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Rubrique Contribution

Penser l’Algérie au XXIe siècle

Par Amine Kherbi(*)
Le décideur qui occupe des responsabilités en ce début du XXIe siècle est un héritier de l’après-guerre froide et de la transition systémique en Algérie. Il a vécu les profonds bouleversements du système international, comme l’effondrement du «socialisme réel» et la faillite de l’économie administrée qui consacrèrent le triomphe du capitalisme. Il a aussi assisté, avec la fin des idéologies globalisantes, à l’accélération des rythmes de changement, au réveil des nationalismes, à la recomposition des puissances et l’émergence de nouveaux acteurs sur la scène internationale.

La transformation de la société algérienne et ses exigences écologiques ne l’ont pas laissé indifférent. Le processus politico-institutionnel et l’approfondissement des réformes structurelles l’ont incité à œuvrer à la consolidation de l’État de droit, à conforter la stabilité politique et à donner une impulsion aux institutions de régulation afin d’organiser le marché des biens et des services. Mais il est clair que pour consolider le processus démocratique, affermir les droits civiques, soutenir et accompagner les transformations de l’économie, développer les capacités productives de nos entreprises et promouvoir leur compétitivité dans une économie ouverte à la concurrence internationale, une intervention active et ciblée de l’État est nécessaire.
La mise en place des conditions permettant à notre économie de s’engager dans un nouveau régime de croissance basée sur l’accumulation des connaissances et des savoirs est cruciale. 
L’investissement dans le capital humain reste la voie la plus prometteuse dans cette perspective. Cela suppose le parachèvement des réformes dans le système éducatif dans le sens d’une qualité plus grande grâce à une synergie accrue entre les différents segments de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. 
En réalisant cet ensemble de transformations de ses capacités productives dans une approche organisée et concertée, l’Algérie s’insèrera utilement dans le marché mondial et tirera ainsi profit de toutes les opportunités que l’économie globale peut offrir en termes de perspectives d’exportation et de diversification, d’acquisition de technologie et d’incitation à la recherche de la compétitivité. 

Tirer parti des interdépendances mondiales
En se plaçant parmi les interdépendances mondiales, l’Algérie pourra non seulement jouer le rôle qui est le sien dans notre région et dans le monde, mais aussi saisir toutes les opportunités pour poser clairement les termes d’un dialogue constructif et d’une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires. 
Notre pays doit avoir une vision claire de la manière dont il veut conduire le changement au XXIe siècle. Certes, il est conscient que le monde de l’économie, au sens large, se déploie par le truchement de l’échange, c’est-à-dire la mise en rapport de pôles de puissance constituant les relais des réseaux dans lesquels circulent des flux d’énergie, de matière, d’argent et d’information. Au sein de cet espace temps, la puissance se transmet par des commutations qui peuvent manifester aussi bien la création d’une innovation technologique, une décision efficace de spéculation financière ou la destruction d’une entité hostile. 
La capacité de créer des flux et d’en capter représente le seul enjeu stratégique dans un âge global où l’économie, la technologie et, de manière générale, les antagonismes de puissance dominent planétairement comme avatars du réseau. Dans ce contexte, il ne peut y avoir de rôle à jouer pour un pays sans vision stratégique, sans perception claire des enjeux transnationaux et une volonté de tirer parti des interdépendances mondiales. Il s’agit là de conditions  essentielles pour préserver l’autonomie d’appréciation et de décision dans un monde qui appelle des réponses rapides à des questions complexes et aux données incertaines.
Malgré la crise qui atteint tous les secteurs, l’Algérie n’est pas totalement démunie. Cependant, son projet du XXIe siècle suppose qu’elle sorte de sa léthargie actuelle, surmonte ses doutes et retrouve sa vocation qui est celle d’inventer les voies de progrès pour mettre en œuvre un mode de développement durable et de participer avec son génie propre à l’instauration d’un ordre régional stable, inscrit dans la durée.
L’important consiste à agir en cohérence, évitant ainsi l’effet de la persistance d’un certain dualisme entre les approches préconisées et l’urgence d’une politique de sortie de crise viable, à la hauteur de l’ampleur des défis à relever.
Face à la complexité des situations comme des conséquences que peuvent avoir certaines erreurs des décideurs, à la gravité et à la profondeur de la crise, l’exigence de maîtrise des circonstances exceptionnelles doit être partagée par chacun des acteurs engagés dans le processus de redressement du pays. La réflexion sur les évolutions possibles doit s’inscrire dans le cadre des réformes structurelles à promouvoir.
À première vue, compte tenu de l’évolution de la situation politique et socio-économique, il peut sembler illusoire d’envisager une démarche alternative  concernant le futur de l’Algérie. Au surplus, les tendances, si elles existent, sont dominées par l’apparition d’événements majeurs, comme la pandémie de coronavirus et son impact sur le développement économique et social du pays, et l’on sait quelles sont les difficultés, en temps de crise, d’une prospective des grands enjeux du futur.
À observer l’histoire récente, on pourrait croire que l’Algérie est incapable de faire les choix cruciaux pour sortir de l’impasse actuelle. Les facteurs qui, dans le passé, ont fait obstacle à l’application des mesures adéquates sont toujours largement présents. Pour attaquer efficacement les causes de blocage, il faudra donc rompre avec les pratiques bureaucratiques du passé et la centralisation à l’origine de l’expansion de la corruption. Notre pays a beaucoup d’atouts, à condition que le pouvoir politique aide à les mettre en valeur et permette de les exercer.

Renforcer les services publics et améliorer la gouvernance
Un changement aussi substantiel appellerait un renforcement notable des services publics et une amélioration significative de la gouvernance grâce au développement des technologies de l’information et de la communication.
Au début de cette décennie, on assiste à la formation d’un lien nouveau, par son ampleur et sa signification, entre le processus d’innovation technologique et l’organisation économique et sociale. De nombreuses innovations se combinent pour soutenir une mutation majeure dans l’organisation des activités et des rapports sociaux. 
Une nouvelle société de l’information apparaît dans laquelle les services offerts par les technologies de l’information et de la communication servent de support aux activités humaines. Malgré les apports quantitatifs et qualitatifs indéniables et reconnus, le bilan de la pénétration des TIC n’est pas sans zones d’ombre. Toutefois, l’Algérie doit se préparer à cette mutation.
Avec l’accès plus large à l’information, il devient de plus en plus facile d’identifier, d’évaluer et de concurrencer toute activité économique. La faculté de s’adapter structurellement devient une condition importante du succès économique. C’est pourquoi l’adhésion et la mobilisation de tous est un préalable à la réussite du changement. 
L’Algérie, du fait de ses intérêts, pourrait tirer le plus grand bénéfice de ce cheminement et elle doit donc se préparer à y jouer un rôle actif. Le vrai message de l’Algérie au monde est un message d’espoir. À l’instar d’autres pays, la mondialisation l’oblige à évoluer pour affronter avec succès les réalités mondiales. Comme par le passé, elle le fait grâce à sa force de proposition, sa capacité d’initiative et la créativité de sa diplomatie en donnant un sens au bien commun.
Nous sommes actuellement dans une transition qui devrait avoir des conséquences sur le long terme. Ce passage nous conduit de la production industrielle vers la production des services. Si le fonctionnement des réseaux, du commerce électronique et de la production culturelle représente un aspect des nouvelles politiques qui seront menées dans les décennies à venir, un autre aspect provient de la nécessité de rétablir un échange social, de la confiance et du capital social.
Ce qui compte vraiment lorsqu’on intervient dans une situation de crise ou de rupture, et qui donne le sentiment qu’on progresse, c’est d’avoir mis quelques énergies en mouvement et de les avoir reliées entre elles dans un projet minimum. Le choix d’une stratégie de développement est alors primordial. C’est ainsi que nous pourrons trouver notre chemin de croissance et les modalités de notre gouvernabilité. Il s’agit désormais de travailler sur d’autres logiques afin d’être capables d’assumer les conséquences des ruptures.
Compte tenu du fait qu’il faut aller vite, sur quel type de stratégie et de méthode pouvons-nous nous appuyer ? Entreprises et particuliers pâtissent déjà du marasme actuel. 
Nous devons tabler sur une stratégie d’anticipation dont le principe est d’opérer un redéploiement complet des activités productives basé sur l’intégration économique et le développement local. Cela suppose que nous mettions en place tous les moyens de résoudre le déséquilibre géographique et les inégalités économiques. De ce point de vue, la mobilisation des acteurs dans les initiatives locales est déterminante. Nous avons en effet besoin de créer de nouveaux cadres et espaces d’action publique et de gouvernance en impliquant la société civile dans le processus politique.

La nécessité d’un nouveau paradigme
Aujourd’hui, nous avons besoin d’un nouveau paradigme qui exige que nous nous adonnions à la recherche de l’organisation de tous les acteurs de la vie économique et sociale. Il importe de rendre la priorité à la restauration de la cohésion sociale. Cependant, l’avenir de notre développement économique et social ne peut se bâtir sans le fil conducteur d’un projet politique pour l’Algérie. Parce qu’elle concerne directement l’ensemble de la collectivité nationale, une telle préoccupation doit avoir un large écho dans les milieux officiels, dans les partis politiques et au sein de la société civile.

Remettre à l’honneur l’engagement collectif à l’époque de la libération des échanges, des services et des relations de toute nature peut paraître surprenant. Pourtant, cette vision correspond à l’exigence d’une société mieux organisée et plus solidaire, capable de relever les défis du changement, de faire face aux nouvelles menaces, notamment celles des inégalités, de la pénurie d’eau et les autres modes de consommation et de vie. C’est ainsi qu’on pourra empêcher le délitement du tissu social en renforçant la lutte contre l’insécurité économique.
Tous ces efforts ne produiront leurs effets que dans la mesure où ils sont soutenus par des actions complémentaires pour faire vivre le corps social. 
Ces activités doivent être conçues et mises en œuvre dans des plans d’ensemble, cohérents, au regard des priorités stratégiques, arrimant tous les outils et financements déjà disponibles. Cela implique une gestion novatrice des politiques publiques.
Dans un contexte où les crises se multiplient et, avec elles, leurs nuisances, leurs exactions et leurs risques, l’adaptation de notre politique de sécurité nationale et la conduite de notre politique économique sont déterminantes pour créer une dynamique permettant de gérer les crises et de répondre aux besoins de sécurité et de développement du pays. 
Le nouveau modèle de développement devrait surtout se proposer d’assurer les changements qu’il faudrait accomplir dans le droit, les organisations, les mentalités et les comportements pour que la nation puisse libérer ses forces vives en s’appuyant sur les valeurs de justice et de liberté. Nous devons être les avocats d’une nouvelle approche de la gouvernance et du développement.
Que peut-on faire dans le monde de ce début du XXIe siècle ? Malgré les incertitudes concernant les projections d’activité à des horizons lointains, la performance actuelle de l’Algérie suggère que nous pourrions faire mieux. L’option stratégique pour tenir notre rang est désormais la réussite de notre politique de sécurité et de développement afin de répondre aux défis de l’urgence et de la complexité. Toute politique de développement doit reposer sur une démarche prospective et des actions concrètes.
L’expérience des cinq dernières décennies nous a appris que seule une connaissance fondée sur des observations et des idées tirées d’une vaste investigation des constantes sociales et des changements structurels peut fournir une approche valable du développement. 
Une croissance économique forte peut revenir en Algérie. Elle suppose la conjugaison de différents facteurs : une population dynamique, un savoir et des innovations technologiques sans cesse actualisés, une concurrence efficace, une stabilité des règles et une justice sociale. Elle exige la transparence, la tolérance, le goût du risque, la loyauté à l’égard de la nation et la solidarité entre les générations.

Réapprendre à envisager l’avenir avec confiance
L’Algérie peut y parvenir dans un délai raisonnable. Elle en a les moyens. Pour cela, elle doit réapprendre à envisager son avenir avec confiance. Le niveau de réflexion n’est plus aujourd’hui dans l’ordre de la multiplication des moyens, mais il doit résulter d’une démarche stratégique créant une dynamique qui permettra de penser et gérer la sortie de crise.
Dès lors, la trajectoire économique doit être considérée comme un processus évolutif. L’attention ne doit pas se porter seulement sur les problèmes économiques et sociaux, mais aussi sur les questions institutionnelle et organisationnelle, l’exercice du pouvoir et la pratique démocratique. L’organisation du pouvoir doit être améliorée en augmentant la crédibilité des institutions pour restaurer la confiance dans la vie publique. 
Il faudra aussi dégager les modalités des missions de l’État en procédant à une véritable séparation des pouvoirs. Cela suppose un renforcement des pouvoirs du Parlement, l’affermissement du pouvoir judiciaire et l’application dans toute sa rigueur de la loi dans le respect des libertés individuelles et collectives.
La bonne gouvernance requiert une bonne gouvernabilité qui implique une organisation de la société fondée sur la participation citoyenne permettant de rendre compte à la fois du comportement de chacun et de l’interaction des membres de la collectivité. 
Si nous observons les choses avec une perspective suffisante, l’Algérie est capable de se doter d’institutions fortes confortant l’État de droit et d’assurer la compétitivité de son économie par rapport à l’économie mondiale. C’est dire combien la poursuite des réformes est une tâche importante. Ce choix apparaît comme le meilleur moyen de préserver un système démocratique.
Malgré certaines difficultés inhérentes aux pesanteurs bureaucratiques et au manque de volonté politique, le processus démocratique en Algérie s’inscrit dans le cadre d’un projet institutionnel relativement ambitieux. Les choses ne vont pas si mal puisque nous sommes du bon côté de la stabilité, de la sécurité et du développement. Mais il faudra plus d’ouverture de l’espace public et de transparence dans l’organisation des élections avec, à la clé, des résultats incontestables.
Aujourd’hui, l’impératif démocratique commande que le pluralisme politique retrouve une nouvelle vitalité favorisant une participation citoyenne accrue.  Dans un monde global et ouvert où se multiplient les interactions entre acteurs différents, la conscience et l’explication de sa propre culture est une condition pour qu’une collectivité humaine s’institue en tant qu’acteur dans son environnement et dans sa relation avec les autres afin d’affirmer son identité internationale et d’assurer la continuité de son développement.
Dans cette entreprise de rénovation nationale, des forces politiques et une société civile nouvelles dans leur conception pourraient jouer un rôle significatif. Cela appelle un débat dans le pays afin que chacun apporte réellement sa pierre à l’édifice à bâtir. L’ouverture de l’espace public est une condition essentielle de la consolidation de la démocratie. Un changement de cap s’impose donc pour que la société s’ouvre davantage à la jeunesse et accède à une meilleure qualité de vie tout en réduisant la pression exercée sur les ressources naturelles. 
C’est dans ce même contexte que s’inscrit la création d’emplois plus gratifiants ainsi que la valorisation des ressources humaines dans le cadre de réseaux locaux, la responsabilisation de l’individu et la promotion de la participation sociale.
Toute politique de développement doit dès lors reposer sur une pensée où entrent les principes d’intelligibilité qui guident le progrès économique et le développement humain. Voilà pourquoi nous devons nous interroger sur les choix à faire et les tâches à mener à bien en vue d’améliorer le bien-être des populations. Désormais, il faut organiser le partage des gains de qualité et de durabilité.  
Cela fait plusieurs décennies que le thème d’une croissance qualitative est mis en avant comme une réponse conjointe aux problèmes économiques et environnementaux. Aujourd’hui, l’action des pouvoirs publics ne doit pas se limiter à la réglementation. L’élaboration de politiques appropriées est indispensable à un meilleur suivi de l’activité économique et des mesures encourageant la recherche et l’innovation. Il est toutefois nécessaire de prendre en compte la valeur que l’on attribue à la ressource naturelle, notamment à l’eau, dans le contexte de la gestion délicate du financement de la transition énergétique.
Il faut aussi créer un environnement porteur et, pour cela, recourir à la  décentralisation et à la constitution de liens horizontaux entre les collectivités locales et les citoyens, la société civile et les entreprises, le monde des affaires et la communauté académique. D’où la nécessité d’un processus permanent de transformation et d’apprentissage de la société qui se déclenche et pénètre de bas en haut toutes les activités, tant à l’échelon local que national. La  réforme du  système de gouvernance doit répondre à cette exigence.
Les principaux chantiers de l’économie de l’environnement doivent être relancés : lutte contre la désertification, réduction des gaz à effet de serre, réponse au défi énergétique, agriculture durable, recyclage des déchets, gestion des mobilités urbaines. Cette sensibilité nouvelle à l’égard des questions de l’environnement, de la transition énergétique et des énergies renouvelables devrait se traduire dans les programmes politiques et les actions gouvernementales. Une mise en œuvre cohérente et efficace de ces programmes invite à surmonter un certain nombre de contradictions afin d’éviter le conflit entre objectifs socio-économiques et écologiques.
La conscience de ces enjeux nous conduit à développer des mécanismes de solidarité car le renouveau de notre modèle de société passe par l’élaboration d’un pacte social adapté à l’esprit d’une économie collaborative favorisant une réorientation de la politique des pouvoirs publics pour atteindre les objectifs du développement durable.
Outre la mise en place des structures et des institutions à même de procurer aux citoyens les moyens de vivre dignement et de construire une communauté ouverte, nous considérons en effet qu’il est important d’accorder une priorité à l’amélioration de la qualité des services de bien-être et de développement humain associés aux droits à l’éducation, à la santé et à la justice. La protection de la petite enfance, des handicapés et des personnes âgées participe de la même exigence. Dans tous ces domaines, les défis sont considérables. 
Dans un monde rendu vulnérable par un déficit de règles communes et fragilisé par la déstructuration des systèmes sociétaux, l’enjeu est aussi de renforcer notre souveraineté économique et de donner une ambition à notre politique extérieure et de sécurité.
Certes, la responsabilité relève de ceux qui exercent un pouvoir. Mais elle est aussi la nôtre, quel que soit notre degré d’insertion sociale et plus encore, si, hommes de culture, nous avons pour vocation la formation d’une conscience et d’une volonté publiques pour que les pouvoirs soient mis en condition de servir l’intérêt général, de défendre le bien commun et d’affirmer le rayonnement international de l’Algérie. 
A. K.

(*) Enseignant à l’Institut diplomatique et des relations internationales du ministère des Affaires étrangères. Diplomate de carrière, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et ambassadeur dans plusieurs pays. En 1993-1994, il a été membre du conseil scientifique du groupe Algérie 2005 et président du groupe d’experts du Comité pour la protection de l’économie nationale.
Il est l’auteur de L’Algérie dans un monde en mutation : regards sur la politique économique, la sécurité nationale et les relations internationales et Sur le toit du monde : chroniques américaines. Éditions Anep, 2018 et 2021.

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