Les forces de l’argent nous ont tout pris. Le football, sport populaire par excellence, n’a pas échappé à leur pouvoir. Nous n’avons, par exemple, rien vu, ne serait-ce qu’une seule action, du dernier match de l’Entente de Sétif dans une compétition africaine. Une chaîne télé qui n’est même pas située en Afrique a, paraît-il «acheté les droits» de retransmission de la rencontre. Les vrais droits des peuples algérien, marocain et de ceux de l’ensemble du continent africain, apparemment, ne comptent pas grand-chose. Tout comme ils ont «acheté» la démocratie, en principe le pouvoir des peuples, les forces de l’argent ont acheté le football, une des rares sources de joie des peuples.
K. B