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Rubrique Corruption

Vers l'examen de l'impact du financement non conventionnel sur le déficit budgétaire

La Cour des comptes envisage d'examiner l'impact du recours au financement non conventionnel sur le déficit budgétaire dans le cadre de l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2017, a indiqué le président de la cour, Abdelkader Benmaarouf. 
Il a affirmé que la Cour des comptes mènerait également une étude pour examiner l'impact de ce mode de financement sur la dette intérieure, ajoutant que la cour évaluerait au titre de cette révision l'efficacité du financement non conventionnel. Il a ajouté que la cour était en droit de contrôler l'effet du financement non conventionnel, fustigé par les experts qui émettent des appréhensions quant à ses répercussions sur la valeur du dinar, estimant que la dépréciation du dinar était due à plusieurs autres facteurs liés essentiellement à l'attractivité de la monnaie et la puissance de l'économie.
Contribution à la lutte contre la dilapidation
 des deniers publics
Répondant à une question sur la dilapidation des deniers publics par certains établissements économiques publics, M. Benmaarouf a souligné que la Cour des comptes contribuait grandement à réduire la dilapidation des deniers publics, à travers les rapports annuels élaborés dans le cadre du contrôle de la gestion de l'argent public.  
La lutte contre la dilapidation compte parmi les principales prérogatives de la cour, a-t-il fait savoir, expliquant ce phénomène par l'infructuosité de certains projets programmés. L'évaluation des projets à la phase de maturation et les études d'efficacité et celles techniques sont «mauvaises» dans certains cas.  Face à cette situation, les entreprises chargées de l'exécution du projet sont confrontées à d'autres besoins et conditions lors du lancement du projet, d'où la dilapidation des deniers publics, a-t-il observé, ajoutant que des «efforts colossaux sont consentis actuellement par les établissements publics pour améliorer les études de projets». A cet effet, le président de la Cour des comptes a plaidé pour l'amélioration des systèmes de contrôle internes auprès des administrations publiques, des banques, établissements publics économiques, notant que le contrôleur financier avait la pleine liberté d'élaborer des rapports sans avoir à subir des pressions de la part du directeur d'administration.
LSR

 

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