Le dernier avaloir de la ville vient de disparaître. Comme des milliers d’autres datant de l’agrandissement de la ville par les anciens colons, il gît, six pieds sous terre, sous une couche de bitume ou complètement bouché par un mélange de terre, de cailloux et de détritus en plastique.
Les inondations, après une trentaine de mm de pluie étalées sur une journée ou une nuit, ne sont plus qu’un bon souvenir. Maintenant, une toute petite averse de cinq minutes et c’est le naufrage.
Les médias continuent à parler «de pluies diluviennes». Les responsables (de la catastrophique gestion des villes) continuent à parler d’une «stratégie nationale de prévention des inondations» qui n’a jamais dépassé le stade du bla-bla.
K. B
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Rubrique Culture
Le coup de bill’art du Soir Ci-gît le dernier avaloir du pays
Multimédia
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