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Rubrique Contribution

L’Algérie en état d’alerte aux frontières : nécessité d’une union sacrée

Par Pr Chems Eddine Chitour
Ecole polytechnique Alger

«It’s the economy, stupid !» 

Bill Clinton, s’adressant à George W. Bush lors de la campagne pour l’élection présidentielle en 1992 

Un évènement assez grave passé relativement inaperçu dans le pays concerne la visite du Président turc en Tunisie. Au-delà de son timing, on est en droit de nous interroger sur le pourquoi de cette visite à un moment où la situation de la Libye est chaotique, chaos provoqué par les mêmes pays qui se sont illustrés de par leur histoire coloniale, la France des Sarkozy et de son éminence grise BHL, le Royaume-Uni avec Cameron ont toujours été de tous les coups tordus contre les pays faibles. Dans le chaos libyen, ils ont été aidés par l’Otan et l’empire américain
 Pourquoi la Libye est mise en coupe réglée ? Nous serions tentés d’écrire à juste titre « c’est le pétrole libyen ! » pour les gens stupides qui n’arrivent pas à comprendre pourquoi les puissances rapaces en veulent à un désert de 1, 7 million de km2 très peu peuplé mais qui est une éponge concernant les réserves de pétrole (45 milliards de barils) de gaz et de… gaz de schiste sans compter aussi une nappe phréatique importante.

Quelques repères concernant la Libye
 Au XVe siècle, Tripoli se développe et devient une place forte du commerce maritime et de la piraterie. En 1551, le territoire tombe aux mains de l’Empire ottoman.  Graduellement, une régence autonome voit le jour, c’est la Régence de Tripoli avec un lien religieux avec la Porte représentant le califat de l’Islam. En 1911, l’Italie envahit le territoire de la régence. Ce n’est qu’en 1931 que les dernières résistances sont écrasées. La colonisation s’accélère nettement à partir de 1938 : en décembre 1951, la monarchie libyenne est reconnue. Les États-Unis et le Royaume-Uni installent des bases militaires. (…). En  1965, la Libye devient le premier producteur de pétrole d’Afrique. En 1969, le colonel Kadhafi est au pouvoir jusqu’en 2011 ; il est assassiné d’une façon abjecte. Pourquoi cela ? Les réserves de pétrole en Libye sont les plus importantes en Afrique et les neuvièmes dans le monde avec 41,5 milliards de barils (4 fois les réserves de l’Algérie) pays pétrolier très attractif en raison de son faible coût de production de pétrole (de l’ordre de 1 $ par baril. En 2017, on trouve en tête des entreprises exploitant le pétrole libyen : ENI, Total, Schlumberger et Rosneft. La plus grande partie du territoire de la Libye demeure inexplorée. Les revenus pétroliers couplés à une faible population ont permis à la Libye d’avoir le PIB le plus élevé par habitant sur le continent africain . Du fait de la guerre, les différentes factions rivales se disputent les ressources pétrolières. Pour le gaz, les réserves étaient en 2012 de 1475 milliards de m3 (trois fois moins que l’Algérie).
 Le 15 février 2011, le jour même où commencent les premières protestations, un rapport du FMI loue la bonne gestion par le colonel Kadhafi. Les forces du Conseil national de transition, ayant pris le contrôle des terminaux pétroliers, les rebelles reprennent les exportations de pétrole. La Libye devient un terrain de compétition pour les entreprises occidentales en quête de contrats avec les nouvelles autorités. Le pays sombre dans une guerre civile, les ressources pétrolières demeurent un enjeu vital.

La Libye s’enfonce dans la guerre civile mais le pompage du pétrole continue
La Libye était un pays riche et les Libyens avaient le meilleur niveau de vie du continent. Kadhafi dérangeait par sa politique « africaine », il voulait, dit-on, créer une monnaie qui remplacerait le franc CFA de plus le fait que son pays avait d’immenses réserves de pétrole a fait que la tentation occidentale était forte. Une coalition hétéroclite (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France) se constitua sur la base d’une résolution votée à la hussarde. Avec le sésame interprété par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis comme un permis de tuer, elle a commencé à démolir méthodiquement la Libye. Kadhafi connaîtra un sort atroce. « We came, we saw, he died. » « Je suis venue, j’ai vu, il est mort », s’est exclamée Hillary Clinton parodiant César « Veni, Vidi, Vici », venue en Libye après la mort de Kadhafi. 
D’une défense de la patrie à une défense des puits de pétrole, c’est en gros le sacerdoce du maréchal Haftar. Depuis huit ans, le peuple libyen n’a pas connu la paix. Mais le pétrole coule toujours à flots. Après un Conseil national de transition adoubé par la France, d’autres « formules » verront le jour. La situation actuelle est constituée par deux blocs. Le gouvernement de Tripoli dont on dit qu’il est reconnu par la communauté internationale (en l’absence des faiseurs de rois que sont l’Empire (Etats-Unis) et ses vassaux (France et Grande-Bretagne) qui, eux, reconnaissent le pouvoir de Benghazi avec le maréchal Haftar soutenu par l’Egypte et par la finance des Émirats.

L’énigme Erdogan
 Le Président turc, accompagné de ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que du responsable des renseignements, s’est invité en Tunisie le 24 décembre. Le moins que l’on puisse dire est que la tentation sultanique est toujours présente dans son imaginaire. La façon dont il aborde les pays du Maghreb dénote une condescendance celle d’un sultan qui vient visiter les anciennes régences (Tunis) pour s’occuper de la régence de Tripoli en attendant le tour de la Régence d’Alger ! Tobrouk et Tripoli luttant pour le contrôle des gisements et des exportations? Sa visite intervient deux semaines après la rencontre entre le Président tunisien Kaïs Saïed et le chef du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) Fayez Sarraj, reconnu par l’ONU. 
Le Président Erdogan a déclaré lors d’une conférence de presse avoir évoqué la coopération avec la Tunisie pour aider à un règlement du conflit libyen. «Nous avons discuté des moyens de coopérer pour parvenir à un cessez-le-feu en Libye et relancer le processus politique», a dit le Président turc. «L’impact des développements négatifs en Libye ne se limite pas à ce pays mais touche aussi les pays voisins, en tête desquels la Tunisie». On sait qu’en novembre, le gouvernement turc a conclu un accord de coopération militaire et sécuritaire, sur les frontières maritimes, avec le gouvernement de Tripoli. Le pacte permet à la Turquie de déployer, sur demande, des formateurs militaires et du matériel en Libye. La Turquie et le Qatar soutiennent le GNA tandis que le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, qui tente depuis le 4 avril de s’emparer de la capitale libyenne, est soutenu par l’Egypte, les Emirats arabes unis et la Russie. 

Que fait l’Algérie ?
Apparemment, l’Algérie est sereine. Nous continuons à vaquer en traitant par le mépris cette dangereuse nouvelle qu’est l’internationalisation des ingérences en Libye. On sait que l’Algérie a graduellement perdu pied dans ce dossier, elle n’est plus une des clés de la résolution du problème libyen car elle se dit neutre. La Tunisie a, selon nous, bien qu’elle s’en défende, franchi le pas et choisi par « contrainte » le camp Erdogan. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé jeudi à Alger une réunion du Haut Conseil de sécurité, indique un communiqué de la présidence de la République. Le Haut Conseil de sécurité «a examiné la situation dans la région, notamment au niveau des frontières avec la Libye et le Mali». il «a décidé d’une batterie de mesures à prendre pour la protection de nos frontières et notre territoire national et la redynamisation du rôle de l’Algérie au plan international, particulièrement en ce qui concerne ces deux dossiers, et de manière générale dans le Sahel, la région saharienne et l’Afrique», précise encore le communiqué de la présidence. 
Dans une analyse lumineuse, Noureddine Boukrouh situe les termes du débat suite à cette visite intempestive du Président Erdogan : « On a longtemps cru qu’il -l’ouragan géo-stratégique - s’arrêterait à la zone des tempêtes qu’était le Moyen-Orient depuis la Première Guerre mondiale et qu’il épargnerait le Maghreb, mais notre tour de le recevoir de plein fouet semble bel et bien venu après qu’un large couloir lui eut été ouvert par le Sahel et la Libye. Jamais il n’y a eu dans notre région une concentration aussi importante de forces étrangères qui ne repartiront pas avant d’avoir morcelé ce pays et mis la main sur ses richesses naturelles» (1). 
«L’appétit, poursuit l’auteur, venant en mangeant, les puissances rivales qui se disputent zones d’influence et richesses naturelles dans le monde voudront aller plus loin et faire connaître aux pays maghrébins un sort semblable. Une fois positionnées et durablement installées en Libye et dans les pays du Sahel qui nous sont tous frontaliers, ces puissances en viendront forcément au gros morceau de l’Afrique, au pays-continent qu’est l’Algérie. Les anciennes puissances qui l’ont occupée entre le XVIe et le XXe siècle (Empire ottoman devenu Turquie et France) sont sur place. Ça ne se fera pas du jour au lendemain ou sous forme d’invasion militaire, mais progressivement, par touches successives, en nous divisant et nous déstabilisant par la subversion, l’encouragement du séparatisme, la manipulation du djihadisme, l’affaiblissement économique…» (2)
«La menace est à nos portes, conclut Noureddine Boukrouh. Le Maghreb est en train de perdre définitivement la Libye unioniste, un des anciens maillons forts de la région par ses ressources énergétiques. La Tunisie tangue en raison de l’impuissance de sa classe politique à gouverner ensemble. Au moment où il est question de donner à notre pays une nouvelle Constitution consacrant la souveraineté du peuple et promouvant une gouvernance démocratique moderne, démocratique et sociale, seules garanties d’un avenir national solide, il faut aussi penser à revoir en profondeur notre vision du monde, des relations internationales et de l’emploi de nos forces armées car, on le découvre enfin, la sécurité d’un pays ne s’arrête pas à ses frontières. Une Constitution reflétant véritablement la volonté populaire aura pour premier effet de restaurer l’union nationale et de rendre le pays plus fort, invincible même. C’est le premier défi que doit relever le nouveau président de la République ( …) Il y arrivera en impulsant et en explicitant une vision de la nouvelle Algérie institutionnelle, administrative, politique, économique, culturelle, et des périls qui la menacent. (…) » (3).   

Ce qui se passe en Tunisie 
Hedy Belhassine nous donne un aperçu de la situation en Tunisie après les élections et donne son avis sur la perception de la visite du Président Erdogan, en explicitant le fait que la Libye est présente économiquement en Tunisie. Il écrit : « Au terme d’une campagne électorale à rebondissements, les Tunisiens ont élu démocratiquement en octobre dernier leur Assemblée législative et leur Président. Mais l’avenir politique de la Tunisie ne s’est pas éclairci pour autant. Au plan économique, le pays est de plus en plus tributaire de la Libye. Depuis 2011, un marché commun de l’économie de guerre s’est insidieusement installé entre le modèle vertueux et le contre-exemple des printemps arabes. (…) On est loin de l’été 2011 où les huit puissances mondiales réunies à Deauville saluaient  l’éclosion de la démocratie en Tunisie : On connaît la suite… Alors qu’on s’attendait à un déferlement de félicitations pour ce Président irréprochablement élu, la France a salué avec modération, Washington a pareillement salué a minima l’élection de Kaïs Saïed. Mais vu du bureau ovale, la petite Tunisie a moins d’importance qu’un terrain de golf. 
«À la frontière, la guerre fait rage entre, d’une part, le pouvoir de Benghazi aidé par la France, la Russie, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, et d’autre part, celui de Tripoli soutenu par les Etats-Unis, l’Italie, la Turquie, le Qatar. Alors dans les chancelleries de Tunis, les « alliés » ne se font pas de cadeau ; Français et Italiens échangent parfois des noms d’oiseaux. C’est à Tunis que se traitent toutes les grosses transactions du voisin du Sud. Les tribus frères ennemis s’y côtoient, se répartissent les dividendes du pétrole (un million de barils/jour), se menacent et négocient en toute discrétion. En Tripolitaine, la tension est extrême. Dernièrement, à quelques kilomètres de la frontière tunisienne, des drones Predator italiens et américains ont été proprement abattus par des missiles russes (ou français). Conscient des conséquences de sa bévue et pour se faire pardonner, le maréchal Khalifa Haftar a immédiatement promis aux Américains de normaliser ses relations avec Israël. ( …) De son côté, Fayez Al-Sarraj, dont le gouvernement est reconnu par l’ONU, a signé un accord stratégique avec la Turquie et dans la foulée, Erdogan a promis d’envoyer à Tripoli des troupes pour le soutenir. Assistera-t-on à des batailles entre troupes turques et mercenaires russes ?  Et par une ironie de l’Histoire, entre forces spéciales italiennes et françaises à Tobrouk ou Koufra ? (…) En Tunisie, la Libye est présente partout mais on fait comme si elle n’existait pas. Aucun officiel ne vous en parlera. À lire les indicateurs économiques, la situation est alarmante. Une croissance atone, un chômage endémique, un déficit chronique, un endettement vertigineux. Les experts alertent régulièrement sur la faillite prochaine des comptes publics. Les financements internationaux qui soutiennent le déficit public de la Tunisie » (4). 
Hedi Belhassine avance que la réunification de la Libye et de la Tunisie serait une bonne chose au vu des complementarités de ces deux pays. Cela d’ailleurs, pour l’histoire, a été proposé par Bourguiba. On sait que Boumediène a été contre et le traité a été déchiré. 
 Face à la polémique qui a entouré la visite d’Erdogan, la présidence de République tunisienne a dans un communiqué, précisé que « la Tunisie n’acceptera jamais que la moindre parcelle de son territoire échappe à la souveraineté tunisienne. Le président de la République tient à la souveraineté de la Tunisie, à son indépendance et celle de sa décision. Il n’est pas question d’entrer dans une quelconque alliance, ni de s’y aligner». Un ancien responsable interrogé par Essabah s’est dit, quant à lui, inquiet de la visite d’Erdogan. Il a exprimé la crainte que cette visite précède le ralliement de notre pays à l’axe du gouvernement Sarraj-Turquie et Qatar ce qui risque, selon lui, de nous valoir des inimitiés solides avec Haftar, la France et l’Allemagne et nous disqualifie de jouer un rôle dans la crise libyenne.

Les autres acteurs déstabilisants
 Une contribution intéressante d’un chercheur français sous le titre : «Avec la mort du général Gaïd Salah Mohamed Ben Zayed perd l’Algérie», nous confirme que les pays du Macherek n’ont de cesse de vouloir formater l’Algérie à leur idée, leur terreur est que la démocratie soit ancrée en Algérie et qu’elle échappe à la chape de plomb mortifère des roitelets du Golfe pour qui ils n’y a pas de citoyens mais que de sujets. Nous lisons : «(…) on a vu se confronter dès 2011 deux visions géopolitiques du devenir du monde arabo-musulman: d’un côté, des régions du Maghreb et du Machrek ouvertes au processus de démocratisation intégrant les islamistes comme toutes les autres forces d’opposition comme une composante normale ; de l’autre, une vision sécuritaire et un soutien au retour à l’ordre militaire et politique comme les Émirats arabes unis l’ont fait. Aujourd’hui, EAU et Arabie Saoudite cherchent à garder la main sur l’ensemble de leur zone d’influence en soutenant les militaires à commencer par le plus grand pays d’Afrique : l’Algérie. (…) Que vont faire les Emirats si ce n’est tenter d’influer pour garder la main au sein de l’armée algérienne ? Ils ne sont certainement pas prêts à soutenir une révolution démocratisante qui affaiblirait, selon eux, les structures et la sécurité et du pays et de l’ensemble de l’espace régional ; mais pousserait aussi les islamistes (entendez Frères musulmans et compagnie) de toute évidence à jouer un rôle»(…)».

Conclusion
En fait, tout se ramène au vol des richesses pétrolières et gazières du peuple libyen. Ce hold-up sera de plus en plus brutal. Des seigneurs de la guerre se partagent les puits de pétrole et contrôlent parfois des portions entières de territoire et se livrent au trafic de drogue, d’armes et de migrants. » Publiquement, la Russie ne prend pas position comme la Chine. Dans tous les cas, le pétrole devra continuer à couler, les approvisionnements aussi. Il reste que le peuple libyen continuera à souffrir.
S’agissant de notre pays sans faire dans le catastrophisme stérile, et jouer les prophètes de malheur, c’est un fait l’Algérie gêne « tout le monde » à des degrés divers. Les pays du Moyen-Orient rétifs à la modernité et à la démocratie qui avec leurs milliards de dollars promettent à l’Algérie un cauchemar. Aussi bien le Qatar, les Emirats que l’Arabie Saoudite veulent faire rentrer l’Algérie dans les rangs. Du côté occidental, il y a deux visions celle de l’accaparement des richesses pétrolières gazières et autres, qui intéressent les pays occidentaux, et une deuxième cause celle d’un néo-colonialisme à distance avec notre « adversaire intime » qui pense qu’il doit revenir en Algérie, sous une autre forme surtout que nous n’avons pas voulu le suivre dans son aventure sahélienne. Ce n’est pas un secret que de dire qu’il y a parmi les Algériens des partisans de cette vision de faire appel à l’étranger pour régler nos problèmes comme d’ailleurs les partisans qui veulent arrimer l’Algérie à la sphère moyen-orientale qui est loin elle aussi de refléter notre génie propre.
Erdogan ayant semé à sa façon le chaos à la frontière syrienne en occupant illégalement une portion de territoire, se projette sur le Maghreb et mise sur la Tunisie, ignorant superbement l’Algérie ! Il ne sait pas que la Tunisie a un destin lié à celui de l’Algérie. Et on ne comprend pas pourquoi s’agissant d’un Maghreb tant fantasmé, il n’y ait pas un minimum de coordination ! A tort, le Maroc pense qu’il est «protégé. C’est vrai dans le contexte actuel, le Maroc n’est pas un enjeu, puisque l’Occident est chez lui avec ses bases. Le pays n’est pas sujet à convoitise pétrolière.
S’agissant de l’Algérie, la réunion du Haut Conseil de sécurité était importante, il serait malvenu de la traiter de diversion. Il est important que le Président mobilise les Algériennes et les Algériens autour d’une cause sacrée celle de la défense du pays. Il ne pourra le faire qu’avec le dialogue sans exclusive, d’une part, mais aussi avec des signes d’apaisement et les premières mesures qui donneront la certitude aux Algériennes et aux Algériens que la page du népotisme est définitivement tournée, que les libertés seront consacrées, que la justice sera enfin indépendante. Nous devrons tous ensemble alors nous mettre au travail et se rappeler qu’un peuple uni ne laisse pas d’espace à l’aventure dans laquelle voudraient nous entraîner ceux qui nous observent et qui attendent que le chaos s’installe pour venir nous normaliser.
C. E. C.

1.Noureddine Boukrouh   https://www.lematindalgerie.com/lalgerie-bientot-en-guerre 
2.Hedy Belhassine https://www.mondialisation.ca/tunisie-libye-un-destin-commun/5640037 
3.https://www.levif.be/actualite/international/avec-la-mort-du-general-gaid-salah-mohamed-ben-zayed-perd-l-algerie/article-opinion-1232239.html?
4. Chems Eddine Chitour https://www.legrandsoir.info/la-libye-s-enfonce-dans-la-guerre-civile-mais-le-pompage-du-petrole-continue.html

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