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Rubrique Constances

Le Mondial, le sport et ses périphéries ?

Les grandes compétitions sportives internationales ont ceci de caractéristique qu’elles débordent systématiquement le terrain des confrontations. Pour des raisons évidentes, les faits du genre sont plus nombreux, plus «spectaculaires» et plus impactants en Coupe du monde de football. La compétition est d’une extrême popularité, elle génère beaucoup d’argent dans son déroulement et «ses» prolongements périphériques. Elle représente également un enjeu énorme en matière de prestige, d’économie, de politique… si vous voyez ce que je veux dire. Le tout est à l’évidence aussi bien valable pour les pays qui y réalisent des succès sportifs. Il est clair que les réussites en l’occurrence ne se mesurent pas au même niveau. Il y a une hiérarchie de départ qui détermine les ambitions de chacun et d’une manière tout à fait triviale, laisse chacun à sa place. Le premier cercle est constitué de ce qu’on appelle communément les grandes nations de foot. On a beau spéculer sur les «surprises», on a beau dire, il y a une hiérarchie en la matière, elle est même un peu trop confortablement installée et donc partie pour durer. On peut toujours ressortir les formules surannées que tout le monde connaît, la fin de «l’ordre établi» dans la planète foot est encore loin de se dessiner. L’absence de favoris et de… logique «à ce stade de la compétition», le «tout est possible en foot», le «personne n’est là par hasard», les fulgurantes avancées que le monde aurait ignorées…, si vous voyez ce que je veux dire, c’est souvent, pour ne pas dire toujours, des abus de langage. Dans la vraie vie, il y a un exploit à chaque cinquième saison, une surprise à chaque édition et un palier franchi quand la providence s’y mêle. Le tout est, quasiment toujours, sans incidence majeure sur le résultat final. Mais le foot, c’est aussi ça, n’est-ce pas ? C’est aussi vieillot que «l’autre» mais c’est plus touchant. Voilà pour le sport proprement dit et ses premières palpitations qatariennes. S’agissant du reste, les gestes comme les images périphériques ne manquent pas. Ça a commencé bien avant avec «l’attribution» de l’organisation. Puis d’autres polémiques moins éclatantes parce que moins… populaires. Et enfin, celles qu’on n’attendait pas forcément. On a d’abord vu le buteur suisse qui n’a pas célébré son but marqué contre le Cameroun, son… pays d’origine. Il a quand même vu la maison de ses parents à Yaoundé attaquée. On a vu la légende Weah regarder son fiston avec tendresse et quand même quelque chose de drôle dans les yeux. Le rejeton jouait pour… les États-Unis ! Le foot, c’est rarement ça mais c’est aussi ça, pas vrai ?
S. L.

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