s’affronteraient deux «tendances». L’une aurait cédé au chant des sirènes Mihoubi et l’autre qui veut se donner raison ici et maintenant parce qu’elle n’a pas pu s’imposer au moment crucial. Comme les factices belligérants finissent vont… s’entendre, on imagine la suite. Pas forcément comme elle est écrite dans le scénario.
S. L.

 

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