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Rubrique Constances

Où est-ce qu’on peut manger un couscous en Algérie ?

Avoir été «médecin dans les années 30», avocat plus tôt ou simplement prospère entre les deux ouvre apparemment droit à des reconnaissances historiques. Pourtant, c’était souvent la réussite des planqués, si ce n’est la récompense des collabos.

Il m’arrive souvent de suivre sur quelques chaînes de télévision étrangères pas si étrangères que ça, des émissions traitant de gastronomie, de produits du terroir…, si vous voyez ce que je veux dire. Je suis ces programmes pour trois raisons essentielles, même s’il doit y en avoir d’autres. La première est tout à fait triviale : je suis un lève-tôt maladif. La seconde est que j’adore ça et la troisième enfin, ce sont souvent des réussites professionnelles et esthétiques. Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, chacune de mes passions ou plus simplement centre d’intérêt me ramène vers notre vaste et beau pays, sans prétention patriotarde. Voyons donc. Dans nos villes, les grandes, les petites, les moyennes… il n’est pas évident de trouver un endroit où manger un couscous au moment où il est question de «label», de «patrimoine», de «concurrence»…, si vous voyez ce que je veux dire. Mais avec une chance de co… vous pouvez y parvenir, au prix d’un effort qui en coûte souvent. Là, vous êtes dans le meilleur scénario possible. Parce qu’un restaurant ou une gargote — ce qui, souvent, veut dire la même chose — s’encombrant d’un plat aussi «compliqué», ça ne court pas les rues, les impasses, voire les places de notre vaste et beau pays. Il y en a même qui vous expliqueront, le verbe haut, le ton magistral et le regard malin, que le couscous est un mets… ringard, que le «monde évolue», que la tendance est au «léger»… , si vous voyez ce que je veux dire. Si vous cherchez un couscous, vous dénicherez ça, enfin quand c’est possible, après avoir «traversé» une centaine de «pizzerias», autant de vendeurs exclusifs de chawarma-dinde et un peu moins ou un peu plus de «rôtisseries». Quant à l’emplacement et les proportions de chaque «spécialité», cela dépend de l’inspiration du coin, la volonté de Dieu et parfois du saint protecteur des lieux. Vous voyez bien ce que je veux dire, non ? Et si le couscous est l’exemple emblématique en l’occurrence, il en est de même pour les autres plats de notre cuisine traditionnelle, des produits du terroir en tous genres et des lieux à faire connaître. La production en la matière pas brillante, la sauvegarde chimérique et la promotion une vue de l’esprit. Et quand la télé publique pas si publique que ça a la prétention de s’y mettre, on se demande si elle n’aurait pas réduit les… dégâts en épargnant sa «contribution» au patrimoine, au terroir, au couscous et tout le reste.
S. L.

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