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Rubrique Culture

Cinéma Héliopolis et El Achiq dans les salles algériennes à partir de jeudi

Le Centre algérien de développement du cinéma (CADC) a programmé la sortie en salles des  longs métrages de fiction Heliopolis de Djaâfar Gacem et El Achiq de Amar Sifodil à partir du jeudi 20 mai 2021. Les deux films seront projetés à Alger (Cinémathèque, salle Ibn Zeydoun, cinéma Essahel de Chéraga, cinéma El Khayyam et cinéma Algeria), à Béjaïa, Kherrata, Oran, Tlemcen, Annaba, Béchar, Constantine, Tizi-Ouzou, Sidi Bel-Abbès, Souk Ahras, Laghouat et Batna.

Héliopolis, dont l’avant-première est prévue mercredi soir à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, est le premier long métrage de Djaâfar Gacem. L’histoire se déroule principalement dans la petite ville de Héliopolis, près de Guelma, peu avant, pendant et après le 8 Mai 1945. 
Dans ce drame historique, les différents rôles d’Algériens et de Français sont interprétés par Aziz Boukerouni, Mehdi Ramdani, Souhila Mallem, Cesar Duminil, Mourad Oudjit, Jacques Serres, Fodil Assoul, Alexis Rangheard et Nacereddine Daoudi. Héliopolis représentera l’Algérie pour l’Oscar du meilleur film international à la 93e cérémonie des Oscars. 
Un peu comme Hors-La-Loi  de Rachid Bouchareb, El Achiq (L’amoureux) est un polar sur fond de guerre. Il raconte l’histoire du meurtre d’un jeune artiste malouf, accusé de collaboration avec les autorités coloniales françaises à Constantine, quelques jours avant la visite du général Charles de Gaulle, en 1958. Le scénario a été écrit par le chercheur en histoire Abdelmadjid Merdaci. 
Une double enquête est ouverte. Il y a d’abord celle du commandant Corbin (Laurent Gernigon) agissant au nom des services de sécurité de l’armée française. Le militaire ne semble pas convaincu par la thèse de l’assassinat, le 24 septembre 1958, de Mohamed Salah Benmessebah, jeune chanteur de malouf connu aussi par le surnom d’«El Achiq», considéré comme un ami de la France. Il y a aussi l’enquête que mène le commissaire, à la retraite, Khodja Benabdellatif (Aziz Boukrouni), sollicité par les Français, mais également par le FLN à travers le médecin Lahcen Benazouz, chargé des liaisons et du renseignement dans la zone autonome de Constantine-Ville. 
 le commissaire Khodja, qui a la confiance des deux parties, va découvrir «le secret» de l’assassinat d’«El Achiq», qui était apprécié en tant qu’artiste, notamment par les juifs de Constantine. Né au Caire (Égypte), Amar Sifodil est passé par les filières d'excellence algériennes : diplômé de l'École polytechnique d'architecture et d'urbanisme d'Alger, ainsi que de l'École supérieure des beaux-arts. 
En 2007, il va élargir son horizon en partant étudier, pendant une année, la théorie cinématographique en France, à l'École supérieure des beaux-arts de Marseille (ESBAM). 
Il a réalisé plusieurs courts métrages et trois longs métrages dont Alumna, l’école des cauchemars (2004), Jours de cendre (2014) et Le sang des loups (2019).
Kader B.

 

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