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Rubrique Contribution

Symptômes inquiétants du syndrome de l’indigence scientifique (1re partie)

Par Iddir Ahmed Zaid, géophysicien, université Mouloud-Mammeri
«Quand j’analyse très attentivement les maîtres en politique et en religion, je doute violemment sur le sens profond de leur activité. Etait-ce le bien ? Etait-ce le mal ? En revanche, je n’éprouve aucune hésitation devant certains esprits. Ils ne cherchent que les actes nobles et sublimes. Ils passionnent donc les hommes et les exaltent, sans qu’ils s’en rendent compte. » 
(A. Einstein)

En cette période de reflux intellectuel, l’instinct de la fermeture et de l’hermétisme, du repli sur soi-même et de l’ignorance fatale, se manifeste ostensiblement toutefois que se cristallisent les germes d’un processus de construction positive aux antipodes de l’habitus de la stagnation et de l’ordre établi ! Comme si l’on manquait de déficits et déficiences en tous genres pour en rajouter une couche, surtout quand il s’agit de science et de connaissance, du vecteur de progrès et du levier majeur du développement humain et physique de la nation et de l’humanité entière. Depuis longtemps, nos espaces scientifiques ont été cloîtrés dans une bulle, hermétique à tout phénomène d’osmose par peur de contamination par les choses de l’esprit et les constructions positives qui se profilent ailleurs, livrés à nous-mêmes en vase clos dans un véritable incubateur de la reproduction de la médiocrité, de l’instinct minimaliste et nihiliste, du nivellement par le bas, du culte de la tolérance et de la charité permissives et indécentes, de l’autosatisfaction et d’actes ostentatoires mettant à rude épreuve l’objectivité scientifique. Notre intellect a été englué dans l’hégémonie de l’orthodoxie de l’utopie arabiste et islamiste d’où a été exclu l’esprit d’échange et la porosité des frontières scientifiques et culturelles nécessaires à la mise à jour et en commun des connaissances, jusqu’à fabriquer des citoyens abstraits insensibles au partage et à l’évolution des idées, si bien qu’aujourd’hui le discours scientifique et la noblesse de la science n’ont plus cours dans les espaces universitaires. 
La pertinence des cercles des vertus universitaires et des valeurs humaines est frappée d’obsolescence, confinés qu’ils sont dans la mission monotone d’occuper des adolescents durant une partie de leur vie à l’effet d’atténuer incidemment le taux de chômage et faire accroire que l’on s’adonne affablement aux préceptes de l’éducation et de la formation. Près de 1 750 000 étudiants occupés, c’est tout de même important sans oublier que la proportion des moins de 35 ans avoisine 70% de la population totale du pays et que l’âge médian de nous autres Algériens est de 28.7 ans ! Du coup, ennoblir la science et la connaissance, semer au réel la graine de l’excellence dans l’être universitaire, ne constituent pas une préoccupation majeure tant cela risque de contrarier la conception réductrice qu’on en fait et dont on abuse en permanence en s’y référant aux occasions dans la rhétorique politicienne. Dès lors, laboratoire de recherche et laboratoire tout court, sont dévitalisés de leurs sens et fonction réels dans cette vision tronquée et banalisée du savoir et du mérite enkystés qu’ils sont dans l’éther de l’approximation des sciences occultes et infuses où baigne le système de formation et de recherche dans tous ses segments. 
Dans ce référentiel arrimé à l’inconséquence, l’illogisme et la dépréciation scientifique, évoquer la fermeture d’un laboratoire de recherche est ressenti et annoncé comme un acte tout à fait anodin.
Pour faire retentir la cloche de la sévérité du terme utilisé, fermer un laboratoire sonne comme une objurgation à l’égard des enseignants-chercheurs et revient en apparence à fermer une porte, du moment que cela résonne comme du vide, comme une espèce de cavité ou de calebasse où l’on croit que les personnels affiliés à la recherche s’amusent ou, comme dirait le chroniqueur, fument du thé en attendant que le cauchemar se dissipe. Dans cette conception disqualifiante du laboratoire de recherche et du chercheur, sa fermeture épouse tout à fait le caractère d’une tradition en vogue et même d’une forme d’acte héroïque édicté avec condescendance, à l’identique de la façon d’annoncer le limogeage d’un responsable sans raison apparente ou encore d’entendre une autorité décréter publiquement la fermeture d’un établissement public sans réaliser la gravité et les impacts de la sentence actée !
Intégrant la vision obsessionnelle et euphorique de l’exercice du pouvoir, la fermeture d’un laboratoire de recherche relève d’une banalité, d’un geste tout à fait ordinaire cadrant avec ces joutes de fermeture d’institutions et de biens publics qui ont fait des émules de part et d’autre, tant du côté des citoyens que de celui des gouvernants. 
C’est même un acte de bravoure et d’expression de témérité de ce que l’on peut et sait faire, un challenge intégrant les pratiques de la vente aux enchères. Alors, l’absurdité comportementale augmente de tonalité et  fermer ou bloquer la porte d’une institution publique ne suffit plus : on ira jusqu’à la murer, ce qui rejoint la nature abjecte de ces actes autoritaires de responsables en visite de terrain prononçant en public des sentences extrêmes à l’égard de leurs partenaires ou subalternes suintant la vexation, l’humiliation et le châtiment ! En fin de compte, on peut tout fermer, et pourquoi pas, un lieu de production et de reproduction du savoir, un laboratoire de recherche ! Il y a vraiment de quoi rester perplexe devant l’annonce d’une telle décision en public ! Toute la question est là. 
Et pourtant, l’insuffisance, ou plutôt la modestie déclarée des résultats d’un laboratoire de recherche relève d’un processus d’évaluation scientifique intra-muros par des pairs, et non d’un acte ou d’une décision politique délibérée susceptible d’être divulguée et annoncée sur tous les toits, signifiant l’humiliation des acteurs de la recherche, entrant ainsi en résonance avec les dérives et les errances du même type que celles qui courent dans la société. 
C’est là où le bât blesse et qu’il est fait violence aux valeurs universitaires tant la science devient un objet soumis à la vente à la criée et l’indigence scientifique altère l’intégrité du peu de résidus subsistant des référents universitaires.
Et c’est là aussi  que ce type d’acte rejoint ce phénomène étrange installé dans la société depuis des décennies pour manifester son mécontentement à l’égard des autorités, au mépris du civisme et des effets collatéraux que la pratique induit. On ferme des mairies, des quartiers, des routes, des établissements de santé, des entreprises, des usines, des écoles, des universités sans que cela perturbe personne. Même, c'est devenu une routine, un rituel, voire un cadre et un mode de gouvernance, une sorte de contrat tacite entre les «adeptes des fermetures» et les gouvernants. On socialise un abus de pouvoir en pratique quasiment institutionnalisé et prisé à la base de ce qu’il est convenu de consacrer comme l’esprit de dialogue et de concertation avec les acteurs de la société civile et les partenaires sociaux, désignateurs adulés du code officiel, pour ensuite virer vers la gestion du type sapeurs-pompiers : on laisse prendre un foyer de contestation pour le contenir en feignant l’intérêt aux préoccupations citoyennes et en les traitant par un simulacre de concertation et dialogue.
Voilà les termes de la rhétorique récurrente, sans réaliser que ce sont là des indicateurs inquiétants du dérèglement multiple des rapports entre la société et ses gouvernants et, partant, des indices de la faillite du système de gouvernance. Dans cette logique de réciprocité obstructive, on vient décréter maintenant et crier haut et fort la menace de la fermeture de laboratoires de recherche, il est même question de 400 laboratoires, soit 30% des structures en place. Selon la contexture minimale d’un laboratoire, cela représente environ 4 500 enseignants-chercheurs qui en seront affectés. 
On veut fermer l'une des libertés les plus nobles, la liberté de cultiver la science, celle d'exercer librement l’acte de recherche. On méprise le fait que la recherche c'est l'ouverture d'esprit, l’incubation et le développement d'idées qui ne s’accommodent guère du repli sur soi et de l’hermétisme. Ce n'est pas du discours insipide ou extrémiste ! C’est du rapport sentimental à la science dont il s’agit, la recherche résultant d’une volonté de s’associer et de partager, d’un construit humain et scientifique et non d’une décision bureaucratique, s’agissant de l’acte intellectuel lui-même. 
Elle ne peut donner de résultats ex-nihilo comme il ne peut y avoir de génération spontanée de chercheurs ou de génération de chercheurs proclamés. La mise en place d’un système de recherche, ou d’un laboratoire, unité de base de ce système, exige la sédimentation et la formalisation des acquis au contact des uns, plus expérimentés et plus affermis que d’autres, plutôt en phase de constitution et de construction. 
C’est ce processus progressif qui dotera notre système de recherche d’une identité propre et d’une personnalité qui l’individualiseront et le consolideront en moteur d’entraînement tout en lui garantissant sa typicité qui l’orientera vers la performance.
La recherche, ce sont des essais et des tentatives de produire un résultat par l’effort et l’échange sur la base de méthodes et d’expérimentations. Il est donc le produit d’une œuvre collective et solidaire ou une édification de longue haleine qui ne relève pas de constructions brillantes et éphémères telles ces bulles de savon dont on s’amuse un instant et qui crèvent…Il nous donne le sentiment de coopération nécessaire, de la solidarité des efforts… et on comprend que chacun n’est qu’un fragment d’un tout, comme l’exprimait H. Poincaré à propos de la science en général.
Au-delà de l’espace physique qu’il occupe, le laboratoire est un lieu où s’exerce ce type d’acte collégial dans la discrétion et la communion entre personnes ayant acquis un capital scientifique honorable pour pouvoir non seulement le reproduire mais produire de nouveaux résultats dans la mesure des capacités et moyens disponibles. C’est le lieu où on est censé se référer à l’expression des choses de l’esprit uniquement et rien d’autre.
Aussi, fermer un laboratoire, c’est en somme fermer et enfermer la liberté d’entreprendre, l'esprit libre et la liberté de l’esprit. 
On pousse l’esprit dans ses derniers retranchements. On le presse vers la porte de sortie et on le met sous une cloche, la cloche à faire le vide. Fermer un laboratoire, c'est vous expulser d'un espace qui est naturellement le vôtre. Pourquoi on n’a jamais daigné et tenté de fermer ces fabriques des extrêmes de l'intégrisme et du charlatanisme qui courent les rues et poussent tels des amanites phalloïdes ? 
Ces antres adventices et adventifs sont plus visibles, plus nombreux et ostentatoires que les édicules des laboratoires de recherche ! Pourquoi ne ferme-t-on pas ces loges dédiées aux cagots et apôtres de la production du discours obstructionniste dans les espaces universitaires ? Pourtant, ils émargent aux espaces et budget de l'Etat et contribuent à la déchéance sociétale et de l’esprit universitaire, comme ils parasitent et paralysent de manière récurrente l’exercice ordinaire de l’acte pédagogique.
Fermer un laboratoire, même des plus modestes et aux résultats jugés insuffisants, c'est extraire l’enseignant du peu de temps qu'il y consacre à s'exercer à la recherche, parce qu’au fond, on sait éminemment qu’il est difficile de parler de recherche proprement dite, encore moins de résultats probants de la recherche émanant stricto sensu des efforts et d’un processus totalement intégrés dans la dynamique productive de l’un de nos laboratoires. 
Il y a toujours un segment ou un protocole expérimental qui est le fait d'une coopération ou d’un séjour prolongé chez un partenaire national ou dans un laboratoire étranger. Alors, fermer un laboratoire, c'est s’inscrire dans la logique cyniquement bureaucratique et l’attitude nihiliste qui briserait et anéantirait ces maigres efforts à s’investir dans la recherche, étant donné l'état délétère dans lequel végète notre université. Se permettre de fermer un laboratoire où existe un potentiel humain qui s’essaie et qui affiche une production aussi minime soit elle rime simplement avec un acte anti-recherche aux antipodes de la science et de l’esprit scientifique.
On peut concevoir d'arrêter un laboratoire qui ne répond pas aux sollicitations de la tutelle ou des organes d’évaluation, ou qui ne fait montre d’aucune structuration de sa composante humaine. Mais là où le minimum existe en termes structurel, humain, matériel et intellectuel, on devrait chercher par le biais d’un diagnostic objectif à saisir davantage ses manques et ses insuffisances pour l’améliorer et le propulser et faire dans la motivation et le rendre meilleur. Tout laboratoire, même modeste, constitue une plus-value pour l’acte de recherche, du moins dans notre référentiel universitaire, d’autant plus que dans leur contexture actuelle, les plus anciens laboratoires de recherche ont moins de deux décennies d’existence. Alors, faut-il s’interroger sur ce que peut produire un laboratoire ou ce qui lui est exigible en termes de performances, alors qu’il n’a pas atteint l’âge de l’adolescence et sa phase de maturité ? Rappelons que jusqu’à un passé récent, vingt ans c’était le temps mis par un maître-assistant pour soutenir une thèse de doctorat !Eu égard à la triste réalité du terrain et prouesses de notre système d’enseignement et de recherche, l’insuffisance de résultats n’est pas une tare en soi du moment qu’on peut y remédier, mais qu’il n’y ait point de lieu et structure pour en produire est plutôt inquiétant et anormal. En fait, l’insuffisance résulte d’un processus partagé qui n’a pas forcément abouti. A cela, ajoutons les déficits du champ socioéconomique loin d’être un absorbant potentiel pour le transfert des résultats de la recherche et un terrain propice à nouer des liens resserrés avec un système de recherche en cours de formalisation. Aussi, les organes et structures qui veillent aux destinées des entités de recherche doivent tenir compte de la fragilité des laboratoires et de leur environnement, les accompagner lorsqu’ils se trouvent en souffrance pour les sortir des états de crise et les enraciner dans le processus global de développement de l’acte de recherche. 
Etant scientifiquement  et structurellement une totalité, un laboratoire ne peut être dissocié en équipes, y compris s’il y en a de peu performantes. Bloquer un laboratoire dans son élan global parce que des équipes affichent des résultats modestes et en extraire une autre qui présente de bons résultats, c’est simplement freiner l’élan des unes et des autres, et fracturer l’esprit de communion et de mutualisation existant dans le laboratoire. En effet, dans un laboratoire, on est censé partager les instruments, les moyens financiers et surtout les idées : c’est le lieu commun où s’exercent l’échange et la communauté de pratique. Il n’y a pas d’étanchéité entre équipes, au contraire il est supposé incarner un ensemble d’interfaces poreuses et perméables. C’est cela qui fait l’existence, la force et la raison d’être d’un laboratoire. Ce n’est ni une mosaïque, ni un puzzle, ni un collage contre nature d’équipes indépendantes les unes des autres, sinon le fil conducteur des activités de recherche et le concept de laboratoire perdraient leur sens, du moins dans une première étape, en attendant qu’il prenne réellement son envol. On s’aperçoit qu’au moment où ailleurs des laboratoires de recherche s’associent pour affûter leur force de frappe, ici, on favorise plutôt un processus de leur parcellisation, fragmentation et atomisation, voire de leur abolition définitive !
Par ailleurs, tout le monde sait comment s'opèrent les processus d'habilitation et d’évaluation des entités de recherche et autres types de projets pédagogiques telle l’ouverture de parcours de licence, de master, de doctorat ou d’établissements de haut niveau comme les écoles. Bien sûr, on ira toujours mettre au fronton des comités chargés de ces missions l’estampille de l’excellence et de la performance. Mais la réalité de la rigueur, de l’impartialité et de l’objectivité qui y sont mises en œuvre sont malheureusement et souvent d’une toute autre nature ! D’ailleurs, on a peine à concilier les résultats proclamés dans la rhétorique développée autour du système de recherche avec les rangs peu reluisants de nos universités dans les classements internationaux et la quasi-inexistence de publications de valeur avérée dans des revues renommées comme Nature et Science, par rapport aux exigences démesurées attendues des laboratoires lors des processus d’évaluation.
Vu de l'extérieur, il est donc facile de spéculer sur le manque de fertilité et de prolixité de la recherche universitaire et du fonctionnement de son système cahotant et chaotique, et de l’accrocher constamment à la potence. 
Mais lorsqu'on pénètre dans l’intimité profonde de l'acte de recherche et de l'environnement administratif et bureaucratique qui le sous-tend, on comprendra mieux sa piètre efficience et la relativité de sa très modeste productivité que l'on a tendance à édulcorer pour l'accommoder de l'acte politique, s'agissant évidemment d'un appendice de la politique publique de l'éducation qui revêt, du moins dans les formes, un caractère spécial dans l'actuel modèle de gouvernance en vigueur dans notre pays. Le système de recherche et sa dynamique, à l'instar des systèmes de formation, est enchâssé dans la trame réticulaire du champ politique en tant que fragment et levier de l'action publique. A ce titre, il constitue un des domaines de prédilection dans la rhétorique politique relative à l’importance de l’investissement public et aux progrès majeurs enregistrés dans le champ de l’éducation en général, par la mise en exergue des données quantitatives notamment. Du coup, ce qui compte le plus chez les promoteurs de cette logique, ce ne sont pas tant les impacts qualitatifs et les résultats réels attendus de cet investissement, mais les apparences et les tonalités du discours entretenu autour de cette action à l'occasion des cérémonials du lancement de projets ou de leur inauguration.
Dès lors, pour réaliser la modestie des résultats ou plutôt la piètre valeur des performances du champ de la recherche, il faut se référer autant aux facteurs qui déterminent le processus de son développement physique qu’aux facteurs humains qui conditionnent la qualité du capital intellectuel, moteur primordial des activités de recherche. Il n'y a point de résultats probants sans la disponibilité d'une ressource humaine qualifiée et d'équipements susceptibles de répondre en temps réel aux besoins d'expérimentation, s'agissant notamment du domaine des technologies. Il faut donc donner le temps nécessaire à cette ressource humaine de se développer et sédimenter ses capacités et compétences en capital qualité. A ce titre, l’expérience montre qu’entre l'instant de la notification d'une action d'équipement au profit d'un laboratoire de recherche et sa concrétisation, il s'écoule en général deux années si ce n'est des années en raison des contraintes et obligations liées aux mécanismes de l'exécution de la dépense dans ses aspects de contrôle multi-niveaux et des exigences de la comptabilité publique. Ce processus contraignant rend déjà désuète la notion de facilitation de la dépense au profit des entités de recherche vers laquelle on voulait s'orienter et elle n'est pas faite pour doter les laboratoires ne serait ce que de moyens, produits et accessoires basiques nécessaires à leur fonctionnement ordinaire. 
D’où l’urgente nécessité d’extraire la gestion des dépenses inhérentes à la recherche des tentacules de cette pieuvre bureaucratique et de la doter d’un système propre plus efficace obéissant à des règles comptables appropriées et moins contraignantes tout en maintenant bien sûr les procédures de contrôle. En effet, on imagine mal un laboratoire de recherche qui ne peut pas acquérir un bureau ou une chaise pour ses chercheurs ou se faire usiner une pièce ou un dispositif approprié par un atelier, etc., comme c’était le cas jusque-là ! Dans pareil contexte, toute projection, prévision ou mise en œuvre d'un plan de recherche ou d'un programme quel qu'il soit relève de l'utopie et demeure tributaire d’un combat de gladiateur à engager bien avant l’activité de recherche stricto sensu. 
Dans l’absolu, parler de performance et d'excellence ou encore de résultats tout court n'est qu'une image de fiction comme l'atteste le nombre de brevets déposés susceptibles de constituer des amorces de valorisation et de transfert des résultats de la recherche vers l’entreprise, ou encore, la qualité et la percutance des publications produites dans le champ de la recherche en général.
I. A. Z.
(À suivre)

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