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Rubrique Contribution

Laïcité et fondamentalisme Un faux dilemme ?

Par Farouk Lamine, universitaire
Il n’y a pas très longtemps, un débat télévisé sur France 24 (en langue arabe) a eu pour titre «Le blasphème». Le débat a été déclenché à la suite d’un scandale provoqué par le poète libanais Mustapha Sbaїti qui avait composé des vers blasphématoires à l’égard de la religion chrétienne, ce qui lui avait valu des poursuites judiciaires engagées par des catholiques. La question débattue était donc classique : la religion constitue-t-elle une ligne rouge pour la liberté d’expression ? Quatre invités ont été conviés : deux religieux et deux laïcs. Il s’agit, d’une part, d’un imam de la mosquée d’Al Azhar et d’un père d’une église au Liban, et, d’autre part, d’une journaliste franco-marocaine qui faisait partie du journal français satirique Charlie Hebdo, et d’un militant égyptien qui lutte pour la défense de la liberté d’expression en Egypte. 
En Algérie, de tels débats apparaissent, par moments, comme dernièrement avec l’affaire du théologien Saїd Djabelkhir, en raison de ses propos sur le Ramadhan. Bien évidemment, il ne s’agit pas de blasphème dans ce cas-là, mais pour les fanatiques, l’«hérésie» est peut-être pire que le blasphème. 
Qu’est-ce qui ressort d’un tel débat ? En un mot : rien. C’est comme si les invités ne parlaient pas la même langue. Et c’est là un exemple typique de ce genre de débats. Le discours laïque qui voit dans la religion une «étape historique», et dans la foi un sentiment «enfantin», une recherche de l’assurance, est tout simplement incompréhensible, voire inaccessible pour un esprit croyant, tout comme l’est l’invocation du sacré comme limite à la liberté d’expression pour un esprit laïque. 
Le philosophe allemand Emmanuel Kant avait une expression pour désigner ce paradoxe, l’antinomie de la raison, c’est-à-dire ces questions sur lesquelles il est impossible de trancher de manière définitive : on peut évoquer autant d’arguments pour ou contre l’hypothèse en question. L’existence de Dieu, par exemple, le croyant ne comprend pas comment un athée peut se détourner de signes aussi évidents (un univers harmonieux, etc.), et le non-croyant ne peut pas comprendre comment le croyant peut ignorer l’absurdité de la vie (le mal, la souffrance, etc.). Le premier parle d’épreuve, le second de non-sens. 
L’Islam parle plutôt de croyance au mystère, en l’invisible (al ghayb). Mais les musulmans préfèrent parler de nos jours de i’jaz, des preuves ou miracles scientifiques dans le Coran, ce qui contredit le fondement de la foi — certains diront que c’est une façon de méditer dans la création. Or, il faut distinguer entre méditation et recherche de preuves scientifiques. Peut-on réconcilier preuves et épreuves ? Ceci montre combien le discours laïque moderne s’est introduit dans le discours religieux, à l’insu des croyants eux-mêmes. Mais c’est là une autre histoire. 
Nous disions donc Kant et son paradoxe de l’antinomie de la raison, c’est-à-dire des propositions également plausibles et également indémontrables. Kant cependant parlait à partir d’une position laïque, celle des Lumières, qui aspire à l’universalité. Plusieurs penseurs ont démontré toutefois le lien entre cet universel et les terreurs qui s’ensuivirent (colonisation, totalitarisme, capitalisme, etc.). C’est au nom des Lumières et du progrès qu’on a voulu civiliser les barbares, avec les conséquences que l’on connaît. 
La morale universelle et abstraite risque de devenir le masque de pulsions meurtrières. Mais ne peut-on pas invoquer le même argument concernant la religion ? Celle-ci n’a-t-elle pas servi des califes à remplir leur royaume de femmes ? De conquérir des terres avec l’épée ? Le musulman dira que ceci n’a rien à voir avec l’Islam, et le laïc dira de même au sujet des Lumières. Nous voilà donc revenu au point de départ. On peut débattre infiniment de cela, et les motifs qui nous poussent à défendre nos thèses seront probablement moins nobles qu’on ne le croit. Ce qui triomphera en fin de compte, ce ne sera peut-être pas les arguments en eux-mêmes, mais l’intelligence des uns sur celle des autres. Ceci montre une chose : le débat lui-même, tout comme la notion de critique, a ses propres limites. 
«La critique est-elle laïque ?» est le titre d’un ouvrage collectif paru en 2013 aux Etats-Unis qui réunit les exposés de quatre universitaires américains : Talal Asad, Wendy Brown, Judith Butler et Saba Mahmood. C’est le long exposé d’Asad qui nous intéresse ici, car il constitue, à mon sens, la réponse la plus élaborée aux défenseurs du blasphème. Talal Asad est un anthropologue américain reconnu qui, à ma connaissance, n’a pas encore été traduit en français. Dans son exposé, Asad expose les contradictions de la critique laïque adressée souvent à l’Islam au nom de la liberté d’expression par les démocraties occidentales. Pour lui, la plus grande contradiction des démocraties libérales est que la liberté qu’ils défendent n’est, en grande partie, qu’illusoire ; au fond, tout l’édifice se base sur le principe de la séduction. 
L’individu est-il bel et bien libre en Occident, ou bien est-il séduit par des images et une rhétorique ? «L’individu, en tant que consommateur et électeur, est soumis à diverses formes de tentations, qui peuvent solliciter sa cupidité, sa vanité, sa convoitise, son désir de vengeance, etc. Ce qui, en d’autres circonstances, pourrait être perçu comme un manquement à la morale et condamné en tant que tel, est ici essentiel au fonctionnement d’un type particulier d’économie et de régime politique.» 
Asad oppose cette conception à celle de l’Islam (semblable à celle des Grecs ou des chrétiens au Moyen Âge) pour qui la séduction est jugée grave, car elle mène à la perte de contrôle. C’est pourquoi on ne juge pas les individus sur leurs croyances (tant qu’elles resteront privées), mais plutôt sur leurs actes et leurs paroles rendus publics, au motif qu’ils sont susceptibles d’entraîner des conséquences sociales. 
«Les théologiens et les juristes musulmans supposaient que la séduction sous ses formes était nécessairement dangereuse, non seulement pour l’individu (parce qu’elle indiquait une perte de maîtrise de soi) mais aussi pour l’ordre social (elle pouvait mener à la violence et à la discorde civile).» Ils avaient tort, ajoute Asad, «car ils ne connaissaient pas la démocratie du marché, ce système qui prospère sur la perte de maîtrise de soi du consommateur et dans lequel les politiciens ont appris à séduire leur public en maintenant la stabilité politique générale». 
En effet, Kant parle d’«utopie pour un peuple de démons», c’est-à-dire que, pour se réaliser, la pacification peut employer des moyens qui ne sont pas nécessairement moraux. D’où le présupposé libéral, selon lequel c’est en cherchant son propre intérêt qu’on sert indirectement les intérêts des autres. C’est le capitalisme, celui de la «main invisible» du marché d’Adam Smith, c’est-à-dire un marché qui s’autorégule et entraîne l’harmonie dans son sillage. 
En bref, le libéralisme est un système qui recherche la vertu par le vice. La critique de Talal Asad est en un sens juste. Cependant, l’opposition qu’il opère entre les deux conceptions de société (celle du libéralisme et celle de l’Islam) l’est moins. 
Pour commencer, la «discorde» a été jusque-là l’apanage du fondamentalisme religieux lui-même, de son idéologie qu’il oppose à la dictature politique tout en le reproduisant sous une autre forme. Mais examinons un moment l’argument selon lequel la liberté d’expression mène à la discorde — je ne parle pas  du blasphème, mais du discours citrique et rationnelle. La vision, selon laquelle l’expression publique des croyances peut mener à la discorde, a elle aussi un présupposé : la minoration de l’homme, la fragilité du lien social et la méfiance de la sauvagerie de l’homme. Le philosophe français Jean-Claude Michéa souligne que l’imaginaire absolutiste, celui d’une autorité souveraine centralisée d'origine divine — et dont les guerres civiles et de religions en Europe constituent la toile de fond— qui s’appuyait sur ce même présupposé, avait bien nourri le libéralisme qui l’a succédé, et c’est ce qui aurait favorisé l’émergence de l’imaginaire individualiste. En effet, l’affirmation du philosophe anglais Thomas Hobbes, que l’homme n’est qu’un loup pour ses semblables, est la base sur laquelle s’appuieront ensuite les penseurs des Lumières pour dire que l’égoïsme est finalement le seul vrai «moteur» – un imaginaire dont la révolution scientifique constitue l’arrière-plan métaphysique – des actions humaines, et qu’il convient donc d’organiser la société autour de cette vérité immuable. Vouloir se mettre d’accord sur une seule définition du bien n’est pas seulement impossible mais dangereux, car il implique le retour des guerres civiles et de religions. D’où l’idée d’une utopie pour un peuple de démons de Kant.
Ceci revient à dire que l’opposition entre fondamentalisme religieux et libéralisme est fausse, car, au fond, l’un se nourrit de l’autre. Loin de remédier à l’imaginaire individualiste propre à la modernité libérale, le fondamentalisme fonctionne plutôt comme un moteur à celui-ci. Le fondamentalisme religieux pense que la société doit être protégée du discours laïc et libéral, au motif que celui-ci détruit les repères moraux et instaure un relativisme moral dangereux. C’est pourquoi il ne voit d’autre solution que la censure généralisée, c’est-à-dire couper l’individu de tout contact extérieur. Ceci implique, de manière concrète, de le couper de la télévision, internet, livres, peut-être même des étrangers, etc., au motif qu’ils sont tous porteurs de «contamination» : le doute et donc la discorde. C’est ce que le FIS avait voulu faire en Algérie, et c’est ce que les mollahs d’Iran ont fait avant eux : interdire les paraboles, poursuivre les pécheurs, obliger les femmes à porter le voile, etc. Ont-ils réussi ? Pas le moins du monde. C’est plutôt l’inverse qui s’est produit. De telles mesures ont fait que les Iraniens rêvent plus que jamais de liberté. Ils partent de plus en plus à l’étranger, ils s’organisent pour arracher des libertés individuelles, et ils et elles y arrivent, et les mollahs se voient de plus en plus obligés à faire des concessions face à une telle pression sociale et un tel désir de liberté. En fait, les mollahs n’ont, au fond, fait qu’inverser l’idéologie dictatoriale du chah avant eux, qui ayant ouvert la société à la mondialisation et à l’hédonisme occidental, avait fini par provoquer la peur d’une perte de la religion et de la tradition, et donc un retour à ceux-ci. C’est pourquoi le type de société qu’ils veulent construire ne tiendra pas. 
Le professeur Azedine Akkal, entre autres, dresse le même constat en ce qui concerne la société algérienne qui aurait subi un «électrochoc» pendant les années 1970, quand le régime algérien avait brûlé toutes les étapes, «c’était une violence infligée à l'âme algérienne», écrit-il. Pour lui, c’est l’une «des causes principales de l'apparition de l'islamisme extrémiste». 
Le sociologue et politicien tunisien  Abdelaziz Krichen  avait fait la même analyse en ce qui concerne le cas tunisien. Depuis l’indépendance, le monde musulman assiste à ce jeu de ping-pong stérile et vertigineux, deux idéologies qui nous tiennent dans un cycle interminable d’échec-humiliation-ressentiment. 
Les deux refusent à l’homme la liberté au motif que celui-ci ne serait jamais capable de l’assumer tout seul, l’empêchant ainsi de libérer son potentiel positif. Le moment n’est-il pas venu pour sortir enfin de ce cycle interminable, cette adolescence qui caractérise le monde musulman depuis près d’un siècle maintenant ?
La mondialisation et le monde «hautement connecté» dans lequel nous vivons aujourd’hui ont rendu la séparation entre espace privé et espace public presque désuète. Internet a presque rendu la notion de censure elle-même dépassée, et ce n’est pas forcément une évolution positive, étant donné que la parcelle de vérité se voit noyée dans un flux incessant de mensonges.

L’exposé de Talal Asad est lui-même une réaction à une réaction, une critique d’une critique : il discute la critique occidentale de la réaction musulmane face à la publication des caricatures danoises en 2005, jugées «blasphématoires». 
Le monde est devenu un petit village, au point qu’une caricature à un bout du monde fait sortir des millions de personnes à l’autre bout de celui-ci. Le moment n’est-il pas venu de cesser de réagir, et de commencer plutôt à agir ?
Après tout, c’est probablement le symptôme diagnostiqué par Talal Asad qui est la solution à nos problèmes : la séduction, à condition qu’elle soit employée à bon escient. Il existe deux façons de résister à la mondialisation et à la perte des valeurs qu’elle induit : la dictature morale qui ne tient jamais et qui, de toute façon, fait advenir l’inverse du résultat escompté ; ou bien la promotion d’un modèle authentique et séduisant capable de réunir au lieu de diviser. Le philosophe slovène Salvoj Zizek trouve l’analyse de Talal Asad injuste, car c’est là une critique formulée par la gauche occidentale elle-même, à l’exception qu’elle inclurait, selon lui, la séduction religieuse dans ce cas : «La différence avec l’Islam est qu’un rationaliste laïc occidental aurait ajouté la séduction religieuse à la liste (…) Quel que soit le contenu au final, le procédé à l’œuvre n’est-il pas rigoureusement le même ?» Si le procédé est le même, le contenu peut être «rigoureusement» différent, car il inclurait la discipline qui rend possible la résistance à la séduction aléatoire et trompeuse, de quelque forme qu’elle soit. Séduire vers un projet de société, vers un idéal commun fait de valeurs communes est une façon de s’immuniser contre la séduction elle-même—tout en reconnaissant que celle-ci ne peut pas être éradiquée, mais juste orienter et encadrer, nul n’est parfait. Sofiane Djilali l’avait bien compris quand il a écrit dans son livre Choc de la modernité qu’un «projet de société doit fondamentalement relever un défi historique en proposant un idéal partagé, car compréhensible, séduisant et réalisable. Il faut offrir un dessein et une vision d’avenir qui s’enracinent en une croyance collective puissante et exprime une raison d’être, transcendant les égoïsmes et sublimant les qualités intrinsèques d’un peuple». Ceci signifie sortir de la fausse opposition entre tradition et modernité, deux projets qui ne sont pas opposés mais plutôt imposés de part et d’autre. 
Il n’y a pas de politique sans morale, mais il n’y a pas non plus de morale sans politique. Un projet de société doit œuvrer à façonner la structure même de l’ambition grâce à un service public rigoureux. Le but ultime étant de faire des citoyens libres et responsables, de libérer surtout leur potentiel au service de causes communes justes et nobles. C’est la seule manière pour faire en sorte que le contrôle ne s’immisce pas trop dans la vie des gens. 
Un projet de société doit s’appuyer sur une politique de longue durée, qui mise sur les générations montantes. Un projet qui s’appuie sur des valeurs telles que la solidarité, le courage, l’honnêteté, la maîtrise de soi, le savoir, la patience, la sagesse, la foi, le tragique, etc., des valeurs qui ne sont jamais mieux véhiculées que dans des activités telles que le cinéma, la littérature, la bande dessinée, la musique, le théâtre, etc. Prenons l’exemple des bandes dessinées que j’ai insérées à dessein dans la liste. D’après un sondage international, le Japon serait le pays dont l’influence dans le monde est jugée comme étant la plus positive. Selon l’historien spécialiste du Japon, Jean-Marie Bouisson, cette image positive n’est pas sans lien avec les mangas, ces bandes dessinées japonaises, souvent adaptées en série télévisée — certains n’y voient encore qu’histoires de bastons, tandis qu’on parle désormais d’industrie culturelle. C’est pour le Japon une façon de résister à une modernité qui leur a été imposée, de façonner la nouvelle génération, et fasciner par là même le monde. Ceci est notamment vrai depuis le déclin des Etats-Unis comme producteur de culture de masse. On minimise le rôle de cet art populaire dans la constitution d’un modèle à suivre, en particulier pour les enfants. Que deviennent nos bédéistes en comparaison ? Ils sont complètement ignorés. Sont ignorés avec eux — et on peut dire la même chose des autres formes d’art — notre riche histoire et patrimoine ainsi que nos valeurs qu’on a failli à reconstituer pour transmettre ensuite aux générations montantes. 
Les efforts du gouvernement dans ce sens – comme dans tous les sens d’ailleurs – n’ont jamais été constants et cohérents. Il existe, par exemple, un festival international de bande dessinée d’Alger, mais « c’est comme donner à manger à quelqu’un une fois par an», ironise le bédéiste algérien Samir Touji. Une politique intelligente doit être pérenne, elle doit miser sur les générations montantes. Pour revenir au débat mentionné plus haut, celui sur le blasphème, le père de l’église conclut au milieu de l’acharnement des uns et des autres — et Dieu Seul sait combien j’avais souhaité que ce soit le musulman qui le dise — en disant que dans une société où toute personne est censée se comporter de manière décente et noble, personne n’aurait à insulter quiconque. C’est pourtant là des propos qui font écho à ceux de notre Prophète qui avait dit être venu compléter les bonnes valeurs. Si la personne n’en dispose pas à l’origine, alors il est fort probable que la religion devienne pour lui le masque de ses propres pulsions incontrôlées. 
Comment élever nos enfants dans les vraies et belles valeurs, celles d’un Islam par essence modéré (al wasatiya) ? Il n’y a pas une seule réponse à cette question, et il est tort de croire, comme le font beaucoup, que l’école est capable de le faire toute seule. Tout le monde participe à l’éducation de l’enfant, de la famille jusqu’à l’école en passant par le voisin et l’épicier du coin. Ce qui signifie que, pour fonctionner, les réformes ne doivent pas être séparées. Aujourd’hui la fascination qu’exerce la mondialisation sur les valeurs et la culture relève de nouveaux défis. Ceci exige de nouvelles compétences. La promotion de la culture de jeunesse qui se base sur des valeurs communes est une façon de prémunir les enfants – tout comme les adultes par ailleurs – contre toute forme de fanatisme et d’excès, pour les mener vers la sublimation. Il est curieux que les fondamentalistes s’opposent souvent à ces formes d’art, ou du moins les méprises comme des «hérésies occidentales». 
Pourtant, Dieu lui-même a choisi de raconter des histoires dans le Coran afin de faire comprendre à l’humanité ce qu’il y avait de plus important dans la vie. 
F. L.

Jean-Marie Bouissou, Pourquoi aimons-nous le manga ? Une approche économique du nouveau soft power japonais, 2006, Cités 2006/3 n° 27. p. 71 à 84.
Sofiane Djilali, Choc de la modernité : crise des valeurs et des croyances, éditions Jil Jadid, 2017.
Asad Talal, La critique est-elle laïque ? Blasphème, offense et liberté d’expression, Presse universitaire de Lyon, 2015.
Zizek Slavoj, Quelques réflexions blasphématoires : Islam et modernité, Jacqueline Chambon, 2015.
Azedine Akkal, «La place de la religion dans un Etat démocratique», Le Quotidien d’Oran. 

 

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