Placeholder

Rubrique Contribution

L’économie du savoir : cas de l’Algérie

Par Dr Bachir Chara(*)
Première partie : la formation
Que signifie l’économie du savoir ? D’après l’Organisation de coopération et du développement économique (OCDE), «l’ère de l’économie du savoir est celle où la productivité et la croissance de l’économie, bref la performance économique des pays, dépendent de plus en plus du savoir, de l’éducation, de l’information et de la technologie.     En vertu de la nouvelle théorie de la croissance ­— ou théorie de la croissance endogène —, la production de valeur économique découlera d’investissements soutenus dans : 1- La recherche-développement ou l’évolution technico-scientifique 2- La formation de la main-d’œuvre et l’enseignement 3- la mise en œuvre de nouvelles formes plus efficientes d’organisation et de gestion du travail».
Où sommes-nous, en tant qu’Algérie, par rapport à ces trois paramètres qui déterminent le développement économique d’un pays ? La première remarque qu’on peut faire est que les trois paramètres sont étroitement liés au système éducatif, aux connaissances et aux valeurs qu’il ancre dans l’esprit des individus qu’il forme. Est-ce que cela se mesure par rapport au nombre d’écoles, de collèges, de lycées, d’universités et de centres universitaires qui se trouvent dans le pays ou à la qualité de la formation qui y est dispensée ?
La gratuité de l’école publique, entérinée à l’indépendance du pays par les pouvoirs publics, a permis à toutes les catégories sociales de bénéficier de la formation, à tous les niveaux (primaire, moyen, secondaire et universitaire). C’est ainsi que les fils de paysans, d’ouvriers, de chômeurs, les orphelins et autres ont pu suivre des études et atteindre des niveaux supérieurs dans les différentes spécialités qu’offrait l’Université algérienne et obtenir, durant les deux premières décennies post-indépendance, des diplômes de haut niveau, qui leur ont permis d’intégrer les différentes institutions de la République. Si le nombre de cadres algériens se limitait à quelques dizaines à l’indépendance du pays et appartenaient, dans leur majorité, à une classe bien déterminée de la société algérienne, jusqu’au début des années 1980, l’université a réussi à former des dizaines de milliers de cadres de haut niveau. Il faut dire qu’à cette époque, il n’y avait aucune complaisance et que tout revenait au mérite. Les diplômes sont attribués après l’accomplissement d’un cursus scolaire et universitaire conformément à ce qui se pratique dans les grandes nations de ce monde. Malgré les restrictions imposées, à l’époque, par les dirigeants du pays, nombreux sont les Algériens qui ont fait le bonheur d’organisations internationales et de pays qui n’avaient dépensé aucun dollar pour leur formation, qui s’est faite dans une université qui n’avait rien à envier à Harvard, Oxford, la Sorbonne et autres universités aussi prestigieuses soient-elles.
Par ce fait, ils étaient très demandés à travers le monde. Ceux qui sont restés au pays ont pu participer de manière efficace à son édification, malgré quelques interférences avec les pouvoirs politiques.
Aujourd’hui, les diplômés des universités algériennes, quand ils veulent s’expatrier, doivent reprendre la formation, dans les pays d’accueil, pour se mettre à niveau ; ce qui dénote de la déliquescence de la formation dans les universités algériennes. Ajouter à cela les diplômes de complaisance qui sont distribués par les universités algériennes à certaines personnalités de haut rang (ministres, parlementaires et autres) et qui, une fois démasquées, aucune mesure répressive n’est prise à leur encontre, ni pour ceux qui leur ont délivré le sésame. À cela s’ajoutent les diplômes de doctorat, délivrés par certaines universités arabes, pour des Algériens qui n’ont parfois même pas quitté le territoire national. Il leur a suffi simplement de débourser quelques milliers de dollars pour devenir docteurs. Cela a permis à certains d’entre eux de rejoindre les universités algériennes et d’obtenir le grade de professeur, alors qui n’ont même pas accompli les différentes étapes qui conduisent à ce grade. À ce niveau, il faut rendre hommage à quelques personnalités de l’ALN qui avaient des diplômes de médecins, auxquelles il a été proposé, après l’indépendance du pays, des grades de professeurs en médecine et qui avaient exprimé un refus catégorique, en guise de respect à la science, alors que d’autres, moins scrupuleux, avaient accepté.
Un de ceux qui avaient refusé le titre a intégré l’hôpital et continué sa formation, en passant par les différentes étapes, jusqu’à l’obtention du grade de professeur (Bourezak Salaheddine, professeur en chirurgie cardiaque, communication personnelle). Pour la médecine algérienne, c’était là le début de la déperdition de la formation médicale. Ce qui s’est produit en médecine est le reflet de toutes les filières enseignées au sein des universités algériennes. Il est également arrivé, qu’un étudiant qui prépare une thèse change son directeur de thèse et la composante de son jury à quelques jours de la soutenance, ce qui est contraire aux dispositions réglementaires en vigueur. Lors des campagnes électorales (législatives ou locales), on est souvent étonné de constater que des personnes, connues de tous pour n’avoir aucun niveau d’instruction, faire accompagner leurs noms de la mention universitaire, sans avoir peur d’être traduites en justice pour usurpation de titre, chose qui est condamnée par les lois algériennes et internationales.
Cette situation d’impunité a encouragé les faussaires à être de plus en plus entreprenants au point où il est difficile de nos jours d’identifier le vrai du faux. Cette descente aux enfers de la formation en général s’est accentuée à partir de la fin des années 1970, après la décision prise par le pouvoir politique de dispenser l'enseignement dans le primaire, le moyen et le secondaire en langue arabe, ce qui a amené Mostefa Lacheraf, ministre de l’éducation nationale de l’époque, qui était favorable au bilinguisme, à la démission.
À cette époque, le pays ne disposait pas d'un encadrement suffisant et qualifié en langue arabe pour couvrir les besoins en enseignants de l’ensemble des niveaux de l’éducation nationale, ce qui a fait que cette décision s’est révélée par la suite suicidaire et contre-productive. En effet, les élèves qui ont suivi ce cursus, quand ils sont arrivés à l’université, notamment pour les filières scientifiques, se sont retrouvés désemparés et non armés pour suivre correctement leurs études dispensées en langue française.
Cette situation demeure d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui, du fait qu'il est difficile, voire impossible de dispenser les cours en langue arabe, par manque, voire absence au niveau des universités algériennes de professeurs dans les filières scientifiques. À cela s’ajoute la très faible documentation scientifique en langue arabe, qui n’a pas facilité la tâche aux professeurs, chercheurs et étudiants. Les milliers d’ouvrages scientifiques publiés chaque année en anglais, s’ils sont traduits simultanément dans une forte proportion en français, en espagnol, en russe, en chinois et en japonais, leur traduction en langue arabe est pratiquement nulle. Donc pour poursuivre leurs études universitaires, les étudiants font d’énormes efforts d’apprentissage des langues française et anglaise, et malgré cela, à leur sortie des universités, ils se retrouvent avec des diplômes, mais sont incapables, pour la plupart, de répondre aux exigences du travail. Malgré son échec, cette politique d'arabisation n'a jamais été remise en cause par dogmatisme, mais surtout par populisme. Notant, au passage, que les politiques, qui défendaient la thèse de l'arabisation, envoient tous leurs enfants suivre leurs études dans la mission française et les poursuivre dans les universités occidentales, particulièrement françaises. Cette situation, qui dure depuis plus de 40 ans, a fait que l'Université algérienne, qui était parmi les meilleures au monde durant les deux premières décennies post-indépendance, se retrouve, aujourd'hui, parmi les dernières. Ce constat a même été fait par le président déchu dans son discours à Tizi-Ouzou en 1999. Il avait dit : «Les diplômes de l'Université algérienne des années 1960-1970 équivalaient à ceux de la Sorbonne, de Harvard et d'Oxford. Aujourd'hui, d'une année à l'autre, ils perdent de leur valeur, comme le dinar, qui, dans quelques années, il nous faudra une brouette pour acheter un pain chez le boulanger.»  Il se trouve, vingt ans plus tard, que rien n'a changé et que l'Université algérienne est toujours dans les profondeurs du classement mondial.
Cette situation est devenue presque irréversible, du fait que la grande majorité des universitaires d'aujourd'hui sont formés en langue arabe et n'acceptent nullement que cette politique soit reconsidérée. Que dire du discours d’un ex-ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République, Tahar Hadjar, qui, intervenant lors d'une conférence de presse sur les pré-inscriptions des bacheliers aux établissements universitaires, a estimé que «l'Université algérienne n'avait que faire des prix Nobel» et d’ajouter qu’«ils n'ont aucune répercussion sur l'enseignement universitaire», sinon rester bouche bée devant de tels propos, qui n’encouragent aucun Algérien à faire des efforts pour faire évoluer le savoir et le bien-être de l’humanité en général et le peuple algérien en particulier. Les tentatives de redresser la situation de l'éducation nationale se sont toujours heurtées à un niet catégorique des syndicats des enseignants, qui voyaient un danger pour leur carrière professionnelle. Il faut souligner, qu’actuellement la très grande majorité des enseignants de l'éducation nationale sont monolingues et ne voient que leurs intérêts, et non ceux des enfants du pays.
Les parents d'élèves, voyant le niveau de leurs enfants dégringoler et ne pouvant influer sur le cours des événements, se sont tournés vers la dispense, à leurs progénitures, de cours additionnels, au prix fort et au détriment de leur pouvoir d'achat.
Ces cours sont dispensés par les enseignants syndiqués, qui voient leurs revenus atteindre des niveaux élevés, tout en échappant au fisc.

Une question mérite d'être posée : est-ce que ces enseignants syndiqués peuvent, un jour, se satisfaire de leurs salaires, alloués par l'éducation nationale, qui sont revalorisés presque chaque année, à la suite des grèves, qui paralysent le fonctionnement des institutions éducatives, mettant en péril les classes d'examen (brevet et baccalauréat) et prendre en considération l'intérêt des enfants algériens en faisant correctement leur travail, sans pousser leurs élèves aux cours additionnels ?
Le chômage des jeunes diplômés de l'Université algérienne est, en partie, lié à cette déperdition de la formation à tous les niveaux. Il apparaît donc nécessaire, voire indispensable d'entreprendre des réformes profondes de l'éducation nationale et de la formation supérieure, si on veut qu'un jour, les universités algériennes produisent une intelligentsia novatrice et créatrice de brevets, à même d'assurer le développement et la prospérité des entreprises, seules en mesure de générer de la richesse et de créer des emplois. Les brevets ne sont que le résultat de la recherche scientifique, qui aboutit parfois à des découvertes majeures pouvant être sanctionnées par des prix Nobel.
Si on veut que l’Algérie s’inscrive à l’avenir dans l’économie du savoir, il faut reconsidérer la politique éducative du pays, comme l’ont fait, récemment, nos voisins marocains, qui sont revenus au bilinguisme, dans tous les niveaux de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. L’utilisation d’une langue pour la formation des hommes ne doit être considérée que pour ce qu’elle apporte comme plus-value dans la connaissance, la technologie, la recherche et l’apport dans le développement, et non pour son appartenance à tel ou tel peuple, même si celui-ci est le colonisateur d’hier. Cela étant, il n’y a pas que la langue française qui pourrait servir d’instrument à la formation des hommes de demain.
L’anglais pourrait être plus indiqué, d’autant plus que cette langue est utilisée par la grande majorité des nations développées, dont la production scientifique et technique est considérable. Même les pays du Golfe, dont l’arabe est la langue maternelle, utilisent l’anglais pour l’éducation de leurs enfants et leur préparation pour faire face aux défis du moment et de demain. Certes, l’Algérie n’a, actuellement, pas les moyens humains nécessaires pour prendre en charge l’éducation des millions de ses enfants scolarisés dans le primaire, le moyen et le secondaire en langue anglaise, mais elle a certainement quelques capacités pour utiliser à nouveau la langue française, en attendant de former les enseignants qui assureront plus tard la formation en anglais. Certains vous diront que c’est impossible de faire ce retour en arrière ; il faudrait qu’ils sachent que lorsqu’il a été décidé d’arabiser l’éducation nationale, il n’y avait, également, pas les ressources humaines nécessaires pour couvrir 10% des besoins, et ces enseignants venaient pour la plus part des écoles coraniques et n’avaient pas la formation pédagogique requise. On a alors fait appel à la coopération technique égyptienne, syrienne et irakienne entre autres, pays qui, dans la plupart des cas, ont envoyé leurs chômeurs, qui souvent n’avaient aucun lien avec la pédagogie. Ils sont venus, comme dit l’adage arabe, «yataalmou el hfafa fi ras el yatama» (ils apprennent la coiffure sur la tête des orphelins). Ils ont d’ailleurs initié les Algériens à la confrérie des Frères musulmans et la suite est connue de tous.
La formation de qualité des hommes est la seule voie qui permet aux nations d’évoluer vers l’économie du savoir. Un pays  ne vaut que par son intelligentsia, qui booste le développement dans tous les domaines de l’activité éducative, culturelle, économique et politique. Pour arriver à un tel objectif, il faudrait que l’État mobilise plus de moyens et attire les meilleures compétences pour la formation des hommes. Des salaires conséquents pourraient être un élément stimulateur qui drainerait même des polytechniciens vers l’éducation nationale. Celles et ceux qui assurent la formation des hommes doivent être les mieux rémunérés parmi les fonctionnaires de l’administration publique et les plus outillés pour assurer une formation de qualité.
En outre, au niveau des universités, il faudrait déjà créer un climat favorable au retour de la diaspora universitaire de haut niveau, qui a quitté le pays, du fait qu’elle n’avait pas trouvé les conditions de travail nécessaires à l’expression de son talent et ses ambitions, notamment dans les domaines de la formation et de la recherche, ou à cause des menaces qui se sont exercées sur elle durant la décennie noire, ou encore sa marginalisation par les dirigeants en place, qui voulaient à tout prix se débarrasser des compétences pour préserver leurs privilèges.
À ce titre, on ne peut que se poser la question de savoir pourquoi on forme à coups de milliards de dollars, à titre d’exemple des pharmaciens, auxquels on interdit par la suite d’ouvrir des officines ? Les informaticiens, les ingénieurs, les médecins, les polytechniciens et autres spécialistes formés par l’Université algérienne se retrouvent au chômage et cherchent à s’expatrier pour aller servir les intérêts d’autres nations qui n’ont rien déboursé pour eux. Sommes-nous pas là devant un dilemme ? Il est clair que l’économie algérienne ne peut absorber la totalité de ce que l’université produit et que l’État doit donner les mêmes chances à tous les enfants du pays, quitte à ce que certains se retrouvent au chômage. Mais quand il est bien formé, un universitaire diplômé arrive toujours à se frayer un chemin dans le monde du travail.
Pour atteindre cet objectif, consistant à former des cadres de haut niveau, il faudrait faire table rase de certaines pratiques qui ont plongé la formation universitaire dans les ténèbres. Comment expliquer la mise à la retraite de plusieurs centaines de professeurs notamment en médecine et leur replacement par des personnes n’ayant pas fait leurs preuves, alors que la médecine algérienne souffre d’un manque flagrant de compétences ? Est-ce qu’il n’y a pas là également une volonté délibérée de détruire ce qui a pu être construit après des dizaines d’années de labeur ? Dans les pays qui se respectent, un professeur, quand il atteint un certain âge,  devient professeur émérite et continue à gérer son service et encadrer des étudiants jusqu’à ce qu’il veuille lui-même prendre sa retraite.
D’ailleurs, pour combler l’énorme déficit en professeurs de chaire, on aurait dû maintenir ces compétences et faire appel à celles de la diaspora algérienne qui se trouvent à l’étranger. Beaucoup de gens disent qu’elles sont bien installées là où elles sont et qu’elles ne reviennent plus au pays. L’État algérien pourrait démontrer à ces gens qu’ils ont tort, car s’il offre les mêmes conditions de salaire, d’hébergement et de travail, que celles dont dispose cette diaspora dans les pays où elle se trouve, on peut espérer rapatrier 150 000 à 200 000 universitaires de très haut niveau. Cette diaspora pourrait alors encadrer la formation  dans la centaine d’universités et centres universitaires que compte l’Algérie aujourd’hui, et par là même mettre fin à l’exode des cerveaux, qui,  chaque année, partent par milliers vers l’étranger à la recherche d’une vie meilleure, eux qui ont coûté des milliards de dollars au Trésor public et qui font, maintenant, les beaux jours des pays qui les ont reçus et qui n’ont rien dépensé pour eux. Ils les ont, simplement, placés dans des conditions optimales de travail.
Il est clair que cela ne suffira peut-être pas à couvrir tous les besoins des universités algériennes, sur le plan professoral. Des moyens financiers devraient, également, être dégagés pour ramener des compétences étrangères, à temps plein ou à temps partiel, pour compléter le manque, notamment, dans des spécialités pointues.
Dans tous les pays du monde, il existe des universités privées, excepté en Algérie. Pourquoi ne pas permettre l’installation d’universités américaines, anglaises et françaises dans le pays ? Est-ce que, dans l’éducation et la formation des hommes, il y a également un problème de souveraineté ? Ne dit-on pas que, dans tous les domaines, la concurrence est facteur de progrès ? Où bien préfèrent-on que les meilleurs enfants de l’Algérie quittent le territoire, pour aller se former dans les pays précités et ne plus revenir ?
 Ce sont d’ailleurs les enfants de la nomenklatura qui bénéficient, les premiers, des bourses de formation à l’étranger et non ceux du peuple, même si ces derniers sont des lumières. Que cherchent les hommes du pouvoir algérien, si ce n’est donner à leurs enfants plus de chances qu’à ceux du peuple, pour réussir dans la vie ? Est-ce cela l’égalité des chances ? Certainement pas. Permettre aux universités étrangères de s’installer en Algérie ne remettra nullement  en cause l’école publique et sa gratuité. Bien au contraire, elle créera une concurrence qui ne sera que bénéfique pour l’éducation nationale et le pays, car elle permettra de maintenir les cerveaux algériens sur place et économisera à l’Algérie les centaines de millions, voire les milliards de dollars qu’elle dépense pour la formation d’une élite, qui,  malheureusement, ne lui profitera jamais.
B. C.
(À suivre)

(*) Ex-vice-président de l’Assemblée populaire nationale. Ex-président de la Commission de l’économie rurale, de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement du Parlement panafricain.

 

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. BMS Pluies sur plusieurs wilayas jusqu'à mercredi

  2. Le Conseil de sécurité adopte une résolution pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza

  3. Palestine Un avion militaire algérien d’aides humanitaires pour Ghaza se pose à Al Arich

  4. Adoption d’une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Ghaza Bendjama exprime ses remerciements à tous les membres du Conseil de sécurité

  5. Situation à Ghaza Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue américain

  6. Ligue 1 Le MCA fêtera-t-il son sacre à Tizi-Ouzou ?

Placeholder