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Rubrique Culture

Musique Alla, enfin reconnu chez lui ?

Alla, l’inventeur du fondou, surnommé le Django Reinhardt du oûd, est actuellement l’artiste algérien le plus universellement reconnu et le plus injustement méconnu dans son pays.
 La ministre de la Culture, Malika Bendouda, a annoncé  dernièrement à Mougheul, localité frontalière située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Béchar, l’institution d’un prix national «Alla» de la musique spirituelle.  Lors d'une rencontre avec des artistes, des représentants des associations culturelles et des universitaires de la région, la ministre de la culture a annoncé solennellement l'institution, à partir de cette année, du prix national «Alla» de la musique   spirituelle. «L'institution de ce prix a pour objectif d’encourager les musiciens en vue de promouvoir les musiques spirituelles et le jeu du luth (oûd), de même que d’encourager la recherche musicale dans le domaine des musiques spirituelles dans le pays», a précisé la ministre. L’institution de ce prix national   constitue un hommage et une reconnaissance  de son vivant au luthiste mondialement connu Abdelaziz Abdallah, plus connu sous le nom d’artiste  d’Alla, ont souligné des artistes et universitaires présents à cette rencontre. «L’institution de prix national de la musique spirituelle sera certainement un autre facteur d’encouragement des musiciens à la création et la promotion des musiques spirituelles à travers le pays», ont également indiqué plusieurs artistes. Alla, de son vrai nom Abdelaziz Abdallah, originaire de Béchar et qui vit aujourd’hui à Paris, est à l’origine de la musique foundou, faite d’improvisations sur le luth mettant en relief une musique douce et relaxante.  Un peu comme celle de Ravi Shankar, la démarche d’Alla est faite d’improvisation au fil des soirées. Il ne se souvient jamais de ce qu’il a joué la veille ; son inspiration, «tout ce qui me fait mal ressort», dit-il.
Ce grand musicien et compositeur inné est né le 15 juin 1946 à Béchar. Le nom de sa musique, fondou, est un hommage à son père qui travaillait au Fond 2 de la mine de Kenadsa. Bernardo Bertolucci qui tournait Un thé au Sahara tomba sous le charme du fondou. Le luthier de Mounir Bachir déclara à un groupe de journalistes algériens : «Mais vous avez en Algérie un luthier exceptionnel, Alla, dont le jeu échappe aux schémas de la musique arabe, celui du nomade, sans espace précis»...
Kader B.

 

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