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Rubrique Culture

Festival national du raï de Sidi-Bel-Abbès Cheba Farida priée de quitter la scène illico presto

Lors de la 3e soirée du festival national du raï qui se tient depuis le 15 août, et ce, jusqu’au 19 du même mois, cheba Farida d’Alger a été virée à la deuxième chanson, accusée d’avoir utilisé un vocabulaire loin des «valeurs culturelles.»
La chanteuse a attiré la foudre du commissaire du raï qui a aussitôt réagi aux «mots» qu’il dit ne pas refléter les valeurs culturelles et il a viré sur-le-champ cette dernière.
Ce renvoi en direct sur scène a ensuite fait l’objet de la conférence improvisée après la fin des prestations des raïmen animée par le commissaire Bousmaha Mohamed.
Ce dernier a justifié ce «virement» par le fait que cheba Farida a usé d’un vocabulaire à la limite de la vulgarité alors qu’une manifestation de ce genre et de surcroît nationale prête à la décence des mots qui ne doivent pas heurter la sensibilité du public.
M. Bousmaha a déclaré : «Tant que je serai commissaire du Festival du raï, elle ne sera jamais sur scène. Et même si je ne le suis plus, je continuerai mon combat pour l’évincer du festival.» Il a ajouté : «Elle a sollicité la ministre pour se représenter au festival et, une fois sur scène, elle a donné libre cours à son «vocabulaire», dans ses chansons.»
Pour revenir à cette soirée, le raïman cheikh Hattab a enflammé le public avec son fameux tube «Ya oued Chouly» suivi de celui de Noudi tourksi (lève-toi et danse) et Trig El Ouahda.
Au tour de cheb Kadiro, de cheb Mimoun, Abbès Marhoum de prendre le relais pour maintenir la chaude ambiance qui a fait chavirer et danser le public notamment jeune. Quand Kader Japonais est apparu, c’était le délire avec la chanson nostalgique «Mama, mamia» puis «Y en a marre», «Gachitili la vie » (Tu m’as gâché la vie) Ya rouhi, jabli rabi, etc.
La nostalgie était encore plus ressentie lorsque le pionnier du raï, Zargui, décédé dans les années 1980, dans un terrible accident de la route, a revisité le festival du raï par la voix de Hadj Raïna Diwan de Sidi-Bel-Abbès. Le public a fait revivre le défunt chanteur, en ovationnant le raïman qui a su mettre les intonations qui ont joué sur les cordes sensibles de l’auditoire.
A. M.
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